De qui se moque-t-on ? Voilà que l’on reparle de l’obligation d’avoir un éthylotest dans les voitures et de repositionner sur les bords des routes les panneaux d’annonce des radars, alors qu’il y a quelques mois ces mesures étaient largement remises en cause.

Il serait temps d’avoir un discours clair sur ce sujet et que les responsables politiques avancent tous en même temps dans le même sens.

Vous allez me dire, il s’agit de simples recommandations faîtes par le Conseil national de la sécurité routière au gouvernement, peu importe, il aurait peut-être été préférable d’y réfléchir plus tôt et d’éviter ces revirements de situations qui nous font doucement rigoler.

 

On nous a fait toute une campagne médiatique sur l’intérêt de l’éthylotest dans les voitures, soit disant pour éradiquer l’alcool au volant qui est une des premières causes de mortalité sur les routes. Le gouvernement précédent met en place cette mesure et rend obligatoire la possession de ces éthylotests à partir du 1er novembre 2012;

Brusque revirement de situation, suite à une rupture de stock de ces éthylotests, on reporte l’échéance sine die et on va même jusqu’à dire que cette mesure ne sera pas mise en place, compte tenu du manque de fiabilité de ces appareils en fonction des températures basses ou élevées qui peuvent soit disant fausser le résultat.

 

On se dit tant pis pour ceux qui s’en sont procurés, ils n’avaient pas besoin de se précipiter.

Quelques mois plus tard on ose nous dire qu’il y a un intérêt majeur à avoir un éthylotest dans sa voiture, tout en précisant qu’aucune sanction ne sera appliquée en cas de non présentation lors d’un contrôle.

 

On marche vraiment sur la tête, vous croyez que les Français vont s’embêter à suivre cette recommandation sans sanction à l’appui, je n’y crois pas trop !

 

Deuxième recommandation tout aussi rocambolesque, c’est le retour des panneaux indicateurs sur les routes, alors que depuis le deuxième semestre 2011, une bonne partie de ces panneaux avait été retirée à la demande de l’ancien gouvernement.

Cette décision de retrait qui avait déjà coûté très cher à l’Etat, risque de plomber encore un peu plus les dépenses publiques.

 

Avant de faire toutes ces annonces, il serait souhaitable qu’il y ait davantage de concertation entre les parties prenantes, de façon à éviter de telles aberrations !