Le renouveau de l’Humanité dans la Foi

Dans la vie vous avez le choix : les abris matériels qu'on vous vend à prix d'or et dont la valeur est faite pour s'effondrer avec le temps, ou l'abri spirituel qui est gratuit et offert à tous, voleurs comme volés, et dont la valeur immense croît avec le temps.

Vous ne pouvez servir deux Maîtres : la matière ou le plan spirituel.

Voilà qu'aujourd'hui un nouveau réveil a lieu : on peut être fier de croire en Dieu, c'est-à-dire que l'Homme n'est pas un enfant irresponsable qui peut s'abandonner à ses instincts à tout propos, ni se cacher derrière ses peurs pour justifier ses armes de destructions massives ou l'expérimentation animale…

Il lui est donné de se comporter en être conscient et non idéologique, lui qui est plus souvent sujet au dualisme de la pensée qu'à la chaleur et la lumière du rayon de son coeur profond.

Il est l'expression inédite d'une Réalite de plus Hautes Dimensions qui ne se plie pas à nos désirs enfantins, mais porte en Elle le secret de l'intégration de tous les éléments de l'univers, des plus petits aux plus grands, à une réalité cohérente et profonde où la simple mécanique des corps célestes dans le ciel, l'instinct dans le corps, ou que sais-je encore… ne suffiraient pas à inspirer, même après des millions d'années d'évolution, le Sentiment d'une belle nuit d'été émergeant de mon âme profonde et à l'improviste, car ce sentiment n'a pas d'utilité concernant le programme de survie immédiate de mon organisme.

Les arts supérieurs que l'homme pratique en marge de la société dite réelle sont directement inspirés de ce potentiel créateur qui en lui prend le cheminement de la Beauté rendue consciente.

La peinture est une éducation de la vision ; la musique est une éducation de l'oreille ; la religion est une portail d'entrée vers l'Eglise (ou la Mosquée, ou la Synagogue, ou le Temple) intérieure.

L'animal peut entrer dans l'église, il peut dormir sur les marches du Temple Bouddhiste, mais il ne peut étudier les Enseignements profonds de toutes les Ecritures.

Car la vie humaine a ceci de spécial qu'elle offre l'occasion, pour un temps extrêmement court, de disposer d'un corps et d'un esprit suffisamment souples pour pouvoir étudier les Enseignements Spirituels de la Planète.

Pour survivre, l'instinct suffit : il vous guidera parmi l'amoncellement des corps dans la nature vers la nourriture terrestre qui convient à vos processus physiques pour se maintenir en vie dans la biosphère, à quelques encablures des crevettes et chenilles rampantes qui partageront avec vous l'énergie commune à tous les types d'existences inférieures.

Mais pour vivre, pour que le bourgeon de l'âme puisse éclore dès cette existence, et que le potentiel créateur profond de l'humain puisse faire son oeuvre et s'épanouïr au jour, porter des fruits, une nouvelle nourriture issue de plus hautes vibrations est nécessaire, tel l'éclat éblouissant de la lumière d'été, vécu comme un pic de l'élément Feu sur l'élément Terre, un flux constant d'inspirations et d'énergies nouvelles, propres à rayonner au-delà du récepteur terrestre lui-même.  

Se tourner vers les rayons lumineux de cette vie supérieure, immanente, regarder vers le coeur central qui émet continuellement en direction de toutes les consciences la "mélodie du monde" et donne à la roue universelle son mouvement… ne peut s'accomplir sans écarter au préalable tous les écrans opaques accumulés qui nous en séparent naturellement ou artificiellement ici bas, et qui résultent des multiples diversions faites à l'âme par les sens excités par les basses vibrations qui saturent le quotidien, nous entourent jusque dans nos "foyers" éteints où règne l'obscurantisme matérialiste, l'obscurité biologique…

Les empreintes enregistrées dans la mémoire  par les sens falsifient la vision du Réel : il s'agit d'écouter une note résonner dans le cerveau plutôt que le brouhaha extérieur, écouter la forêt pousser en silence plutôt que l'arbre qui chute, laisser le cercle parfait de la lune se refléter à la surface de notre être sans vagues plutôt que se laisser éblouir par le feu d'artifice continuel et irréel d'enseignes aguichantes empêchant de percevoir même jusqu'aux étoiles dans la nuit profonde.  

C'est chercher à atteindre l'octave supérieure de ce monde réalisé en creux, où seul le creux est en définitive la réalité, l'expérience réalisée automatiquement et mécaniquement par les sens et l'instinct incapables de s'élever au-dessus de leurs propres conditions ou conditionnements. 

Les sens ne nous donnent finalement l'occasion que d'explorer les régions inférieures de l'espace où l'instinct (les énergies basses fréquences) est le maître et nous ses enfants.