L’extinction des espèces, l’élévation du niveau des océans, les évènements météorologiques extrêmes, la fonte des glaces sont des aperçus de l’ampleur de l’impact du réchauffement climatique. Le réchauffement planétaire est une grande problématique mondiale et les conséquences de celui-ci obligent l’être humain à réagir vite pour les générations futures. Il y a de nombreux facteurs qui sont la raison de la hausse de la température globale, comme les causes naturelles et anthropiques. Il y a de nombreuses conséquences désastreuses à ce changement climatique. Cependant, il y a des solutions qui permettraient d’atténuer le réchauffement global.
Tout d’abord, les causes du réchauffement climatique sont naturelles et anthropiques.
En premier lieu, l’activité solaire est la cause naturelle du réchauffement climatique. La vie sur Terre est possible grâce aux couches atmosphériques. Ces couches atmosphériques sont constituées de gaz à effet de serre. Le principe est que la lumière du soleil réchauffe naturellement la Terre et la planète renvoie cette chaleur sous forme de rayons infrarouges dans l’espace. Cependant, avec l’épaississement des couches atmosphériques, les rayons infrarouges sont de plus en plus piégés dans l’atmosphère, ce qui en résulte par l’augmentation de la température globale puisque celle-ci empêche la chaleur de sortir de l’atmosphère, ce qui créer le réchauffement global.
En second lieu, une des causes du réchauffement climatique est par les phénomènes anthropiques, c’est-à-dire les actions résultantes de l’être humain. La foresterie, le brûlage de combustibles fossiles, l’agriculture sont des causes du changement climatique liées à l’activité humaine. La déforestation des forêts a fait augmenter la proportion de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, puisque le principe des arbres est la photosynthèse. Le brûlage de combustibles de fossiles est très néfaste, puisqu’un des combustibles le plus utilisés est le pétrole qui dégage énormément de dioxyde de carbone. La durée de vie de ce gaz à effet de serre est d’environ 100 ans. L’agriculture est l’une des causes importantes du réchauffement global. Entre autres, les nombreux troupeaux d’animaux produisent des quantités importantes de méthane et les machines agricoles produisent d’importantes quantités de dioxyde de carbone.
Également, les conséquences du réchauffement planétaire résultent dans de nombreux milieux, par exemple la biodiversité, les phénomènes météorologiques extrêmes, sur le niveau des océans et les boucles de rétroaction positive.
Premièrement, le réchauffement climatique met la biodiversité en péril. Certaines espèces de plantes sont en train de disparaître, par exemple le frêne bleu et une espèce de magnolier. Le changement climatique a un grand impact sur l’espèce animale. Par exemple, une étude par l’Université du Queensland, en Australie, a démontré que le réchauffement planétaire a des conséquences sur 50% des mammifères terrestres et sur 25% des oiseaux menacés. Ces changements produisent des effets néfastes dans les habitats des animaux menacés, c’est-à-dire en limitant leur accès à l’eau, à la nourriture, en détruisant leurs habitats et en augmentant les maladies. Tous ces changements nuisent à la survie de l’espèce animale. De plus, le réchauffement global provoque de nombreux changements dans plusieurs écosystèmes. Une des plus grandes menaces pour la biodiversité est la disparition des habitats. L’agriculture, le développement urbain, la foresterie, l’exploitation minière et la pollution sont responsables de la disparition des habitats.
La disparition des habitats est la cause des disparitions d’espèces, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature : « La destruction des habitats physiques serait responsable de la situation de 73% des espèces disparues, en voie de disparition, ou devenues vulnérables ou rares au cours des derniers siècles. » L’espèce humaine est responsable d’une des principales conséquences du réchauffement climatique, l’équilibre des écosystèmes repose sur la biosphère. La faune et la flore vivent le stress anthropique et plusieurs espèces ont déjà commencé à migrer vers d’autres régions. Le problème majeur est qu’un cinquième à trois dixièmes des espèces ne survirerons pas la migration. Donc, le changement climatique a une grande incidence sur la faune et la flore.
Deuxièmement, les phénomènes météorologiques extrêmes sont l’une des conséquences attendues du réchauffement planétaire. Les phénomènes météorologiques extrêmes sont les cyclones tropicaux, les précipitations de pluies, de grêles, de neiges, les inondations, les tempêtes … Les précipitations ne cessent d’augmenter depuis 1960, la météo des derniers temps ne fait que confirmer cette affirmation. Par exemple, plusieurs régions du Québec ont été affectées par les inondations du printemps 2017, dû principalement à la fonte rapide des neiges et à la grande précipitation de pluies. Ensuite, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’été 2017 était particulièrement forte du côté de la météo. Notamment, le passage d’une tornade à Hébertville qui a fait de nombreux dégâts. La dernière tornade à avoir eu lieu dans la région était en juillet 2016, à Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, il y a une moyenne de six tornades par année dans tout le Québec. Selon le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de 2014, l’augmentation des précipitations dans les régions de l’hémisphère Nord se serait accrue depuis 1901. Le changement climatique a une énorme influence sur les évènements météorologiques extrêmes. Le réchauffement planétaire n’augmente pas le nombre de cyclones, mais il augmente le degré de destruction. Par exemple, le cyclone qui a sévi dans l’État du Texas, qui s’est déroulé vers la fin d’août, est une preuve tangible que le réchauffement climatique a des conséquences désastreuses sur la météo. Cet ouragan est le résultat de la hausse des températures, ce qui en résulte par l’augmentation de l’humidité. Peu de temps après le passage de l’ouragan Harvey, une autre tempête s’est formée, l’ouragan Irma. Cet ouragan a menacé les provinces de l’Atlantique. L’ouragan Harvey était de catégorie quatre. Cet ouragan était initialement d’intensité inférieure, mais il a augmenté d’intensité au cours de sa formation, ce qui démontre la hausse du degré de destruction. Les cyclones sont classifiés par l’échelle de Saffir-Simpson, l’intensité des ouragans est déterminée par la force des vents. Cette échelle comporte cinq degrés d’intensité, un étant le plus faible et cinq étant le plus fort.
Selon Valérie Masson-Delmotte, climatologue et membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat : « Des cyclones d’une intensité plus grande sont l’une des conséquences attendues du changement climatique ». L’augmentation de l’intensité des cyclones est inquiétante puisque l’un des derniers ouragans était d’intensité quatre, c’est-à-dire avec des vents allant de 210 à 249 km/h. Un ouragan de niveau cinq équivaut à des vents supérieurs à 249 km/h, ce qui peut en résulter par l’effondrement d’immeubles. Alors, si l’intensité des ouragans augmente encore, il y aurait possibilité que les ouragans soient d’intensité cinq, ce qui aurait des conséquences dévastatrices. Également, l’ouragan Irma n’a pas cessé d’augmenter de catégorie lors de sa formation, cet ouragan est l’un des le plus destructeurs, plus fort que l’ouragan Harvey. Irma a atteint la catégorie cinq, ces vents ont atteint 300 km/h. Le dernier ouragan d’intensité cinq était l’ouragan Matthew, en 2016. Notamment, suite à l’ouragan Irma, les scientifiques commencent à parler d’une nouvelle catégorie de force six, ce qui prouve l’augmentation de l’intensité des ouragans.
Troisièmement, l’élévation du niveau des océans est la conséquence du réchauffement planétaire. Le niveau des océans ne cesse d’augmenter, selon le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de 2014, le niveau moyen des océans aurait augmenté de 19 cm entre 1901 et 2010. Cette hausse du niveau des eaux aura une incidence directe sur la géographie planétaire. De nombreuses villes et pays pourraient complètement disparaître du globe. Aucun pays n’est à l’abri des conséquences de l’augmentation des eaux, même le Canada. Les régions côtières sont les populations les plus menacés face à l’élévation du niveau de la mer. Notamment, la fonte des glaces augmente considérablement l’élévation du niveau des océans. Les glaciers fondent à une vitesse plus élevée que jamais, ce qui augmente la rapidité de l’élévation du niveau des eaux.
Quatrièmement, les boucles de rétroaction positive sont aussi l’une des conséquences du réchauffement climatique. Une boucle de rétroaction positive accélère le réchauffement planétaire. L’effet de banquise-albédo est un exemple de boucle de rétroaction positive. Les banquises, les glaciers, la neige reflètent les rayons du Soleil, ce qui atténue la hausse du réchauffement global. Or lorsqu’ils fondent, la surface de ceux-ci devient plus sombre, ce qui a pour effet d’augmenter la rapidité de leur fonte. Le principe est que plus la température globale augmente, plus les banquises fondent, et plus les banquises fondent, plus il fait chaud. Ensuite, la fonte de neige résulte par la fonte du pergélisol. Le pergélisol contient de grandes proportions de gaz à effet de serre, dont le méthane. L’émission du méthane renforce le changement climatique. De plus, la vapeur d’eau est un phénomène de rétroaction. La vapeur d’eau est un gaz à effet de serre. Lorsque la température globale augmente, la quantité de vapeur d’eau augmente, ce qui en résulte par le renforcement du réchauffement climatique. Également, les nuages peuvent constituer un phénomène de rétroaction positive. Les nuages absorbent les rayonnements infrarouges de la Terre, ce qui en résulte par l’augmentation de la température globale.
De plus, il existe des solutions pour contrer l’effet du changement climatique, par exemple, le reboisement des forêts, les maisons flottantes, le développement des énergies renouvelables, les infrastructures vertes, l’amélioration des transports et des infrastructures routières.
Premièrement, le reboisement des forêts est l’une des solutions pour atténuer le réchauffement climatique. Le reboisement des forêts est une excellente façon de contrer l’augmentation du dioxyde de carbone. La plantation de nouveaux arbres aurait pour effet de diminuer le nombre de dioxyde de carbone dans l’atmosphère puisque les arbres absorbent le dioxyde de carbone pour ensuite le transformer en oxygène.
Deuxièmement, les maisons flottantes peuvent être une solution pour contrer certains effets du réchauffement planétaire. Les maisons flottantes peuvent être une solution pour contrer l’augmentation du niveau des océans. Par exemple, dans un quartier d’Amsterdam, il y a quatre îles constituées de maisons flottantes. Ces îles ont été construites à cause de manque d’espace pour recueillir toute leur population. De plus, le développement urbain est une des causes de la déforestation, dû à l’augmentation de la population rurale. Les maisons flottantes seraient une excellente solution pour cesser la déforestation due à la croissance urbaine. Les maisons flottantes sont aussi durables qu’une maison normale. De plus, ces maisons flottantes sont plus sûres et moins chères. Aussi, ces maisons peuvent être déplacées dans d’autres villes flottantes.
Troisièmement, le développement des énergies renouvelables serait une excellente façon de diminuer notre production de gaz à effet de serre, ce qui atténuerait le réchauffement climatique. Par exemple, l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’énergie hydraulique sont toutes des énergies renouvelables. De plus, concernant l’énergie solaire, il existe des panneaux solaires flottants permettant de lutter contre la pollution. En Chine, ils ont inauguré un parc photovoltaïque permettant d’alimenter les entreprises locales en électricité. D’ailleurs, il existe d’autres parcs semblables à celui-ci, comme en Inde et en Australie. Également, il existe aussi des éoliennes flottantes, les premières éoliennes flottantes à avoir été construite sont celles dans les environs de la Norvège, en tout il y a cinq éoliennes jusqu’à maintenant. Présentement, les éoliennes flottantes sont limitées dans l’utilisation de l’océan puisque la technologie d’aujourd’hui permet de créer des parcs éoliens avec des eaux de 100 à 700 mètres de profondeur. Cependant, les scientifiques sont en train de travailler afin de pouvoir utiliser l’espace inaccessible des océans, soit des parties encore plus profondes. Au Québec, une des sources principales d’énergies est l’énergie hydraulique, soit Hydro-Québec.
Quatrièmement, les infrastructures vertes pourraient être une solution pour atténuer le réchauffement global. Les toits des immeubles plats pourraient être remplis de végétations, de plantes, les murs des maisons et des immeubles auraient des vignes grimpantes, ce qui atténuerait le réchauffement climatique. En 2020, une ville-forêt sera construite en Chine, un des pays les plus polluants. Il y aurait 40 000 arbres et 1 million de plantes, ce qui absorberait 10 000 tonnes de dioxyde de carbone par année et produirait 900 tonnes d’oxygène. De plus, cette ville serait fournie en énergie par des panneaux solaires. Alors, cette ville serait totalement écologique.
Cinquièmement, l’amélioration des transports et des infrastructures routières est l’une des solutions pour contrer le changement climatique. L’amélioration des transports en commun pourrait diminuer la proportion de combustibles fossiles dégagés dans l’atmosphère. Une des meilleures options serait l’utilisation des véhicules électriques, ces véhicules sont nettement plus écologiques que les autres véhicules. D’ailleurs, certains concessionnaires ont déjà des véhicules hybrides et électriques. Également, Los Angeles a commencé à peindre ses rues blanches afin de réduire la température dans la ville pour combatte les effets du réchauffement planétaire. La peinture blanche diminue la température de l’asphalte, puisque la peinture blanche réfléchit la lumière.
En conclusion, l’activité humaine est la principale cause du réchauffement global. L’activité solaire est la cause naturelle du changement climatique. Le réchauffement climatique est désormais irréfutable, les preuves de ces changements se font vivre dans de nombreuses sphères, dont la biodiversité, les phénomènes météorologiques extrêmes, la montée des eaux et les boucles de rétroaction positive. La reforestation, les maisons flottantes, le développement des énergies renouvelables, les infrastructures vertes, l’amélioration des transports et des infrastructures routières font partie des solutions pour contrer le réchauffement planétaire. Certes, les essais nucléaires de la Corée du Nord n’aideront sûrement pas l’atténuation du réchauffement climatique.
Marie- Christine Bolduc
MÉDIAGRAPHIE
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