La France est une Terre d’Accueil depuis le début du XIXe siècle. On a accueilli les étrangers à "bras ouverts" pendant les Trente Glorieuses. De plus, l’immigration rapporterait environs 12 milliards d’euros par an à l’Etat et régulariser les clandestins reviendrait moins cher que de les expulser.
Aujourd’hui, le gouvernement prône l’immigration choisie et ne laisse plus entrer n’importe qui sur son territoire. De ce fait, on traque les immigrés clandestins pour les "raccompagner" à la frontière.Les nouveaux immigrés qui demandent l’asile font face à un système de quotas, comme de la marchandise, les préfectures se doivent d’expulser un certain nombre d’immigrés pour satisfaire ces quotas et "balayer" les personnes dont on a pas ou plus besoin.
En effet, les personnes acceptées sur le territoire français doivent satisfaire certaines conditions, des critères tels qu’une connaissance minimale de la langue, des symboles, de l’Histoire et de la Marseillaise, ainsi qu’avoir la motivation de travailler en France et d’assimiler ses valeurs.On s’assure également que ces ressortissants étrangers ne représentent pas une menace pour la république. Le débat sur l’immigration se concentre essentiellement sur les aspects les plus répressifs.
Cela étant dit, il me semble légitime de vouloir maîtriser les flux migratoires. Il est vrai qu’on ne peut laisser entrer n’importe quel individu afin de garder une certaine sécurité du système, mais aussi car la France est en récession et donc ne pourra pas satisfaire les demandes des étrangers en matière de logement, de travail et de conditions de vie.
Voilà en quoi l’immigration choisi pourrait être un principe légitime, à condition que l’administration soit neutre, sans préjugés, et juste quant à la régularisation des sans-papiers, de la naturalisation des immigrés et de l’acceptation des demandes d’asile.
Outre le principe de l’immigration choisie, il faut appliquer le principe des droits de l’homme, si cher à notre pays.Pourquoi ne pas appliquer aux immigrés la liberté, l’égalité et la fraternité, droits fondamentaux de la France, plutôt que de vouloir à tout prix les expulser du territoire ?
pour en savoir plus :
http://www.impots-utiles.com/combien-rapportent-les-immigres.php
http://www.fdesouche.com/223580-immigration-ce-que-coutent-vraiment-les-clandestins
"Immigration, fantasmes et réalités, pour une alternative à la fermeture des frontières" Claire Rodier, Emmanuel Terray
"Accueillir ou reconduire – Enquête sur les guichets de l’immigration" Alexis Spire
IMMIGRATION
La misère est le fondement de la société de l’argent !
(Le malade, l’industrie première.)
Il est certain que lorsque l’on n’a pour seul repère que le PIB et que l’on sert le capital de la Dette publique, la vision de l’immigration ne peut être que positive.
Multiplier la misère et les malades pour générer du PIB.
Quand le PIB augmente, c’est de la croissance. Quand le pays fait de la croissance, il s’enrichit. Quand le pays s’enrichit, c’est de l’argent pour ceux qui en ont besoins. Va sans dire, de l’argent pour les riches. Pour être pauvre, on n’a pas besoin d’argent.
Toute dégradation est source de PIB.
Par leur présence, par les désordres qu’ils occasionnent ainsi que la délinquance et les vandalismes dont ils sont responsables, les immigrés contribuent à générer du PIB et à gonfler de capital de la Dette publique.
Le capital de la Dette publique contrôlé par qui ?
Il faut se méfier du discours des « intellectuels ».
S’il veut bouffer, un intellectuel n’a d’issue que de servir le système qui lui remplit sa gamelle et lui nettoie ses crottes.
Bon à rien et nul en tout, bardé de diplômes bidons, il est persuadé qu’il ne peut être qu’un « intellectuel ».
Le bourbier européen
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com
Commentaires interdits
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2011/05/07/le-post-commentaires-interdits.html
« par les désordres qu’ils occasionnent ainsi que la délinquance et les vandalismes dont ils sont responsables, les immigrés contribuent à générer du PIB » : les immigrés ne sont pas tous délinquants et vandales.
Il est sûr que le PIB ne peut être le seul repère. Il faut prendre en compte également la richesse culturelle que peut apporter l’immigration.
Certes, il y a sans doute de l’hypocrisie dans les écrits des intellectuels mais il ne faut pas devenir paranoïaque. Il y a du bon et du moins bon, il faut garder un esprit critique vis à vis des rapports, des sondages, des statistiques et autres, mais en regardant devant ma porte, je peux voir des familles qui se démènent pour avoir du travail (souvent précaire) garder leur carte de séjour ou pour prétendre être naturalisées. Ils font souvent face à une multitude de tests et de paperasses pour pouvoir rester, pour au final être reconduits dans leur pays d’origine.
« La société de l’argent » est source d’excès et elle montre ses limites aujourd’hui.