Lorsque vous vous baladez au milieu des champs de canne à sucre, vous n’imaginez pas le travail que c’est d’obtenir un litre de rhum.

 

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Les Antilles n’utilisent pas la mélasse pour la fabrication de leur rhum, à la différence de l’ile de la Réunion. La mélasse sert à produire un rhum traditionnel et non agricole. Pour fabriquer ce rhum , malgré tout le modernisme, c’est un travail de titan. Je vous propose un petit tour dans une fabrique de rhum…
En visitant l’usine , nous traversons sur une passerelle qui nous mène à une partie de l’usine où se trouve un grand moulin à canne qui date des années 40 et qui a fonctionné pendant près de 50 ans. Nous prenons, lors de cette visite, conscience des différents procédés d’extraction , sur l’utilisation de la bagasse (résidu de la canne) dans les centrales thermiques ou encore sur la manière dont fonctionne une colonne de distillation.
Nous découvrons également un magnifique alambic.

 

Suite à cette visite très enrichissante, nous avons droit à une récompense: celle de passer à l’étape de la dégustation du rhum.
Mais pas seulement du rhum traditionnel, mais surtout celui du rhum arrangé qui est fait avec différents fruits tels que banane, goyave, gingembre, et même géranium, que l’on laisse macérer au minimum un mois. Arrive le breuvage qui enflamme les réunionnais: le rhum arrangé au piment. Préparez les lances à incendies! C’est à se demander si les habitants de l’ile ont encore un œsophage en état!
Pour avoir gouté les divers parfums du rhum arrangé,je peux vous affirmer que c’est une vrai explosion de saveurs. Mais celui au piment est vraiment  difficile à avaler…
Un petit verre de rhum arrangé pour le plaisir ne fait pas de mal, mais la modération reste de mise. Il faut quand même pouvoir reprendre la route en toute sécurité.

A la vôtre!