Le nouvel eldorado des footballeurs

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Il est des destinations qui parfois laissent rêver, des clubs qui font saliver bon nombres de nos footballeurs et des plans de carrières qui semblent tout tracés. Depuis des décennies, le marché des transferts se concentrent pour les vedettes ou joueurs de renom sur des destinations « classiques » telles que sont les 5 voir 7 grands championnats de la vieille Europe comme l’Angleterre et sa mythique Premier League, l’Espagne et sa liga, l’Italie et le Calcio, l’Allemagne et la Bundesliga ou dans une moindre mesure la France et le Ligue 1. Nous pouvons même rajouter à cela le Portugal et les Pays Bas qui bien qu’ils soient moins médiatisés, sont des championnats d’un vrai niveau technique.


Pour autant ce « monopole » de fond économique et humain se voient titiller depuis quelques temps par des nations émergentes du Football et des Championnat en quêtes de renom et de reconnaissances médiatique. Des nations qui il y a encore quelques années avaient pour rôle celui de vivier de futures talents brut du gotha Européen et de laboratoire pour les Grandes nations et leur championnat. Aujourd’hui ces « petits » championnats ont décidé eux aussi de venir chercher leur part du gâteau en se faisant l’aimant de joueurs en quête de rebond dans leur carrière ou encore de confiance, voir de médiatisation supplémentaires et même pour certain d’entre eux de temps de jeu.

Doit on alors parler de nouvel Eldorado pour nos footballeurs qui tels de pionniers vont chercher leur or non pas en Californie mais du côté de l’Est Européen et pour les plus pointilleux à l’Est de la vielle Europe politique.

 

Parmi ces nations émergentes on dénote certains pays pour le moins surprenant comme notamment l’Ukraine et la Russie, qui commencent à prospecter nettement à l’Ouest après des années de prospections dans les pays de l’ex Union Soviétique. Une ouverture au monde qui se fait pas à pas mais qui commence à porter ses fruits avec notamment des équipes comme le Dynamo de Kiev, le Shaktar Donetsk, le Zénith Saint Pétersbourg ou encore les équipes de Moscou.

D’autres pays eux aussi qui jusqu’à présent se contentaient de « prospecter » en interne et ont commencé à faire leurs « courses » du côté des joueurs de second ordre ou en fin de cycle du gotha Européen (comme notamment la Grèce, la Turquie, le Quatar et un pays qui, je le sais n’est pas à l’est mais complètement à l’ouest, mais qui a malgré tout le mérite de faire avec les mêmes grands principes, à savoir les États Unis avec la MLS).

 

Comment ces championnats arrivent ils à faire venir les joueurs des grands championnats?

 

Il faut savoir une chose : c’est que parmi les équipes les plus actives sur le marché des transferts, nous nous apercevons que les équipes régulièrement représentées sur la scène Européenne trustent les premières places à l’instar d’équipes comme Galatasaray, le Besiktas, Fenerbahçe, l’Olympiakos, le Panathinaikos notamment.

Ces équipes ont donc pour elles, une jolie vitrine sur l’Europe permettant à certains joueurs en manque de reconnaissance d’être vus sur les plus grandes pelouses au moins une fois par semaine (lors de la Ligue Europa et surtout lors de la prestigieuse Ligue des Champions).

Qui plus est, nos héros déchus, ont pour eux le fait d’arriver avec une étiquette de star dans des championnats en manque médiatiquement d’étoiles pour les faire briller. Bien que je sois d’accord ces championnats sont composés à l’avance de très bons joueurs locaux, qui eux par contre mériteraient très largement de voir les regards des grands quotidiens se poser sur eux.

Indirectement, lorsque les joueurs de l’Ouest arrivent dans des clubs de l’Est, ceux ci sont composés de joueurs aux faibles valeurs marchandes. Et donc les clubs sont en mesure de pouvoir payer plus gracieusement les nouveaux arrivants afin de pallier à leur exigences financières et favoriser leurs chances d’arriver dans des championnats qui pourtant sont moins médiatisés.

 

Est un réel tremplin pour les joueurs exilés?

 

Cette nouvelle chance qui s’offre à ces joueurs en manque de confiance ou de temps de jeu, peut effectivement s’avérer être un choix payant. Certains joueurs profitent de ces exodes exotiques tels des tremplins vers une seconde carrière (comme ce fut notamment le cas pour Franck Ribery, qui il y à quelques années, après avoir suscité les curiosités du côté de la Lorraine, s’en allait faire vibrer les foules dans le Bosphore, avant de revenir triomphant sur la Canebière et de prendre son envol (du moins au début) du côté de Munich…) Même constat pour Nicolas Anelka qui, après un envol spectaculaire à Arsenal, alla cirer le banc de touche du Real Madrid, avant de se morfondre au PSG, ou de complètement rater les chances qui lui étaient données à Liverpool ou Manchester City, Il s’exila en Turquie du côté de Fenerbahce pour mieux rebondir et retrouver avec brio la premiere league et Bolton, où ses résultats lui permirent de signer quelques mois plus tard dans l’un des plus grands clubs du monde, à savoir Chelsea.

Autre situation un peu différente, celle du Brésilien Rivaldo qui, champion du monde avec le Brésil en 2002 et après un passage mitigé au grand Milan AC, retourna au pays pour mieux revenir en Europe du côté du Pirée puis de Athènes. Celui ci cependant ne rebondira pas en Europe de l’Ouest et actuellement il joue en Ouzbékistan. Celui ci étant en fin de carrière, ces choix sont cependant plus « logiques » que ceux précédemment cités.

Autre exemple celui de Edouard Cissé qui, après une période notamment très remarquée sur le plan Européen avec l’AS Monaco au début des années 2000, s’en retourne dans « son » club du PSG pour un échec plus ou moins retentissant, l’obligeant donc à aller chercher du temps de jeu du côté de Istanbul (avant de revenir tel une sentinelle du milieu de terrain pour offrir un doublé aux Marseillais).

 

Et cette saison?

 

Cette saison après la belle année de l’attaquant Djibril Cissé au Panatinaïkos, avec à la clé un doublé et un titre de meilleur buteur où il inscrit 29 buts en 46 matchs, de nombreux frenchies ou joueurs de Ligue 1 (voir ancien joueur de Ligue 1) ont commencé à « migrer » vers la méditerranée et notamment la Grêce et la Turquie.

Des joueurs comme par exemple, Sydney Govou qui après avoir fait toute sa carrière à Lyon s’en va rejoindre son copain Cissé à Athenes, ou encore Modesto et Mirallas du côté de l’Olympiakos, voir Papa Bouba Diop l’ancien lensois qui lui préfèrera l’AEK Athènes. Et ce n’est pas tout car hormis la Grèce, la Turquie a aussi son lot d’arrivants. Comme par exemple Lorik Cana qui rejoindra Galatasaray ou la star Portugaise Quaresma, qui lui s’en va compter du côté de Besiktas.

Qui plus est, les équipes de ces championnats dit « mineurs » continuent leur prospection eu Europe de l’ouest car de nombreuses autres fuites ou propositions sont énoncées ces derniers jours dans la presse sportive Française comme par exemple Rothen et Boumsong voir Akalé au Pana, Pino à Galatasaray, Guti à Besiktas, A.Capoue vers Kayserispor, Camoranesi vers la Grèce lui aussi, etc…

 

Alors certes, parmi toutes ces annonces, il y a peu de chances que tous ses joueurs signent en Grèce ou en Turquie. Mais il y a encore quelques années, il était peu fréquent de voir autant de rumeurs (car pour le moment nous parlons de rumeurs) vers ces destinations « exotiques ».

La preuve donc que ces pays émergents ont décidé eux aussi de passer à l’offensive concernant leur recrutement et la promotion de leur championnat.

 

Alors question, cette nouvelle philosophie économique mis en place par ces championnats paradisiaques est elle viable à terme?

Ces équipes ont elles réellement un intérêt à accueillir des joueurs en manque de temps de jeu dans les grands clubs pour faire partie du gratin Européen du Football?

 

Une chose est sûre, ces championnats, autrefois cibles des plus grands équipes mondiales, qui, tels des pilleurs de talents, venaient faire leur marché parmi nos championnats mineurs, ont décidé de riposter et de s’ouvrir plus largement à l’Europe du Football en allant, eux aussi, à la conquête de l’Ouest.