Le premier budget du quinquennat, orchestré par le nébuelux paquet fiscal, ne provoque pas l'inspiration des journalistes.

Le patchwork gouvernemental, fenétre d'une néo-droite "décomplexée", entre commission et comités de réflexion, ou l'indigence semble de mise. Les somités sombrent dans la cacophonie ambiante. Cécilia, redéfinissant le role de Première Dame de France…


Nicolas Sarkozy l'a annoncé, je veux la rupture !! Un gouvernement qui se clochardise, un cloaque ou rien ne semble agencé, chacun plongeant dans l'irrationnel, nous faisant les grâces de leurs théories fumeuses. Personne n'échappe à la règle, la rupture est consommée. La vie privée du couple présidentiel orchestre le paysage politique. David Martino, en porte parole avisé, ne prononce qu'une courte allocution, symptomatique des courants d'air parcourant l'Elysée, NO Comment… Madame Sarkozy, en apparition fantomatique, tantôt à Genève, bien souvent nulle part. La Première Dame de France devient arrogante à force de négliger son devoir. Une absence que, les attaques d'un parti socialiste moribond, n'excuse pas. Divorce ou réconciliation, peut importe, la déontologie devrait nous interdire de nous immiscer dans la confidentialité du couple. Par contre, son obstination a ne pas respecter le protocole, devient gênante. Les Français ont élu Nicolas Sarkozy. A cette époque, Cécilia était présente. Alimentant déja la chronique, par son omission d'électrice. Madame Sarkozy ne fait vraiment rien pour apaiser le climat délétère qui s'installe. Après le lupanar mitterrandien succède le vaudeville sarkozien. Le Président de la République a fait plusieurs fois, preuve d'un amateurisme, fleurant bon l'incompétence. Le bourbier gouvernemental est en passe d'absorber le sentiment de confiance, dont le peuple français a investi en le nommant à la plus haute fonction. Il faut bien se rendre à l'évidence, que la situation devient ubuesque, la France devenant la risée de l'Europe. Un volontarisme affiché ne masquant guère les insuffisances. L'incohérence devient le fil novateur de la politique d'une néo-droite, complètement désolidarisée des objectifs premiers. Le changement politique voulu par une majorité d'électeurs, las de trois décennies ou la médiocrité était de mise, ne peuvent que constater les dégâts. Le ridicule ne tue pas, heureusement il y aurait certainement une pandémie gouvernementale ! Bernard Laporte, la clef de voute, exacerbant déjà Roselyne Bachelot, en déclarant  solennellement : "Si le travail ne me convient pas, je quitterai mes fonctions".  Avec de tels propos, il valait mieux refuser le poste de secrétaire d'Etat. Une pierre de plus à l'édifice chancelant du temple sarkozien…