La corruption a été baptisée d' un autre nom appelé le racket. Cela est devenu une activité lucrative dans tous les corps des forces de l’ordre en Afrique. Il ne s’agit même plus d’un contrôle de routine mais plutôt d’une vérification des paiements effectués par chaque véhicule sur l’ensemble de ces passages journaliers. Les forces de l’ordre sont aujourd’hui des acteurs qui nuisent à l’économie de l’Afrique. Ils ne facilitent pas le déplacement et le travail de la population qui déjà souffre pour obtenir son gagne- pain. Une situation qui pénalise tout le secteur du transport et qui a une répercussion sur la population ,en entraînant la cherté de la vie pour ces derniers consommateurs. Pour une distance parcourue de 200 km il n’est pas rare de rencontrer au moins une trentaine de barrages policièrs auxquels le chauffeur doit verser une somme d’argent avant de continuer le trajet. Cela est de même pour les femmes qui sont dans le domaine du commerce des denrées qui entrent directement dans la consommation . Elles sont obligées de payer des droits sur ces marchandises. La perte de temps pour effectuer le voyage d’une localité à un autre est énorme. C’est pourquoi il est impossible de travailler dans une localité différente de son lieu d’habitation. En Côte d’Ivoire les syndicats de transporteurs et les autorités militaires avaient trouvé un compromis sur le ticket unique pour les transporteurs. Malheureusement une mesure qui n’est jamais respectée par les forces de l’ordre. De l’autre côté des transporteurs le respect des pièces du véhicule a toujours été un problème. Une situation qui souvent dégénère entre ces acteurs et aboutit à des morts de chauffeurs ou de policiers. L’Afrique qui cherche les raccourcis de son développement doit mieux organiser son économie pour aider sa population dans sa lutte contre la faim et la pauvreté en levant les barrières sur les produits alimentaires.
Tempête mondiale sur le coût de l’alimentation .
Du Soudan à l’Afghanistan, du Salvador à l’Egypte, le renchérissement des aliments de base met en péril des millions de familles qui peinent chaque jour à se procurer de la nourriture et doivent pour ce faire sacrifier toutes les autres dépenses, y compris celles de santé et d’éducation des enfants et renoncent même parfois à s’éclairer le soir, faute de moyens.