Il existe un trop grand nombre d’espèces animales qui voient leur survit menacée d’extinction par la sottise humaine. On connaît tous le problème de l’ours polaire qui voit son habitat réduit, qui se voit traqué pour sa fourrure et sa viande… Il est une autre espèce, tout aussi menacée, il s’agit du phoque.

Le phoque actuellement n’est classé qu’en catégorie de préoccupation mineure, néanmoins, certains scientifiques s’interrogent déjà sur un prochain reclassement. Il existe pas moins de dix-huit espèces de phoques. Leur population est répartie inégalement en fonction de leur habitat. 

 

Le danger le plus pressent qui pèse sur le phoque est la chasse. Dans des temps anciens, les inuits chassaient les phoques pour se nourrirent et conservaient leurs fourrures pour s’en parer. Ce principe même de chasse pour des besoins de subsistance est toléré, même si l’on peine à le considérer comme tel ! Néanmoins, les mentalités ayant évoluées, la chasse aux phoques n’est plus aujourd’hui un besoin alimentaire. Aujourd’hui, c’est l’aspect commercial qui prime avant tout. Il faut massacrer le plus de phoques possible afin d’en tirer des bénéfices considérables. On ne les chasse plus pour se nourrir, mais simplement pour leur peau dont les caractéristiques sont uniques. Pour ce problème, on en revient toujours au même, s’il n’y a pas preneur, la chasse sera définitivement interrompue ! 

 

Le second danger, et pas des moindres est celui de la pollution des mers et océans. En effet, le phoque est tout particulièrement sensible aux produits toxiques et nocifs. Il n’est de fait pas rare qu’il meure à cause d’une trop forte concentration en pesticides ou dioxines. De plus, les déchets plastiques rejetés dans l’océan et peu visibles sous l’eau peuvent provoquer des morts par asphyxie. Qui dit pollution dit homme bien entendu. L’homme est en partie responsable du réchauffement climatique, on assiste à une fonte des glaciers qui rappelons-le consistent en l’habitat naturel des phoques. De plus, le phoque est relativement sensible au bruit, cela le gêne dans sa reproduction ! Il n’est pas rare non plus qu’un phoque meure suite à avoir été chahuté dans un filet de pêche…

 

Je suis indignée de voir que l’on ne prend pas suffisamment les alertes des scientifiques au sérieux. Faudra t’il attendre que le phoque soit pour ainsi dire exterminé pour réagir ? Je suis d’avis que l’on ne doit chasser que pour se nourrir et non pour exploiter une fourrure ! 

Je ne sais pas vous, mais cela me soulève le coeur de voir ses pauvres bêtes si attachantes se faire massacrer ainsi… Et que dire de ces bouchers qui les dépècent vivant ! C’est une honte !