La crise des marchés financiers mondiaux n'est pas si négative qu'il n'y parait. En effet, la mise en faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers a du bon, si l'on peut dire…

Cette faillite relançant la crainte d'une chute de la croissance et donc des demandes en hydrocarbures, le prix du baril de pétrole continue sa baisse. Quelques jour seulement après être repassé sous la barre des 100 dollars, il s'approche d'un nouveau seuil symbolique, celui des 90 dollars.

En effet, en début de journée de mardi le brut léger américian se négociait à 91,86 dollars, alors que le Brent de la mer de Nord était lui encore plus bas, à 90,30 dollars le baril.

Désormais les analystes estiment que les cours de l'or noir pourraient se stabiliser autour des 80 ou 85 dollars le baril, ce qui équivaudrait à une chute de plus de 73% de son prix par rapport à son plus haut enregistré à 147 dollars, courant juillet.

NDLR: on entre dans une spirale déflationniste dont l'économie pourrait mettre plusieurs années à se relever…