Le nouveau syndicat tunisien tiendra-t-il ses promesses ?

 

L’Union Nationale des Journalistes Tunisiens vient de voir le jour. Elle supplante l’Association des Journalistes Tunisiens (AJT) dont personne ne va déplorer la disparition. Fondée il y a plus de quarante ans, l’AJT est connue pour ses liens étroits avec le régime tunisien liberticide. Le paysage médiatique tunisien serait-il en train de changer ?

« La résistance à un pouvoir hostile à la liberté de la presse est en train de gagner du terrain », a confié à APN Kamel Labidi, expert tunisien des médias.

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), qui siège à Bruxelles, a salué la création de ce nouveau syndicat. D’autant plus qu’il coïncide avec la fin de l’interdiction du site internet de la FIJ en vigueur depuis deux ans. « Il s’agit d’une réforme historique. Le journalisme tunisien a l’occasion d’un nouveau départ dans un pays où les journalistes ont trop longtemps souffert. » a déclaré Aidan White, le Secrétaire Général de la FIJ.

Faut-il partager cet optimisme ? Indubitablement parce que plus de la moitié des neuf membres du comité de direction du nouveau syndicat, élus le 13 janvier  par les 400 journalistes qui ont souscrit à sa création, faisant suite à la dissolution de l’AJT, sont réputés pour leur indépendance et leur courage. « Neji Bghouri est arrivé en tête avec 215 voix », a indiqué Rachid Khechana, rédacteur en chef du quotidien Al Mawkef, à APN.

« Un ancien de la défunte AJT, Neji Bghouri, journaliste au quotidien public Assahafa, avait été écarté en 2005 de sa direction pour avoir boycotté le rapport officiel sure l’état de la presse et proposé une version plus fidèle à la réalité », rappelle le rédacteur en chef du journal du Parti Démocratique Progressiste (PDP) tunisien.

« Visiblement, les jeunes journalistes tunisiens avaient besoin de nouveaux visages. Il s’agit en fait d’un vote sanction puisque les candidatures les plus proches du pouvoir ont été éliminées », commente Khechana. Et finalement, c’est peut-être là que résident la surprise et l’espoir d’un nouveau paysage médiatique en Tunisie.

«  La jeune génération de journalistes ne s’est pas laissée allécher par les vaines promesses d’améliorations des conditions sociales dont on la berce depuis un bon moment», a estimé Khechana.

 

L’Union Nationale des Journalistes Tunisiens vient de voir le jour. Elle supplante l’Association des Journalistes Tunisiens (AJT) dont personne ne va déplorer la disparition. Fondée il y a plus de quarante ans, l’AJT est connue pour ses liens étroits avec le régime tunisien liberticide. Le paysage médiatique tunisien serait-il en train de changer ?

« La résistance à un pouvoir hostile à la liberté de la presse est en train de gagner du terrain », a confié à APN Kamel Labidi, expert tunisien des médias.

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), qui siège à Bruxelles, a salué la création de ce nouveau syndicat. D’autant plus qu’il coïncide avec la fin de l’interdiction du site internet de la FIJ en vigueur depuis deux ans. « Il s’agit d’une réforme historique. Le journalisme tunisien a l’occasion d’un nouveau départ dans un pays où les journalistes ont trop longtemps souffert. » a déclaré Aidan White, le Secrétaire Général de la FIJ.

Faut-il partager cet optimisme ? Indubitablement parce que plus de la moitié des neuf membres du comité de direction du nouveau syndicat, élus le 13 janvier  par les 400 journalistes qui ont souscrit à sa création, faisant suite à la dissolution de l’AJT, sont réputés pour leur indépendance et leur courage. « Neji Bghouri est arrivé en tête avec 215 voix », a indiqué Rachid Khechana, rédacteur en chef du quotidien Al Mawkef, à APN.

« Un ancien de la défunte AJT, Neji Bghouri, journaliste au quotidien public Assahafa, avait été écarté en 2005 de sa direction pour avoir boycotté le rapport officiel sure l’état de la presse et proposé une version plus fidèle à la réalité », rappelle le rédacteur en chef du journal du Parti Démocratique Progressiste (PDP) tunisien.

« Visiblement, les jeunes journalistes tunisiens avaient besoin de nouveaux visages. Il s’agit en fait d’un vote sanction puisque les candidatures les plus proches du pouvoir ont été éliminées », commente Khechana. Et finalement, c’est peut-être là que résident la surprise et l’espoir d’un nouveau paysage médiatique en Tunisie.

«  La jeune génération de journalistes ne s’est pas laissée allécher par les vaines promesses d’améliorations des conditions sociales dont on la berce depuis un bon moment», a estimé Khechana.

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