1993, la France retient son souffle. Eric Schmidt, alias Human Bomb, vient de prendre en otage la maternelle Charcot, à Neuilly. Daniel Boulanger, retraité du Raid vient de publier l'ouvrage référence de la fiction retraçant cette affaire. "Le Jour où j'ai tué". La polémique fût violente à l'époque. Charles Pasqua, alors Ministre de l'Intérieur, se voyant désigné par les médias, comme l'homme qui a décidé d'abattre Human Bomb. Le rôle de Nicolas Sarkozy…
Une grande majorité des français, voient les hommes du Raid, comme des robots, déguisés en noir, et dont la mission est d'éliminer. La mort d'Eric Schmidt était-elle inévitable ? Un individu prenant une maternelle en otage, couvert d'explosifs, dont la santé mentale était déficiente. Comme relate Daniel Boulanger, tout a été mis en œuvre pour ne pas arriver à l'issue finale, l'exécution d'Human Bomb. Les hommes du Raid étaient informés que le triste personnage savait manier les explosifs. De nombreuses perches ont été tendues, Eric Schmidt s'obstinant dans sa quête. "Le role réel de Nicolas Sarkozy". Daniel Boulanger nous confie : "Sans faire le lèche-cul, il s'est proposé d'emblée. Ce genre de chose est à double tranchant. Je lui ai trouvé une sacré dose de courage. On a trouvé qu'il allait parfois un peu loin, mais ça a marché, avec son coté rentre-dedans, il a réussi a sortir des mômes". Le but n'étant pas de faire passer le chef de l'état pour un super-héros, Nicolas Sarkozy a pris ses responsabilités. Le Canard Enchainé, en mal de lecteurs, lance déjà des insinuations nauséabondes. Accusant que tout est mis en œuvre pour donner du lustre au Président de la République… Daniel Boulanger relate la fin de la prise d'otages et balaie les accusations de mise à mort d'Human Bomb. "Il n'y a qu'un seul responsable, celui qui appuie sur la gâchette ". Human Bomb a été tué, son sort a été scellé par son refus et son obstination a poursuivre cette prise d'otages. La question ne se posait pas. Les hommes du Raid, malgré un déploiement d'ingéniosité pour tenter de faire retrouver la raison au forcené devait capituler devant l'évidence. Le temps de réflexion est compté, au vu de la dangerosité de l'intervention. Eric Schmidt s'est condamné et ceux qui pensent le contraire, n'avaient pas d'enfants prisonniers d'un dément. Le risque de le voir commettre l'irréparable était bien, trop conséquent. La seule issue était de le supprimer. Daniel Boulanger a terminé sa carrière, comme instructeur, au sein des futures recrues du Raid. Son ouvrage a été co-écrit avec Dominique Rizet, journaliste au Figaro, et grand initiateur de ce projet.
Euh… oui, enfin attention. Apparemment le film reprend ce qui s’est réellement passé, et cela ne met pas Sarkozy très en valeur, on y voit un homme politique avide de donner une bonne image de lui-même et recherchant les caméras sans arrêt.
Personnellement je vais le regarder, mais cela me confirmera ma vision du personnage: un arriviste… comme Ségolène!
cher Blaise
Comme toute personne ambitieuse, on peut taxer Nicolas Sarkozy d’un certain arrivisme, se faire un chemin en politique n’est pas chose aisée.
Le témoignage de Daniel Boulanger donne la juste valeur de l’action de NS. Il était présent ce jour la, et pour le final malheureux.
L’homme politique qui ne cherche pas l’oeil de la caméra..
L’inverse est plus logique, la caméra recherche la personnalité, si tu dois accuser quelqu’un, c »estle reporter ou celui qui tient les commandes de la régie et n’oublie pas qu’à cette époque NS n’avait pas encore le statut d’un futur président.
@ Sylvie
Cher Sylvie,
Oui, c’est vrai, les hommes politiques recherchent la caméra, mais un peu trop à mon avis. Dans le cas présent, j’ai entendu le réalisateur en parler et j’ai entendu un extrait à la radio.
Mais il faudra que je regarde le film en entier, j’admets bien volontiers que je parle peut-être un peu vite dans le cas présent…
Si je trouve l’extrait de la réalité qui devrait figurer sur youtube ou dailymotion, je la passe aussitôt…
Triste affaire. Je ne juge pas les policiers qui étaient les mieux à même de juger sur place. Le RAID n’a pas pour réputation de tuer systématiquement les auteurs, bien au contraire.
Mon seul effarement ce jour là est le numéro de Sarkozy devant les médias, une mise en bouche….
Sinon le palmipède se porte très bien, merci pour lui. Il sera d’ailleurs bientôt le dernier journal indépendant en France où tous les médias sont maintenant à la botte de Sarkozy.
honteux
comment sarkozy peut dire et ce st ses mots « donnez moi le petit noir » ou la petite elle a l’air adopté
tout ça pour se faire bien voir de l’électorat
il etait déjà dangereux!!!!!!
Eh bien oui, c’est le passage que j’avais entendu à la radio, c’est bien ce qui s’est passé dans la réalité. Cela fait un peu « rapace », en partant, il cherchait selon les témoignages, l’emplacement des caméras pour qu’on le voit bien avec les enfants.
Cette tendance à l’image dans la politique est un travers, partagé bien sûr, mais qui ne devrait pas avoir sa place dans des moments aussi critique, lorsque la vie d’un enfant est en jeux.
Dans cette réalité, Sarkozy me fait penser aux caricatures des hommes politiques dans les mauvais films américains…