Hier, sur France 2, Eric Besson, secrétaire d’Etat à la prospective et à l’évaluation des politiques publiques a indiqué qu’un arbitrage sur la TVA sociale aurait lieu au printemps, après les élections municipales et cantonales, et donc après le probable remaniement gouvernemental. Cela s’inscrit dans une revue générale des prélèvements obligatoires (impôts et taxes).
La TVA sociale inquiète, et dans le contexte de problèmes de pouvoir d’achat, cela se comprend aisément. Les Français n’ont pas envie de supporter un nouveau prélèvement alors qu’ils ont de plus en plus de difficultés à boucler les fins de mois, et qu’ils sont de plus en plus nombreux dans ce cas.
Dès lors, une revue complète de la fiscalité en France est nécessaire avant de lancer toute réforme.
Pour ma part, le financement de la protection sociale doit être diversifié pour être assuré durablement sans détruire l’emploi et la compétivité de notre pays. Ainsi, ne la faire peser que les seules cotisations salariales est totalement archaïque et suicidaire.
Ainsi, la TVA sociale est une solution parmi d’autres. On peut penser à un prélèvement infime sur les transactions financières, une taxe carbone. Cependant, il faut que dans le même temps, les cotisations salariales baissent d’autant pour que la réforme soit efficace et acceptée.
De plus, il est nécessaire de réduire les coûts de fonctionnement de cette protection sociale, et non de ne s’attaquer qu’aux malades, allant à l’encontre de nos principes de démocratie sociale et de solidarité nationale. Simplifier les structures, mieux informatiser, avoir une véritable direction des ressources humaines avec un véritable management, etc. bref faire de l’organisation de la protection sociale quelque chose qui coûte moins cher tout en faisant autant sinon mieux.
Jérôme Charré
Hier, sur France 2, Eric Besson, secrétaire d’Etat à la prospective et à l’évaluation des politiques publiques a indiqué qu’un arbitrage sur la TVA sociale aurait lieu au printemps, après les élections municipales et cantonales, et donc après le probable remaniement gouvernemental. Cela s’inscrit dans une revue générale des prélèvements obligatoires (impôts et taxes).
La TVA sociale inquiète, et dans le contexte de problèmes de pouvoir d’achat, cela se comprend aisément. Les Français n’ont pas envie de supporter un nouveau prélèvement alors qu’ils ont de plus en plus de difficultés à boucler les fins de mois, et qu’ils sont de plus en plus nombreux dans ce cas.
Dès lors, une revue complète de la fiscalité en France est nécessaire avant de lancer toute réforme.
Pour ma part, le financement de la protection sociale doit être diversifié pour être assuré durablement sans détruire l’emploi et la compétivité de notre pays. Ainsi, ne la faire peser que les seules cotisations salariales est totalement archaïque et suicidaire.
Ainsi, la TVA sociale est une solution parmi d’autres. On peut penser à un prélèvement infime sur les transactions financières, une taxe carbone. Cependant, il faut que dans le même temps, les cotisations salariales baissent d’autant pour que la réforme soit efficace et acceptée.
De plus, il est nécessaire de réduire les coûts de fonctionnement de cette protection sociale, et non de ne s’attaquer qu’aux malades, allant à l’encontre de nos principes de démocratie sociale et de solidarité nationale. Simplifier les structures, mieux informatiser, avoir une véritable direction des ressources humaines avec un véritable management, etc. bref faire de l’organisation de la protection sociale quelque chose qui coûte moins cher tout en faisant autant sinon mieux.
Jérôme Charré
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