Les forces armées révolutionnaires de Colombie, qui se sont rendues célèbres avec l'enlèvement d'Ingrid Betancourt, méritent plus que jamais le nom de terroristes selon le H.R.W. (Human Right Watch), le Haut-Commissariat aux droits de l'homme.

Rien que l'enlèvement et l'assassinat de civils, non impliqués dans le conflit les opposant au gouvernement colombien, sont une atteinte monstrueuse aux droits de l'homme qui ne peuvent leur être pardonnés. C'est pour cela que le H.R.W. est opposé à un quelconque échange humanitaire entre les terroristes des FARC prisonniers et des otages civils. Les soi-disant guérilleros doivent tous être jugés.

Mais le pire, selon le H.R.W. c'est que les FARC ont augmenté leurs utilisations des mines antipersonnel malgré leur promesse faite en 2001 de ne plus faire usage de ce type d'armes totalement interdites.

D'après le Haut-commissariat aux droits de l'homme, les FARC ont augmenté de plus de 1000 % l'utilisation de ces armes qui tuent ou mutilent la population colombienne de manière indiscriminée : « l'utilisation des mines antipersonnel et d'autres armes semblables par la guérilla des FARC mutile le peuple colombien qu'ils prétendent défendre. Les FARC mutilent, rendent aveugles ou massacrent des civils colombiens qui ne participent en aucune manière au conflit armé, le plus souvent des agriculteurs, des indigents ou les enfants de ceux-ci. Juridiquement et moralement, aucune excuse ne peut justifier l'utilisation de telles armes qui tuent sans discernement et de manière brutale. À cause de l'utilisation de ces armes, les FARC on fait de la Colombie le pays comptabilisant le plus de victimes des mines antipersonnel, atteignant aujourd'hui le chiffre impressionnant d'une victime chaque jour… le plus souvent un enfant. »

Il serait temps que les FARC recouvrent la raison et arrêtent ces pratiques qui les mettent au ban de la société.