Encore un remède miracle qui fait la une de l’actualité et qui concerne près de 32 000 Français qui ont utilisé du Propecia pour lutter contre la calvitie masculine.

Le propecia, et son principe actif le finasteride ont pour effet de bloquer la conversion de testostérone en dyhydrotestosterone (DHT) qui provoque la calvitie chez les hommes. Ce médicament approuvé  suite à des études médicale et scientifique a été approuvé en 1997 et est depuis devenu le médicament légalisé pour traiter la calvitie masculine.

On le définissait comme le remède miracle quand les hommes commencent à perdre leurs cheveux et voilà qu’il est maintenant largement remis en cause par de nombreux patients en raison d’effets secondaires pas toujours réversibles.

De ce fait l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient de révéler que ce médicament a été placé « sous surveillance renforcée » en raison de certains patients qui ont déclaré être devenus complètement impuissant sur le plan sexuel après avoir suivi un traitement avec ce médicament.

Les effets indésirables sexuels, concernant une baisse de la libido et des troubles de l’érection sont clairement notés sur la notice de ce médicament, mais ils ne semblaient être que transitoires et réversible dès l’arrêt du traitement.

Or ce n’est pas le cas pour tous les patients  et certains hommes très jeunes se retrouvent désormais condamnés à ne plus avoir de vie sexuelle, simplement pour avoir voulu conserver leurs cheveux.

Même si l’Afssaps se veut rassurante en notant qu’il n’est pas possible pour l’instant d’établir précisément l’existence d’un lien direct entre la prise de ce médicament et les troubles sexuels évoqués, il semble qu’il y a bien une suspicion inquiétante qui risque de se confirmer par la suite.

Cela ne concerne pas seulement les Français, car on dénombre plus d’une centaine de victimes aux Etats-Unis, qui ont déjà entamé des actions en justice contre les laboratoires concernés.

Dans ce domaine comme dans  d’autres se pose de plus en plus la question de savoir si les médicaments en raison de la multiplicité de leurs effets secondaires ne constituent pas un risque majeur pour la santé des individus.