Le potentiel érotique de ma femme

 

Avec un titre pareil ce roman ne peut s’adresser qu’aux hommes ! Réflexion d’un homme…bien sûr !

En fait, il convient à tout lecteur, ayant envie de partager pendant un moment  l’univers intime de David FOENKINOS. Même si l’auteur né en 1974, ayant suivi une formation double à la Sorbonne et de jazz, déclare ne jamais puiser son inspiration dans son histoire personnelle ! (on a du mal à le croire !)

 Ce monde est fait de réflexions cyniques drôles et aussi incongrues ! Je cite en vrac :

« On mourrait mieux endormi »Vous remarquerez l’absence voulue du point d’exclamation.

Ou encore : »La poussière avait veillé sur le  lieu avant de se reproduire »

 C’est donc l’histoire d’un collectionneur, qui à la suite d’un suicide manqué rencontre sa femme dans une bibliothèque, et retombe dans le travers de sa marotte « la collectionnite ».On ne trahira pas le futur lecteur en dévoilant « l’objet  » de la nouvelle accumulation…

 

  L’auteur explique ce besoin de collectionner : « Certains enfants légèrement délaissés par leurs parents se mettent à collectionner pour se rassurer. L’abandon est un temps de guerre ; on a si peur de manquer qu’on accumule »

David FOENKINOS est semblable à ces entomologistes qui étudient  à la loupe la vie des insectes. Les insectes ici sont les hommes et les femmes confrontés au plus intéressant  des  sentiments l’Amour »

Il continue son étude à travers  « Nos séparations » et « La délicatesse » romans parus en 2008 ET 2009. Le dernier étant mon préféré.

Le potentiel  érotique de ma femme a obtenu le Prix Roger-Nimier en 2004.

Une petite vidéo pour faire connaissance avec cet auteur :

 {youtube}MpgkLGDGt8w{/youtube}

Cet article ne se veut pas une critique, juste un partage d’impressions.

 

30 réflexions sur « Le potentiel érotique de ma femme »

  1. [b]Le Titre est alléchant, et je pense que vous aurez beaucoup de visiteurs.
    Ce monsieur semble connaître la façon d’attirer du monde sur ses écrits.

    Première impression, maintenant je vais écouter cette vidéo, mise de main de « maître »….

    [/b]

  2. merci Sophy,
    le maitre en matière vidéo c’est vous!
    Quand vous dites que vous êtes nulle en technologie, vous me faites sourire…C’est grâce à vous que la plupart des commentateurs savant mettre une vidéo!
    Encore merci

  3. [b]J’ADORE, la jeunesse, et la « Délicatesse » de ce jeune auteur.

    Et j’aime surtout la différence entre l’érotisme » et le sexe.

    Un romantique ????
    Il en faut à notre époque.

    Merci Raisinfraise, pour cette invitation à lire en ce début du mois d’Août.

    A mi-vacances scolaires, il serait bon qu’adultes comme enfants se remettent à la lecture, oubliant un peu Internet et ses déviances.. ou ses addictions… (c’est mieux)

    SOPHY[/b]

  4. Oh, mais il y a des femmes qui aiment les femmes, et ne sont pas trop opposées à l’adultère. Un bouquin aussi pour les femmes ayant aimé le film [i]Gazon maudit [/i]? 😉
    Pour Sophy : il y a plein de livres à lire en ligne (projet Gutenberg, textes intégraux, essais publiés entièrement, textes universitaires).
    Mais c’est vrai que je préfère ouvrir un livre et que je ne cèderai pas de sitôt aux attraits des e-books.
    Un peu fastidieux (car resté universitaire et s’adressant aux littéraires, pas aux curieux) : [i]Saphisme et décadence dans Paris fin-de-siècle[/i], de Nicole G. Albert, chez La Martinière.

  5. Parfait produit commerçant ! démonstration :analyse de texte : le potentiel érotique : alléchant, le mot « érotique », promesse de frissons littéraires voir plus si affinités, « de la femme », aurait été trop convenu, trop attendu, déjà écrit. « De ma femme », transforme le lecteur en voyeur, oeil dans trou de serrure, promesse de secrets et autres dévoilés, bravo pour le titre, un vrai titre a la Beigbeder. Mais j’ai bien peur que tout l’intérêt du livre soit dans ce titre, et que le reste sonne bien creux. Du reste après « l’apologie des femmes » de Boileau, puis de Perrault, les auteurs qui ont fait recette de ce système n’ont fait appel qu’à la perte de mémoire des lecteurs, car on a dit déjà tant de choses et tellement mieux. Il faut être amnésique pour lire, parfois. un peu marre de ces titres trop perchés dans l’air du temps, au contenu vide. Et puis pourquoi le « potentiel érotique de ma femme » fait-il recette alors que le « potentiel érotique de mon mari » ne fait que sourire ?

  6. [b]Philippe Will,

    Nous sommes heureux de vous trouver sur C4N, mais dites nous…

    Ne serait ce pas le mot clé « érotique » qui vous a conduit sur ce texte ?

    Évidemment, ceux qui s’attendent à trouver de l’érotisme dans le « billet », seront déçus.

    Je connais quelques personnes (pas ici je rassure tout le monde), qui quel que soit le sujet traité mettent en mots clés les termes suivants, sexe, pornographie, érotisme, lesbiennes, et j’en passe.
    Et Google les laissent passer…

    A qui la faute ????[/b]

  7. [b]Je précise qu’ICI, la rédactrice de l’article n’a fait que reprendre le titre du livre de David Foenkinos….

    Lui seul est à blâmer..

    [/b]

  8. lol ! que de raccourcis réducteurs ! que de propos extrêmes. Eh non, chère madame, désolée de vous décevoir, j’ai lu l’article de votre rédacteur mais j’ai aussi lu le livre en question, je me suis trouvé dupé, et je me demandais ce qu’en pensaient les autres lecteurs… ON peut être homme et se livrer à d’autres jeux qu’un triste onanisme virtuel devant les béances de quelques mots dont érotique ne serait que le plus soft. merci aussi d’éclairer ma lanterne, moi l’homme des cavernes, j’avais bien compris qu’il s’agissait du titre. relolo.

  9. bonjour,
    la connexion montagneuse étant très capricieuse je n’ai pu répondre à vos commentaires plus rapidement.
    Parlons du titre puisque c’est lui qui a nourri la polémique, titre accrocheur bien sûr!
    Mais tous le auteurs avant d’avoir fini d’écrire leur livre ont déjà choisi son titre.
    C’est la première accroche pour le potentiel lecteur suivie par la quatrième de couverture.

  10. Merci Jeff de votre visite,
    le livre n’a rien avoir avec le film gazon maudit!Au contraire c’est l’amour d’un mari collectionneur, pour sa femme, qui fait l’essentiel du livre.

  11. @Mozarine,
    rien à voir avec DSK
    pas de femme de chambre,
    pas de savonnette malencontreusement disposée sur la moquette de la chambre d’hôtel!
    Juste un petit livre pour passer un moment agréable.

  12. @Pierre WILL,
    « transforme le lecteur en voyeur »
    merci pour cette réflexion très pertinente…
    Tout lecteur n’est t-il pas voyeur? La lecture lui permet de pénétrer dans l’intimité de l’auteur.
    Et tout auteur n’est t il pas lui exhibitionniste?

  13. @Pierre WILL,
    votre suggestion d’écrire la version de ce livre au masculin :
    « le potentiel érotique de mon mari » est une excellente idée.
    A vos stylos!

  14. Le lecteur « en général » un voyeur ? étrange réflexion, alors le spectateur aussi,au cinéma, au théâtre, au cinéma, à l’opéra. Non, cela s’appelle l’illusion référentielle chère madame, et c’est le fait d’être immergé dans une fiction, ce qui d’ailleurs fait le charme d’à peu près tous les livres, sauf ceux de Angot et de Millet, où là, il y a bien voyeurisme. Pour ce qui est de l’auteur exhibitionniste… Avez vous des comptes à régler ? Non la lecture ne nous permet que de pénétrer dans une fiction, un récit, qui peut etre coupé complètement de son auteur. Les Misérables racontaient-ils la vie de Victor Hugo ? Ivanhoé celle de sir Walter Scott ? Allons… Je ne suis qu’un modeste lecteur, mais je n’aurais garde de faire le mélange. Et pour ce qui est du potentiel érotique de mon mari, permettez que je passe mon tour. Cordialement

  15. [b]Bonjour Raisin fraise,

    Le titre de ce livre m’a fait de suite pensé au marché aux esclaves….alors qu’on montre les « bêtes » à leurs futurs propriétaires.
    « Combien tu en veux de cette femme, elle a un beau potentiel pour ton harem…. »
    Je ne sais pas, mais je trouve quelque chose d’indécent dans ce titre.
    J’ai lu le mot romantisme ici, mais je le cherche encore.
    Désolé, mais je n’accroche pas, je préfère et de loin Marie-Hélène Ferrari.[/b]

  16. Aaaaaaah! Vous me comblez. Exactement. La foire aux bestiaux. Indécent le titre. Je ne sais pas qui est cette personne citée ni le rapport avec le sujet mais merci de votre intervention. De tout coeur.

  17. bonjour Ludo,
    merci de votre passage,
    je vous rassure le titre est plus indécent que le contenu lui même du livre.Juste une collection particulière, rien de plus.
    J’ai transmis vos compliments à Marie Hélène FERRARI.
    Voilà le paradoxe de notre société, les auteurs dont on parle le plus ne sont pas forcément les meilleurs, ni les plus vendus.Seulement ceux qui ont le meilleur agent littéraire.
    Le livre est devenu un produit commercial comme un autre.
    Le lecteur est l’otage d’émissions « littéraires », ou d’articles dans les magasines, qui ne sont ni plus ni moins que de la publicité déguisée.

  18. Bonsoir Raisin fraise,

    Sympa d’avoir transmis ces compliments.

    Concernant ce livre de David FOENKINOS, je ne lirai pas. Ce titre est vraiment indécent et me bloque complètement. Il y a d’autres façon d’interpeller le lecteur.
    Enfin, ce n’est que mon avis!
    Par contre je ne comprends pas pourquoi vous autres les femmes, vous vous laissiez séduire avec un tel titre.

  19. Bonsoir à tous.
    Merci d’abord à Ludo et bien sûr à Raisin Fraise pour leur gentillesse. 🙂
    Pour le fond de l’article, j’avoue que j’ai lu le livre en question, et l’ai trouvé… plat. Le titre étant ce qu’il y a de plus corsé, mais l’homme est jeune, à la mode, il correspond à un profil un peu ténébreux d’hommes très prisés actuellement. Bon, j’en connais des pires.
    Je suis assez d’accord avec votre intervenant Monsieur X_Will (dont je mettrais ma tête à trancher qu’il est prof, lui aussi. Des tournures de phrases et des expressions qui ne trompent pas…) L’auteur quand il n’assume pas l’autobiographie, doit pouvoir avoir le droit d’être lu comme une fiction, fabricant de fiction et de fiction uniquement. Bien sûr nos personnages se nourrissent de ce que nous voyons, mais nous ne le ressentons pas forcément en tant qu’humain comme ils le font. sinon, pauvre de nous ! il faut aussi pouvoir admettre que nous ne sommes pas des critiques littéraires et que ce que nous pouvons dire de mieux est ‘j’aime » ou » j’aime pas ».
    Internet a un peu faussé le jeu, tout le monde prend en main la balance de la justice, tout le monde a un avis à donner, sur tout …et même ce genre de site (pardon, Sophy qui en êtes la vestale)marche sur ces brisées. On ne décide pas de devenir journaliste ou critique parce qu’on a une opinion. j’aurais trouvé super que ce site porte le nom de « café info » ou « salon débat » Ce qui donnerait à chacun la qualité de participant à un débat… animé, mais convivial. Journalisme civique a un côté « vigile », sentinelle Niezscheenne, ultime guetteur sur le rempart qui pousse peut-être les uns et les autres à être très impliqués dans finalement… quoi ? D’où le caractère un peu sec du texte de monsieur Will.
    Je vous ai un peu titillés, j’espère que vous ne verrez qu’une façon de relancer un débat, et pas une critique..
    Bien à vous.

  20. J’avais raté le concours d’écriture proposé par « Raisin-Fraise » Je suggère quelques titres: » l’art d’accommodé les restes » ou « la cuisine du pot au feu « . Possible aussi « effeuillage conjugal » ou encore  » respectez la date de péremption ». Plus pratique ? « comment rallumer les cendres en économisant votre souffle » . ou « la gymnastique chez soi : un challenge que l’on peut remporter » Je compte sur vos délires
    🙂 🙂 🙂 😮
    ;o

  21. « Je vous ai un peu titillés, j’espère que vous ne verrez qu’une façon de relancer un débat, et pas une critique..  »

    C’est fou comme ce mot critique a été détourné de son vrai sens pour en faire quelque chose de négatif. on peut constater la même chose pour le mot sanction.
    Une voie positive ne leur est pourtant pas interdite.
    Alors maintenant info « café info » ou « salon débat »? pourquoi pas « info débat »?
    Je ne pense pas que nous ayons matière à être journaliste sur ce site, et vu le peu de considération que j’ai pour la plupart d’entre eux qui ne font qu’obéir aux « ordres », je considérerais cela plutôt méprisant.
    En revanche à nous d’investiguer, de rechercher, d’écouter, de lire…pour faire en sorte de sortir de leur sommeil les français endormis par des enfumages et autres émissions télévisées infantilisante et « décervelante ».
    C’est à grand coup de sauce marketing comme le titre de ce livre qu’on est amener à réagir, les promesses n’étant jamais tenues.

  22. Cher Ludo
    Merci de votre réponse. En fait je finisais un article dans Marianne, où il était question justement des nouvelles approches que l’on peut avoir de l’information, par l’intérmédiaire d’Internet. Mais pour aller plus loin, et cela me concerne plus, de l’influence de la possession d’un ordinateur à traitement de textes sur le rapport au livre et à l’auteur, voir sur la volonté d’être auteur soi-même. Vous n’imaginez pas, sûrement le nombre de manuscrit qu’on m’a soumis lors de rencontres littéraires, tout le monde a un texte sous le coude. Tout le monde pense qu’il sait faire, plus personne ne reconnait que certains métiers, sont des métiers et qu’ils s’apprennent. Mon éditeur photographe me dit que tout le monde également est photographe, et de la même façon, alors qu’autrefois il fallait faire montre d’un peu de talent, à présent il suffit de barbouiller quelques couleurs sur une toile pour se déclarer peintre. Quand on plante dans un jardin, cela pousse… ou pas ! l’informatique semble donner une validation qui fait du travail, de la maîtrise une valeur superfétatoire. À mon sens, désolant. J’ai parcouru le site sur le conseil de Raisin Fraise, et je suis stupéfaite de voir à quel point par exemple DSK occupe les plumes. C’est pourquoi j’avais axé mon intervention sur le mot « journaliste. » Par ailleurs, j’avais fait un coupé coller dans le « débattons » mais il s’est effacé et je n’ai pas pu rééditer le message pour le compléter ou l’effacer. Cela c’est pour la technique, pardon.
    En bref donc, et même si le mot critique peut-être positif, il n’en demeure pas moins qu’il contient le mot « juger ». Or pour « juger » il faut avoir des clefs, que bien souvent nous n’avons pas. D’où mon postulat de départ.
    Merci Ludo de m’avoir lue et réponu

  23. Bonjour MHF,
    Voilà qui me parle.
    Cependant l’informatique pour qui l’utilise à bon escient, peut être un outils magnifique pour acquérir d’autres connaissances sur le monde dans lequel on vit.
    La plus grosse difficulté est de vérifier les authenticités et la crédibilité des articles sans oublier la date de leur parution qui est souvent oubliée.
    En ce qui me concerne, je n’aurai pas de projet de livre à vous soumettre, j’écris vraiment trop mal et je suis le premier à le reconnaitre. Le français et moi cela fait 2 et pourtant j’ai fait mon secondaire en littéraire avec latin et grec, ce qui ne me passionnait pas du tout !!!!
    Je n’ai eu qu’un professeur de français très efficace. Il était vietnamien, petit et toujours tiré à 4 épingles, toujours le sourire aux lèvres, et d’une terrible efficacité non pas seulement pour nous apprendre la langue française, mais surtout pour l’aimer.
    J’aurais bien continué avec lui, mais la vie en a décidé autrement si bien qu’aujourd’hui mon acquis est bien limité. Mais bon! je me débrouille …
    Concernant votre remarque sur DSK, je serai tenté de dire que tout dépend de la façon dont on aborde le sujet. Car au delà de l’individu se cache tout un environnement mafieux que nous nous efforçons de dénoncer.
    Aussi, un des « reporters » s’est livré à des investigations afin de rechercher des faits qu’il retranscrit dans ses articles en nous faisant nous aussi « travailler » sur le sujet.
    Cela participe à nous impliquer davantage dans la vie politique française en marge de ce que veulent bien nous dicter les journalistes dits professionnel et qui finalement sont à la solde de l’oligarchie politique et financière qui nous dirige, c’est à dire qui nous enfument.
    J’aime à dire que nous sommes des petites abeilles laborieuse dans une ruche qui s’appellent France et qu’autour des méchants prédateurs viennent nous enfumer pour nous prendre notre miel sans autre forme de procès.
    Tout cela pour dire que dans la mesure où nous voulons les vraies informations, il nous faut bien investiguer et aller les chercher nous-mêmes, sachant qu’à plusieurs nous augmentons nos chances de succès et de diffusion de cette information tant cachée par les médias.
    C’est aussi cela le civisme.

    Dernier point, ne me remerciez pas de vous lire, car c’est un plaisir pour moi, j’aime beaucoup votre écriture.

    Bonne journée à vous
    Ludo

  24. Témoignage de ma vie!

    Je suis Gabriel Anderson du Royaume-Uni, après 4 ans de mariage avec mon épouse, elle a demandé le divorce et avec un autre homme. j’ai fait tout mon possible pour le faire revenir, mais tous avorté, jusqu’à un vieil ami à moi m’a dit sur ​​un lanceur de sorts Dr.ODUDUA sur Internet qui a aidé à un problème similaire, au début, je doutais, mais j’ai décidé de donner un essai, quand je l’ai contacté ([email protected]) il m’a aidé jette un re-unir épeler et dans les 48 heures ma femme et moi à nouveau réunis. Contactez ce grand lanceur de sorts sur votre relation ou mariage problèmes et des conseils à [email protected]

    Cordialement,
    Gabriel Anderson.
    [email protected]

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