Même si cette idée de taxe, chère à Nicolas Sarkozy et à Angela Merkel, fait tranquillement son chemin vers une mise en place à plus ou moins long terme, suite au vote favorable de ces derniers jours, des députés européens, on ne peut pas dire que ce projet de taxe fasse pour autant l’unanimité auprès de tous les pays.
Cette taxe avait été lancée en 1972, par l’économiste américain, James Tobin puis avait été quelque peu abandonnée par la suite et remis ponctuellement au goût du jour selon les gouvernements.
Le principe est simple, il s’agit de prélever 0,05 % sur les transactions portant sur les devises. Cette taxe pourrait rapporter à l’échelle européenne environ 200 Mds d’euros annuels et 650 Mds d’euros si elle était appliquée au niveau mondial.
Le Parlement européen s’est donc prononcé ces derniers jours par un vote de 360 voix pour et 299 voix en faveur de la mise en place de cette taxe.
L’objectif est bien sûr d’améliorer le fonctionnement du marché financier, de réduire la spéculation et de contribuer à financer les biens publics mondiaux et à diminuer les déficits publics.
Mais de nombreuses puissances mondiales telles, les Etats-Unis, l’Australie,
Il est dommage que les deux pays qui abritent deux des plus grands marché financier du monde avec Wall Street et
A défaut d’un accord international sur ce sujet, le Parlement européen plaide pour son instauration à l’échelle européenne, même si cela risque de rendre moins attractives les places financières européennes.
Par contre ne rêvons pas, ce manque de consensus international va avoir pour effet de voir les transactions financières se déplacer outre-Atlantique, surtout que le secrétaire général du FMI, n’adhère pas franchement à cette taxe.
Il serait souhaitable qu’avec le temps, tous les pays se rallient à cette idée d’entrée en vigueur de cette taxe, pour qu’elle se révèle efficace à l’échelle mondiale.