Après le retour à une pseudo-monarchie, nous sommes désormais sur les pas d’une transformation de la République en une dictature d’un autre genre elle aussi.
Maintenant que les élections régionales sont passées, les politiciens prennent conscience des résultats. Même si ce n’est pas pour les mois à venir, la droite principalement cherche de plus en plus comment éviter une autre claque éventuelle aux prochains scrutins pour les élus régionaux.
Certes l’abstention record est l’argument favori pour justifier une telle déroute, mais justement l’abstention est également parlant à savoir désintérêt, désaccord ou tout simplement perte de confiance en la politique française.
En analysant les résultats on ne peut s’empêcher bien sûr de remarquer une présence assez significative du Front National (FN), arrivant bien évidemment souvent parmi les trois têtes pour le second tour.
Cette montée fait peur à nos députés, à tel point qu’ils voudraient donc changer les règles des élections législatives afin de sauvegarder le maximum de sièges dans l’assemblée et en laisser le moins possible aux extrèmes.
Pour cela, ils visent une suppression des « triangulaires », à savoir trois candidats au second tour dans la mesure où les trois premiers atteignent un minimum de voix pour y prétendre.
C’est par cette technique que les députés des deux principaux partis (PS et UMP), arrivant pour ainsi dire toujours en première ou seconde position, tentent de défendre leurs places. Ainsi en éliminant le troisième candidat dans le cas du FN surtout, ils se protègent totalement et ne laissent donc qu’une très faible chance à ces autres partis de pouvoir faire une « percée » dans l’assemblée alors que c’est la volonté d’un nombre logiquement important de leurs partisans.
Comme le dira probablement Jean-Marie le Pen ou son futur successeur, ce n’est qu’un moyen de plus pour empêcher le Front National de s’exprimer et de tenter de le radier de la politique en l’étouffant ou en lui coupant l’herbe sous le pied.
Que l’on soit pour ou contre le FN ou autre parti qui arrive en troisième position, si cette manœuvre a effectivement cet objectif d’étouffer le parti, c’est en quelque sorte étouffer la parole des citoyens qui auront voté pour eux, et donc nier la volonté du peuple.
Nier la volonté du peuple, ou du moins étouffer sa parole, ce n’est plus agir pour le peuple mais contre le peuple et dans leurs intérêts.
Cette pensée n’est alors ni plus ni moins qu’un pseudo régime de dictature corrompue avec deux têtes : PS et UMP, le tout sous les appellations de République et de démocratie !
Pour sauvegarder leurs acquis là, ils savent s’entendre !
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