Le pouvoir de la pub dans la presse traditionnelle.

Je suis un lecteur du magasine l'Express depuis quelques années.

Je me suis abonné à cet hebdomadaire après avoir reçu une offre alléchante dans ma boite à lettres.

Je trouve en général les interventions de Christophe Barbier (Directeur de la rédaction de l'Express) intéressantes.  Il est souvent invité dans l'émission de l'excellent journaliste Yves Calvi sur France 5. C dans l'air.

 

Je dois préciser avant de continuer mon articles que je ne renouvellerait pas mon abonnement pour d'autres raisons que l'excès de publicité. Parmi ces raisons, il y a le fait que nos petits départements ruraux ne sont quasiment jamais cités dans les enquêtes. Il ya quelques temps, l'Express consacrait un reportage à l'immobilier. La Meuse n'existait pas. Elle n'apparaissait pas dans les tableaux.

 

Mais revenons au sujet qui m'intéresse. (Cet apparté n'était destiné qu'à mettre le lecteur en garde).

 

Il y a quelque temps je me suis amusé à compter le nombre de pages de publicité que comptait un exemplaire du mois d'octobre.

 Sur environ 140 pages que comptait l'exemplaire que j'avais entre les mains il n'y avait pas moins de 44 pages complètes de publicité.

Quasiment 1/3 des pages de mon exemplaire étaient consacrées à la publicité.

Je crois que si l'on rajoute les petits encartés et les annonces immobilières, on peut considérer que l'on arrive au tiers.

La réponse habituelle à ce genre de critique est : "oui mais il faut bien que la presse vive!"

C'est vrai, il faut que la presse vive. Mais la presse peut elle vraiment être indépendante lorsqu'elle dépend autant de ses annonceurs? D'autant plus que ces annonceurs sont principalement de grands groupes industriels.

Je ne le crois pas!

Alors messieurs de la presse traditionnelle cessez de tirer à boulets rouges sur les  apprentis journalistes du web.

Nous ne souhaitons pas vous remplacer.

Nous avons simplement simplement la chance de nous exprimer quasiment sans censure. 

Nous n'avons personne à séduire et nous n'avons pas à craindre d'être mis à l'écart par un rédacteur en chef avec lequel nous pourrions entrer en conflit.

7 réflexions sur « Le pouvoir de la pub dans la presse traditionnelle. »

  1. SUPER!
    Bonjour. Il nous est égalemet rétorqué que sans la publicité tous ces magazines seraient beaucoup plus chers! Mais toutes ces publicités ne s’adressent qu’aux personnes ayant des salaires importants.
    tite

  2. [b][u]Juste une question[/u] : [i]combien coûteraient les magazines si il n’y avait pas autant de publicités…[/i]

    Cependant, [i]et cet article a le mérite de soulever ce point très important[/i], trop de médias se laissent envahir par les annonceurs, qui veulent de plus en plus s’immiscer dans le travail des rédactions…
    Lorsque j’ai appris mon métier de journaliste, le rédacteur en chef, qui me formait, m’a toujours appris que les journalistes se devaient d’être indépendants face aux publicitaires…
    Là où réside le danger, c’est lorsque des journalistes acceptent, même en ne signant pas leurs articles, de réaliser des publi-reportages ![/b]

    [b]Donc, ne serait-il pas souhaitable que les médias puissent travailler avec des régies publicitaires chargées, moyennant un pourcentage, de leur ramener des publicités et des publi-reportages rédigés au préalable ?
    Par ailleurs, il serait logique d’interdire à des avionneurs, des groupes financiers, des fonds de pensions, des industriels, d’acheter des médias ![/b]

  3. Merci pour votre passage.

    Excusez moi de ne pas être trop présents.

    Pour info, il y a quelque temps les services des fraudes ont relevé une infraction a l’encontre d’un supermarché de la ville où je demeure.

    Nous n’avons rien vu dans la presse locale.

    Pourquoi????

  4. @ new reporter
    [b]new reporter, bonsoir…

    Tout d’abord, il faudrait savoir dans quelle ville vous demeurez (?)… Ensuite, certaines affaires ne sont pas ébruitées par la presse locale, ce, pendant les enquêtes en cours… En ce qui concerne cette infraction à l’encontre du super marché que vous mentionnez, il est bien évident que la presse ne sera très certainement tenue au courant que lorsque il y aura eu des conclusions, assorties, éventuellement, de sanctions…

    Amicalement,

    Dominique[/b]

  5. Je demeure à Bar le Duc, petite ville de moins de 200 000 habitants.

    Les gros annonceurs ne sont pas nombreux, les grandes surfaces en font partie.

  6. Bonjour
    NewReporter,

    C’est en effet exact les magazines sont remplis de publicité et lorsque l’on achète un de ces catalogues féminin, je trouve personnellement que c’est encore pire.
    Et une pub sur un produit de beauté et une pub pour un autre, des pubs pour des accessoires de modes, des vêtements et j’en passe.
    Avec toutes ces publicités, il n’y a que trois pages à lire. Je ne les achètent donc plus.

    Votre article a le mérite de soulever le problème de la publicité dans tous les magazines quels qu’ils soient.

    Merci pour ce très bon article et un vote super.

    Amicalement.
    Andréa.

  7. Merci de votre passage Andréa. Notre situation s’améliorant je vais essayer de rattraper une partie de mon retard.

    Mais c’est vrai qu’à la fin on se demande si on n’achète pas que de la pub dans certaines publications.

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