Eau gratuite et pourboire facultatif ?

 

Alors, l’eau en carafe : payante ou gratuite ?

Car, il faut bien le dire, s’il est une légende bien entretenue depuis de nombreuses années, c’est bien celle-là ! 

Mais, à vrai dire, c’est à la fois vrai et faux.

Donc, le cafetier serait légalement tenu et obligé de vous servir gratuitement un verre d’eau…

Désolé, mais ce n’est pas tout à fait juste. Comment dire, il faut juste savoir lire entre les lignes. Parce que, comme souvent, il y a une nuance à prendre en compte.

En fait, la carafe d’eau pour accompagner votre repas est généralement offerte gratuitement. Mais voilà, concernant le verre d’eau, servi sans repas, le cafetier n’est nullement tenu de le faire à titre gratuit. Il peut le faire, bien entendu, mais ce n’est absolument pas obligatoire dans ce cas de figure. Sa seule obligation est alors d’afficher son tarif, avec le prix des autres boissons. 

 

La gratuité de la carafe d’eau, servi avec un repas,vient de l’arrêté n° 25-268 du 8 juin 1967. Et, dans ce même arrêté, il est aussi stipulé que doivent être servis gratuitement avec le repas : le pain, les épices, la vaisselle, les serviettes, etc.

Alors maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !

 

 

 

Et le pourboire, me direz-vous ? Facultatif ou obligatoire ?

 

Bien qu’il soit une tradition dans les cafés, il aurait tendance à se perdre au fil des années. D’ailleurs, d’après un certain nombres de commerçants, il semblerait que la monnaie en euro aurait été un frein au pourboire. a mon avis, c’est certainement vrai !

 

Mais le pourboire, c’est quoi exactement ?

C’est, en fait, une certaine somme d’argent remise par le client à titre de remerciement à un travailleur salarié. Il reste cependant toujours facultatif et son montant est logiquement laissé à l’appréciation du client. Certains laissent quelques dizaines de centimes, d’autres plus…

C’est surtout en fonction de la satisfaction du client que le montant sera important ou non !

Seulement, sur votre note de restaurant, vous devez trouver obligatoirement une facturation du service avec la mention : "service compris", qui veut tout simplement dire que dans les prix affichés, le service est déjà compris.

 

Et vous, qu’en pensez-vous ? Est-ce que vous laisser parfois ou toujours un pourboire au cafetier, dans un salon de coiffure, etc ?

J’attends vos commentaires sur le sujet.

Garçon, un café s’il vous plaît !

 

 

 

2 réflexions sur « Eau gratuite et pourboire facultatif ? »

  1. Je ne comprends pas pourquoi certains auraient droit au pourboire et d’autres pas.
    Le serveur, en posant un café devant moi, fait simplement son travail pour lequel son employeur doit le rémunérer, idem pour la coiffeuse. Ces personnes font leur travail tout comme la vendeuse en pâtisserie emballe les gâteaux , le boucher coupe le steak, l’employé constitue un dossier… Sans parler du chauffeur de taxi dont les tarifs sont déjà très excessifs et qui réclame un pourboire.
    Le client paie sa consommation, l’employeur paie le salaire.

  2. Pour l’eau gratuite avec le repas, de nombreux aubergistes ont trouvé la parade.
    Le tenancier ou son chef de salle vous demande si vous voulez de l’eau, sans préciser laquelle, et on vous porte d’autorité de l’eau minérale au prix d’un pack sinon 2 à votre hyper préféré.
    La plupart des gens n’osent pas protester, surtout s’ils sont en bonne compagnie 🙂 et ils ont la surprise à l’addition…
    Parfois le gargotier rusé précise que l’eau du robinet n’est pas bonne à cause de la javel (en ville) ou impropre à la consommation (à la campagne)

    Question pourboire, c’est au client de décider. Par exemple une serveuse diserte et souriante, qui n’insiste pas lourdement pour imposer l’eau minérale malgré les ordres du patron, explique aimablement la composition des plats aux noms ronflants et précise le cas échéant les délais d’attente, s’enquiert de la satisfaction du client et ne regarde pas ailleurs quand on l’appelle, mérite une petite gratification.
    Je la donne toujours de la main à la main, le plus discrètement possible, sachant que si on la laisse sur la table, certains aubergistes cupides s’en emparent avec avidité. En prétendant répartir entre les employés, tout en gardant la plus grosse part pour eux. Il n’y a pas de petits profits !

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