Alors que la semaine dernière le baril de pétrole touchait ses plus bas niveaux depuis sept mois, en atteignant les 90 dollars, il a de nouveau flambé en ce début de semaine. Sur le marché New Yorkais, le baril de "light sweet crude" a connu une augmentation de son cours de plus de 16 dollars en cette journée, et de 30% en moins d'une semaine.
S'établissant désormais à plus de 120 dollars le baril, les cours de l'or noir vont de nouveau faire augmenter le prix des carburants à la pompe, alors que ceux-ci étaient en baisse régulière ces dernières semaines.
Et alors que récement la crise financière était avancée pour expliquer la baisse des cours, les craintes sur l'économie entrainant des baisses de la consommation, c'est cette même crise qui sert d'explication pour cette hausse historique. Et cette fois-ci ce serait le manque de liquidités sur les marchés qui inquièterait les investisseurs, faisant de nouveau gonfler la facture pétrolière.
C'est donc à ne plus rien y comprendre. Car un évènement utilisé pour justifier une baisse des cours boursiers, peut également servir à expliquer une hausse de ces mêmes cours. Une chose ne variera pas, c'et que c'est le consommateur qui va trinquer en dernier ressort.