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« L’heure de l’africain » : cette expression est bien connu sur le continent. Une façon pour les gens d’expliquer le retard qu’accusent  toujours les africains à leurs rendez – vous.

En effet, en Afrique, lorsque une réunion est prévu pour 10 heures, il faudra attendre au moins midi pour qu’elle débute réellement ; parce que tel ou tel responsable clé ne sera pas arrivé à l’heure.

Une anecdote nous apprend même que tout récemment au Cameroun, deux ministres seraient arrivés avec du retard au conseil de cabinet, alors que les travaux étaient déjà ouverts. Les autorités ne sont pas les seules adeptes du retard. Cela s’observe à tous les niveaux de la société.

Selon une enquête menée par le journal américain USAToday, « le manque de ponctualité est un problème chronique chez les directeurs généraux… » Aussi, « ils arrivent en retard à 6 réunions sur 10 », indique la revue, se basant sur une enquête réalisée auprès de 2700 d’entre – eux.

Une autre étude menée auprès 81000 employés  montre que « les heures perdues en raison des retards et des absences non autorisées constituent un manque à gagner très important ».naturellement, le manque de ponctualité et l’impolitesse ne sont pas la seule propriété  du monde du travail ; d’après un sondage effectué auprès des directeurs d’établissements secondaires, « le retard des élèves constitue le problème de discipline le plus important et le plus récurent »

Le retard n’a pas de conséquence seulement sur l’évolution de l’entreprise ; mais aussi, il peut coûter trop cher à son auteur. Qu’on soit dans  le cadre d’une entreprise ou d’un établissement scolaire, les conséquences du retard chronique peuvent aller du simple avertissement au licenciement ou à l’exclusion définitive. Aussi, pour un demandeur d’emploi, il serait très catastrophique pour sa part de venir à un entretien avec du retard. Il est vrai que le manque de ponctualité et l’impolitesse constituent une maladie très chronique dans la société. Heureusement, avec une petite dose d’organisation, on peut s’en sortir et bien même !