Italie-Paraguay.

Sous une pluie battante la Squadra Azzura a eu toutes les peines du monde face à une valeureuse équipe du Paraguay.

On comprend mieux que dans les éliminatoires en Amérique du Sud le Paraguay a battu le Brésil et l’Argentine.

L’Italie a donné l’impression d’une domination, plus illusoire que réelle. Une première mi-temps ou le portier paraguayen Vilar n’a pas eu l’occasion de se mettre en valeur.

Finalement sur un coup-franc c’est le Paraguay qui va trouver la solution, d’un coup de tête rageur d’Alcaraz, laissant Buffon sans réaction.

D’ailleurs le portier italien, victime d’une sciatique, cédera sa place à Marchetti.

Une entrée en matière mi-figue mi-raisin, mais avec l’équipe transalpine c’est pratiquement une coutume, donc il est bien difficile de juger les Italiens.

Certes malgré l’égalisation de De Rossi, après un corner et une sortie hasardeuse de Vilar, l’Italie a paru manquer d’imagination. De là à affirmer que l’absence du maître à joueur Pirlo s’est fait cruellement sentir, il n’y a qu’un pas….

Le Paraguay possède cette faculté de ralentir le jeu tout en plaçant des banderilles. Dommage que l’équipe Sud-Américaine a joué avec le frein à main, je reste persuadé qu’au vue de la qualité de l’attaque de cette équipe, elle aurait pu parfaitement remporter cette rencontre.

L’Italie est prenable dans les matchs de poule, mais dès les éliminations directes, présente un tout autre état d’esprit, bien plus difficile à manœuvrer…

Un joueur m’a particulièrement impressionné dans cette rencontre, le milieu Paraguayen Vera. Une débauche d’énergie ahurissante, cet homme possède une très grosse cylindrée sous le capot !

Une belle équipe qui ne devrait pas être facile à bousculer. Plus qu’une révélation on peut déjà parler d’une confirmation.

Affaire à suivre.

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