Compte tenu de la situation économique en France où le nombre de retraités augmente alors que le nombre d’actifs est en chute libre en raison d’un fort taux de chômage, les déficits des différentes caisses Arrco et Argic se creusent et annoncent des lendemains difficiles sur le plan des retraites. Il faut à tout prix trouver de l’argent et le protocole d’accord qui vient d’être signé par les partenaires sociaux après plusieurs mois de négociations risque de plomber un peu plus le pouvoir d’achat de tous les retraités.

Bien sûr, les retraités ne sont pas les seuls concernés, solidarité oblige,  puisque les salariés et les employeurs vont aussi devoir faire un effort avec une hausse de leurs cotisations.

Mais désindexer le montant des pensions de retraites de l’inflation pénalise obligatoirement le pouvoir d’achat des retraités et on sait très bien  que certains ont des petites pensions  qui ne leur permettent pas de s’en sortir.

 

Et puis, ce n’est pas la seule mesure qui touche les retraités, puisqu’une  une augmentation de leur CSG est prévue et le prix des mutuelles  de santé ne cesse d’augmenter.

 

Les pensions de retraite complémentaires qui devaient être revalorisées de 1,75 % au 1er avril prochain, ne seront au final augmentées que de 0,8 %, c’est-à-dire moitié moins que le taux d’inflation concerné. Cette mesure est parait-il prise pour trois ans, mais on peut en douter quand on voit  la situation des caisses de retraite et la pérennité des différents prélèvements obligatoires en France !

 

On peut même supposer que cette désindexation s’appliquera aussi dans les prochains mois au montant de la retraite de base versée par les caisses nationales d’assurance vieillesse.

 

Et puis, même si les décisions prises par les partenaires sociaux vont permettre de combler quelque peu les déficits actuels des différentes caisses de retraites, cela ne pourra en aucun cas remettre à niveau leurs comptes.

 

Tout cela reste du  bricolage qui ne garantie en rien l’avenir des retraites, il serait peut être temps  de prendre les bonnes décisions pour le long terme dans ce domaine  plutôt que  laisser croire au gens qu’avec une croissance imaginaire tout est possible !