Au cours du deuxième trimestre 2008 le PIB (Produit Intérieur Brut) français est entré en phase de ralentissement, diminuant de 0,3%. Si cette tendance devait se poursuivre au cours du troisième trimestre, l'économie française entrerait officielement en récession.
A en croire les médias et le gouvernement, cette situation semble presque catastrophique, obligeant nos dirigeants à écourter leurs vacances, à organiser des réunions de crises, etc…
Mais cette baisse est-elle réellement aussi grave qu'annoncée?
Dans un sens oui, parce qu'il est vrai que si la production d'un pays régresse, cela pourrait à terme mener à la suppression d'emplois, tout en minant encore un peu plus le moral des ménages, qui est déja aux plus bas fonds. Les ménages n'ayant plus le moral, ils consomment moins. Moins de consommation entraine une baisse des ventes et donc des besoins de production.
Donc si l'on suit ce raisonnement, nous sommes entrés dans une spirale infernale de laquelle il n'est pas possible de sortir. Mais bon, laissont ces problèmes au gouvernement, qui s'est déja attelé à la tache de "trouver des idées" pour redresser la barre.
En fait, la baisse du PIB serait vraiment "catastrophique" si cet indicateur était réellement représentatif des richesses d'un pays, donc s'il ne pouvait pas être contesté.
Car si sur le plan économique il est vrai qu'il est préférable que le PIB ne cesse de croitre, sur le plan du bien être, de la qualité de vie ou même sur celui de la richesse, une baisse n'a rien d'extraordinaire.
Je m'explique. Le PIB étant (en gros) la somme des richesses produites par toutes les entreprises d'un pays, lorsqu'il baisse cela veut dire que la production a diminué.
Sauf que voila. Qu'est-ce que la production? La fabrication de cigarettes, la production de produits chimiques, les frais hospitaliers dus aux accidents de la route, la production de carburants, …
Toutes ces productions citées ci-dessus entrent dans le calcul du PIB français du moment qu'elles sont réalisées sur le sol français. Bien qu'il s'agisse de créations de richesses au sens premier du terme, personne ne va se plaindre que le nombre de cigarette fumées diminue ou qu'il y ait moins d'accidents de la route. Pourtant moins d'accidents c'est moins de frais hospitaliers, moins de frais de garage, moins d'achats de voitures, et donc moins de créations de richesses. De même, moins de fumeurs, c'est moins de traitements médicaux importants, moins de décès, … Donc là aussi moins de créations de richesses.
Cela permet une amélioration de la qualité de vie de chacun , tout en ne favorisant pas le PIB. Alors bien sur il y a nombre d'autres facteurs qui entrent en compte, et la baisse enregistré au deuxième trimestre ne peut pas être imputée unique à la diminution du nombre de fumeurs ou à une baisse des accidents de la route. Mais cela montre bien que le PIB n'est pas un indicateur parfait (loin de là), et qu'il faut donc prendre avec prudence les variations de cet indicateur.
très intéressant ce qui est énoncé dans cet article…
sauf…
que voilà :
les petites habitudes et dépendances de toutes sortes sont difficiles à perdre pour h.s.
une bonne douche bien glacée…!!!
voilà tout ce que nous méritons… tous autant que nous sommmes !
chacune des personnes sur cette terre vaut son pesant d’or
serait-ce de cela dont nous aurions peur ?
merci pour cet article, qui a le mérite de nous mettre face à nous-même…
🙂
jdc51
Bonjour,
C’est un très bon article que vous avez écrit là et j’ai eu un réel plaisir à le lire.
Je vote « super ».
Amicalement.
Andréa.
Bonjour Andréa,
Je vous remercie pour votre commentaire au sujet de l’article ainsi que pour votre vote.
Amicalement,
jcd51