Mais qui est donc cette catégorie de citoyens qui fait l’objet de toutes les convoitises ? Le peuple, le « populo », moi je pensais que j’en faisais partie mais je commence à en douter.

Quand je vois Marine Le Pen qui harangue une foule toute acquise à ses thèses et qui s’exclame : « peuple de France, vas-tu voter pour Sarkozy ? » et la salle qui répond un tonitruant « NON ! »,  je n’ai pas l’impression d’appartenir à ce peuple-là.  

 Les Le Pen, père et fille, près du peuple, des petits, des sans-grades ? je croyais que Jean-Marie Le Pen payait l’impôt sur la fortune (pour plus de détails vous pouvez lire ceci):  

Et maintenant, voilà notre président qui prétend être le candidat du peuple parce qu’il va dans les usines pour serrer des mains d’ouvriers et manger avec eux à la cantine. Giscard, lui, il jouait de l’accordéon et passait ses réveillons chez le « petit peuple ». On voit que la ficelle a déjà servi et n’a d’ailleurs pas très bien fonctionné si j’en crois l’élection de 1981.

J’ai compris, ils pensent l’un et l’autre que le peuple est composé d’abrutis à qui on peut raconter n’importe quel bobard. C’est d’ailleurs ce que démontre la journaliste Claire Checcaglini  dans son livre «  Bienvenue au Front – Journal d’une infiltrée » à paraitre. 

Quant à Nicolas Sarkozy, son acte de contrition ne trompe personne et il restera toujours le président du Fouquet’s, de la Rollex et du yacht prêté par Bolloré. Quand j’entends le mot « peuple », je pense à « populisme ». Marine fait croire que les pauvres votent pour elle. Si c’était vrai, elle serait élue haut la main. Elle prétend que les ouvriers votent pour elle. Mon père était un ouvrier et il n’aurait jamais voté pour un parti d’extrême droite.

Une simple question aux deux candidats "maîtres es-populo" : « En-dessous de quel revenu mensuel peut-on prétendre appartenir au peuple ? »