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Le prix nobel de la paix, attribué à Al gore ainsi qu'au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), est de plus en plus décrié. On s'étonne dans un premier temps qu'un prix destiné à promouvoir la paix soit remis pour défense de l'environnement, et l'on conteste aussi la pertinence du documentaire comme la personnalité d'Al Gore. 

En effet Al Gore est "l'un des dix sénateurs démocrates à avoir voté pour la première guerre contre l'Irak en 1990. Il était le commandant en second d'une administration qui a envoyé des troupes en Somalie, en Haïti, et en Bosnie, qui a financé les escadrons de la mort en Colombie, bombardé l'Irak, l'Afghanistan et le Soudan, maintenu un blocus économique de l'Irak qui a causé la mort de 500 000 enfants irakiens, et ordonné des raids aériens dévastateurs contre la Serbie." selon le world socialist web site, ce qui n'en fait déjà pas un exemple pour ce qui est diffuser la paix dans le monde. Sur un site bien connu des internautes, un rédacteur tente de justifier l'attribution du prix nobel à travers la deuxième guerre en Irak, à laquelle Al Gore était opposé, en évoquant le pétrole comme cause principal des évènements, et y reliant l'écologie comme moteur principal de la paix…

Et de fait, son engagement est aussi critiqué dans l'écologie. Claude Allègre notamment pour qui "la climatologie n'est pas une discipline, ça n'existe pas", et qui s'attaque au film de l'ancien candidat à la présidence US "le nombre de conneries qui sont racontées dans le film d'Al Gore ! Ca c'est de la politique, c'est pour intervenir dans la politique américaine, c'est scandaleux!". Andreï Illarionov, ancien conseiller économique de Poutine, va jusqu'à parler du "pire choix de toute l'histoire", et emboitant le pas à Claude Allègre, affirme que "le prix Nobel est décerné pour la déformation et la falsification des connaissances sur l'environnement et pour un appel à un règlement, non pas pacifique, mais violent de problèmes inexistants".

Les plus malicieux ajouteront que la maison de Nashville d'Al Gore a consommé en 2006, 220 000kWh (ou 191 000kWh selon l'Associated Press), là où la moyenne aux Etats-Unis est de 11 000kWh par an , et de 15 600kWh à Nashville. Son entourage déclare en revanche qu'il s'agit d'une alimentation en énergie renouvelable.

Et on ne peut nier en effet que le réchauffement climatique existe, mais les causes sont discutées, notamment d'une manière historique. En France notamment la glace du Mont Blanc aurait avancé et reculé de manière régulière, à diverses époque, pendant lesquelles le climat évoluait de manière naturelle de périodes froides en périodes plus chaudes, et cela est retraçable depuis le moyen-age (voir Histoire humaine et comparée du climat, Emmanuel Le Roy Ladurie, Fayard, 2004), tandis qu'un documentaire disponible sur internet met en doute l'action du CO2 sur l'atmosphère (merci à Jiminix), attribuant entre autre le réchauffement au soleil.