D'après une récente enquête effectuée par l'Unedic et révélée dans le journal Les échos, le nombre de chômeurs sanctionnés entre 2005 et 2006 aurait triplé, le nombre de peines prononcées passant ainsi de 7200 à 24800 …


En effet dans le cadre de la réforme du contrôle des chômeurs mis en place en 2005, le nombre des peines a explosée. Mais cette hausse des peines n'est pas due contrairement à ce que l'on pourrait penser à une hausse des contrôles effectués, mais plutôt à une plus grande sévérité de l'Etat et une plus grande exigence. En effet la plupart des peines correspondent majoritairement à des absences aux entretiens, à des refus d'emploi ou de contrats d'apprentissage ou encore des peines pour des déclarations mensongères. Ainsi ces peines toucheraient 2% des personnes touchant une indemnité chômage aujourd'hui au nombre de 1,7 millions et les sanctions peuvent aller d'une simple exclusion temporaire à l'indemnité chômage (29% des cas) à l'exclusion définitive (2,7% des cas). Enfin le taux de sanction des dossiers suspectés d'avoir commis une faute est passé de 18% à 57%. Outre l'étude, il faut noter que dans la mesure où les fiches des personnes sanctionnées sont supprimées des fichiers de l'ANPE, on peut donc conclure que le nombre de fiches supprimées a été multiplié par trois durant cette année, autant des personnes qui ne sont pas répertoriées dans le fichier des chômeurs ….