Bien gentil, le père de la victime, bien gentil de n’avoir donné qu’une gifle à ce jeune délinquant de 13 ans qui se réfugie derrière son jeune age pour échapper à une justice trop mécanique et dénuée de sens moral. Bien gentil se père qui, tendant son poing dit à l’agresseur «  si tu étais un homme, je te casserais la gueule ». Bien gentil enfin ce papa d’une fillette de 4 ans, violée et qui écope de 200 euros avec sursis alors même que le violeur présumé n’est pas encore jugé et ne risque au tout et pour tout qu’une sanction éducative et un suivi socio-judiciaire. Pour finir un crime sexuel d’adulte qui ne peut pas être jugé aux assises car le criminel est assez grand pour commettre un viol mais trop jeune pour en assumer les conséquences.


 Par respect pour la victime et ses parents, la justice aurait pu être aussi lente à donner son verdict pour le « délit » commis par le père de l’enfant que pour celui du violeur qui ne passera devant une justice pour enfant que dans quelques mois.

Nous sommes scandalisé de voir que les jeunes sont de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes à commettre des agressions de tous type qui étaient jusqu’à aujourd’hui perpétrées par des jeunes majeurs ou proche de l’être. La justice qui n’est plus « juste » ne punis plus assez sévèrement nos jeunes qui profitent pleinement de leur impunité. Qui de nous, déjà anciens, se souvient de l’éducation de nos parents qui dans un cas semblable auraient réglés leur compte à cette jeunesse en dérive en leur inculquant les bonnes manières à coup de ceinturon ou de martinet. Avec nos parents on ne jouait pas aux hommes, on le devenait. A notre époque, on respectait l’instituteur, on craignait le courroux du père ou tuteur familial, on craignait la police et la justice que l’on savait moins tolérante devant certains crimes. En bref, en un temps révolu, on avait d’autres choix que se tenir à carreau et on recevait un enseignement civique qui nous permettait de faire la part des choses entre ce qui est mal et ce qui est bien. Mineur, on était encadré aussi bien à la maison qu’à l’école ce qui nous empêchait de faire des bêtises d’un autre âge. Dans un cas aussi grave que celui qui touche cette toute petite fille de 4 ans, pourquoi attendre des mois pour juger, trancher et sanctionner sévèrement un acte innommable qui n’est pas minimisé par l’âge de l’auteur. La sanction doit être immédiate, sans appel, exemplaire et diffusée dans tous les médias de façon à faire savoir, à tous, ce qu’il encoure de braver les interdits et la loi, comme jadis en place de grève.

Coté victime, une sanction rapide permettrait de tirer un trait sur une agression même si celle-ci ne peux pas s’oublier. Les parents de la victime, devraient être félicités pour avoir conservé leur sang-froid et n’avoir que giflé l’agresseur. Au lieu de déposer une plainte pour une gifle dérisoire en rapport de la faute, mieux aurait été de s’excuser pour le comportement de leur fils et de corriger, eux même leur progéniture au lieu de laisser la justice Française, se substituer à l’éducation parentale et prendre en main l’avenir, déjà bien compromis de leur enfant.