Notre modèle social, qui a longtemps été une référence dans les décennies passées est actuellement très largement remis en cause, avec la politique de rigueur enclenchée par le gouvernement actuel. Après le coup de canif fait au versement des allocations familiales, c’est maintenant le montant des remboursements de soins qui est à l’étude pour renflouer les déficits actuels.
Quand on parle de « modèle social français », on fait tout de suite référence aux acquis sociaux obtenus de longues luttes depuis 1945, avec la mise en place de la sécurité sociale et les avantages octroyés aux salariés en matière de durée du travail et de congés payés. Or actuellement, on se rend très bien compte que les politiques néo libérales actuelles remettent en cause tous ces acquis avec l’ouverture européenne et le contexte de mondialisation.
Que restera t-il de ce principe d’universalité prôné par nos ainés en 1945, qui avait l’avantage en matière de soins de rembourser tout le monde de la même manière, qu’il soit riche ou miséreux.
On commence en France à envisager de verser les allocations familiales en fonction des ressources des ménages en versant moins lorsque les revenus d’un foyer, dépassent 5 000 euros. Que va devenir notre politique familiale, qui a longtemps été considérée comme un modèle et permettait à la France d’avoir un des meilleurs taux de fécondité ?
Et maintenant, on parle de rembourser les soins médicaux en fonction des revenus, de façon à aider davantage les malades les moins fortunés et faire payer les plus aisés. On peut déjà se rendre compte qu’actuellement de plus en plus de médicaments ne sont plus remboursés et que les malades doivent très souvent payés une part financière importante pour se soigner.
Certains pays européens, tels la Suède, la Suisse, les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique, avec la mise en place soit d’un système de franchise qui prend en compte les revenus dans le remboursement des soins médicaux soit d’un système de plafonnement des dépenses de santé.
Dans de telles conditions, il ne sera plus nécessaire de baser le financement notre système de santé français sur des cotisations sociales, mais sur l’impôt sur le revenu, mais c’est là un changement radical qui aura du mal à se faire. Ne serait-il pas préférable de faire davantage d’efforts en matière d’économie des dépenses de santé avec une gestion beaucoup plus rationnelle ? Vaste programme…..
[quote]Dans de telles conditions, il ne sera plus nécessaire de baser le financement notre système de santé français sur des cotisations sociales, mais sur l’impôt sur le revenu, mais c’est là un changement radical qui aura du mal à se faire. Ne serait-il pas préférable de faire davantage d’efforts en matière d’économie des dépenses de santé avec une gestion beaucoup plus rationnelle ? Vaste programme[/quote] Un programme pas tres clair et tres « wishfullthinking »
Les deux couts majeurs du systeme de santé sont, les maladies dues à la vieillesse (et la fin de vie) et ceux dus à la l’explosion demographique par la fécondité; réduire les depenses de santé, c’est comme au R-U, limiter les analyses, et soins apres un certain age (75 ou 80 ans, j’ai oublié), supprimer les allocations enfants à partir d’un certain revenu, ou à partir du 3e enfant.
En Allemagne, beaucoup de personnes agees ont une retraite faible; par solidarité, ils obtiennent une couverture quasi gratuite, au detriment de nos impots; mais cela ne nous pose pas de probleme; ils ont financé nos études par leur travail et leurs impots.
Cependant, les medicaments et les soins sont 30% plus chers qu’en France; on pourrait faire là des economies; mais les labos pharmaceutiques sont trop puissants
Faites moins d’enfants!