Le roi du buzz s’offre « son » Panthéon.

Mais qui donc peut mériter à ce jour plus que lui le titre du roi du Buzz. Ce Montpelliérain à qui rien ni personne ne fait peur et qui sans cesse cherche à défier autrui par son art et sa prestance, n’a de cesse que de provoquer à tour de bras les plus hautes instances par ces actions de grandes ampleurs. Je sais que au travers de cette éphémère description vous avez pensé derechef au « gars » qui fait tout et n’importe quoi sur Montpellier, le « ptit » jeune qui amuse la toile depuis des années, mais ce n’est pas de Rémi Gaillard que je voulais vous parler mais de Georges Frêche.

Né le 9 Juillet 1938, cet homme politique Français, à le sens de la répartie et un cynisme à faire pâlir de jalousie les plus engagés des humouristes.

Président de la communauté d’agglomération de Montpellier depuis plus de trois décennies, celui ci n’en finit plus d’attiser le feu médiatique au fur et à mesure des avancées de l’actualité Française et internationale.

 

Retour sur un monument de la politique Française

Les années passent, les hommes aussi , mais certains d’entre eux continuent à faire de la résistance et ne veulent pas s’en laisser compter lorsque le temps des cerises est venu. Digne héritier de poètes engagés comme Coluche, ou Balavoine, Georges Frêche fait lui son récital non pas sur les planches mais sur la scène politico-médiatique. Fin limier de la langue Française, et éternel provocateur dans l’âme, celui ci n’est pas avare en expressions pour caractériser le monde qui l’entoure et ses contemporains, quiet à parfois susciter l’indignation et la polémique autour de lui et dans l’hexagone.

Doté, d’une intelligence certaine, et d’un excellent cursus scolaire, le politicien du Languedoc, n’hésite pas à dénoncer les faits et méfaits qui le dérangent au quotidien, grâce notamment à une large palette de personnalités, le rendant capable, tantôt d’être considéré comme un révolutionnaire, tantôt comme un Gaulliste, voir comme un libéral, tout en étant considéré comme un enfant de Jaurès. Un personnage complexe donc, qui ne cessent de s’acclimater au monde qui l’entoure et d’en juger à sa guise et sans tabou, les différentes idéologies.

 

Ses faits d’armes et prisent de paroles légendaires sont donc désormais guettés avec parcimonie par le monde médiatique, qui n’hésite plus pour sa part à aller titiller le bouillant Sudiste directement à la source, sans attendre l’esbroufe du parolier, afin de pouvoir délecter le commun des mortels du breuvage biliaire de Monsieur Frêche. Tel Loulou Nicollin dans le domaine du Football, lui aussi résident de la ville du saint patron Roch, Le verbiage de l’ex député Socialiste aujourd’hui plus proche de l’extrême gauche , est toujours cru et brut de coffre, alliant comme nous l’avons vu précédemment un cynisme profond et une larme de poésie.

 

Par exemple celui ci avait lancé une mini polémique lors de ses déclarations sur l’équipe de France de Football il y a quelques mois, lorsqu’il déclara selon le quotidien "le Midi Libre" : « Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu’il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s’il y en a autant, c’est que les blanc sont nuls (…) J’ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze Blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine » . Sans compter son point de vue très personnel sur l’immigration et sur la situation notamment du quartier de la Paillade à Monptellier, ou il déblatéra notamment «Ici, c’est le tunnel le plus long du monde : vous entrez en France et vous ressortez à Ouarzazate».

 

Un homme donc, brut de coffre, qui n’a de cesse que de livrer le fond de sa pensée. Tous les domaines d’actualité passent sous son œil observateur, que cela soit, la religion, la Police, la Seconde guerre Mondial, l’immigration, ou encore les Harkis, le sport, etc… pour être distillés et analysés par son éloquence linguistique.

Florilège de phrases assassines façon Maître Frêche :

 «Vous êtes allés avec les gaullistes. Ils ont massacré les vôtres en Algérie et encore, vous allez leur lécher les bottes! Vous êtes des sous-hommes, vous n’avez aucun honneur!», à l’intention des Harkis en 2006.

«Ne vous inquiétez pas pour la dame, elle n’a que les oreillons et on lui tient les oreilles au chaud» , en Juin 2000 alors qu’il parle d’une femme voilée.

«La communauté d’origine maghrébine devient si nombreuse qu’une partie d’entre elle ne souhaite plus s’intégrer (…) Le problème majeur n’est pas la religion, mais le nombre» lors d’une Interview en 2003.

«Que va-t-on pouvoir faire si on ne peut même pas changer le nom de cette région? On n’a pas de couilles» alors qu’il vient d’essuyer le refus de changer le nom de la région Languedoc Roussillon en Septimanie.

«Je me demande si ce ne sont pas les flics qui, comme en mai 1968, mettent le feu aux bagnoles ?» à propos des émeutes Parisienne de 2004.

«J’espère qu’il sera meilleur que l’autre abruti. Celui-là, on le jugera sur le mariage des prêtres et sur la capote» après l’élection de Benoit XVI.

 

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Un Homme à part donc, qui ces derniers jours à, à nouveau défrayer la chronique politico-médiatique, non pas pour l’une des phrases poétiques dont lui seul à le secret mais pour une action tout aussi contestée bien que pourtant loin d’être déraisonné mais étant en parfaite concomittance avec son violon d’ingres.

En effet, celui ci, à braver les âges et les convictions politico-historique pour ériger dans le quartier Odysseum à Montpellier une « place des grands hommes », baptisée par ces soins, « place du XXème Siècle », sur laquelle, la livraison de Cinq bronzes de 3,30 mètres de hauteur, représentant De Gaulle, Roosevelt, Churchill, Jaurès et pour terminer Lénine, à susciter l’indignation de l’opposition.

 

Les Verts ont été les plus virulents dans leur manifestation de désamour à ces statuts de bronzes estimant, que Georges Frêche, «se sert de son pouvoir personnel pour imposer ses visions de l’Histoire» et menaçant de déboulonner eux mêmes, les nouveaux pensionnaires de la cité. L’opposition municipale à quand à elle estimée que la conjoncture actuelle ne se prêtait pas à un tel investissement public (environ 1,8 millions d’euros le lot) et que de part cette action Frêche imposait «un diktat de plus », celle ci étant donc plus modérée dans sa vision des bronzes.

 

Mais alors dans tout cela quel est l’avis du principal intéressé sur ce nouvel ouvrage?

Et bien celui ci, ancien professeur d’histoire à l’université de Montpellier, ne cesse de poser fièrement devant la statue de Lénine et se déclare ravi de créer à nouveau une «polémique extraordinaire qui fera connaître la place dans toute la France », en sachant que celui ci à déjà passé commande de nouvelles statues, pour embellir à nouveau son panthéon personnel parmi lesquelles, Mao, Mandela, Ghandi, Nasser ou encore Golda Meir, n’excluant pas  de passer commande un jour de la statue  de Staline.

Georges Frêche revisite donc à sa façon l’histoire mondiale et n’a pas choisi ses premières statues au hasard comme il l’expliquait au quotidien « Le Figaro » : «Il s’agit de rendre hommage aux grands hommes politiques qui ont marqué le siècle dernier. Ce sont tous des chefs d’État, à l’exception de Jaurès. Ces cinq-là, les cinq premiers sont des personnes pour qui je nourris une profonde admiration, en particulier pour Lénine de la révolution de 17»

 

Nous n’avons donc pas finit d’entendre parler du trublion politicien Hérraultais, qui c’est certain au vu des toutes les agitations médiatiques actuelles ne manqueras pas une occasion de se rappeler au bon souvenir de notre gouvernement par presse interposée.

Et vous quel est votre opinion à propos de ces statuts et de cette prise de position historico-culturelle de Georges Frêche?