Un plan d’épargne pour logement social (P.E.L.S) est listé dans les objectifs financiers et sociaux de l’exercice 2011 par l’Etat Marocain .
En effet, le Ministère des Finances en collaboration avec la Caisse de Dépôts et de Gestion (CDG) et la Caisse d’Epargne Nationale ont lancé une étude pour l’établissement d’un P.E.L.S qui répondra aux caractéristiques financières et sociales du citoyen marocain et concernera les logements sociaux tel que les appartements économiques.
L’objectif étant de trouver une formule de financement optimale qui permet de doter chaque marocain d’un logement social avec un prix convenable tout en évitant les taux d’endettement très élevés qui représentent le principal inconvénient des prêts immobiliers et en s’adaptant avec les capacités financières des diverses catégories des futurs bénéficiaires des contrats d’épargne.
La contribution des bénéficiaires de ces contrats se fera donc via les instituions financières (qui ont pour rôle de veiller sur l’équilibre et l’exécution du Plan) et ce en concentrant leurs efforts dans une première étape sur l’épargne. Cette dernière sera récompensée par des revenus qui bénéficieront d’un avantage fiscal à côté du taux d’épargne qui devra être attractif.
A noter que l’étude du P.E.L.S sera effectuée par le cabinet international ERNST & Young et que c’est le Crédit Immobilier et Hôtelier qui est nommé pour la consultation au niveau technique.
Dans l’attente de sa mise en exécution, les marocains ne peuvent qu’espérer que ce P.E.L.S sera comme celui existant en France et portera d’importantes contributions au niveau des taux d’intérêt d’épargne et de prêt et aussi au niveau de la fixation des règles des contrats, notamment la durée d’épargne et la prise en compte des intérêts acquis dans la détermination du montant du prêt à octroyer dans l’avenir.
Bonjour
60% des marocains oeuvrent en auto construction afin d’avoir leur maisons pour rappel. D’ou la mauvaise qualité souvent, ils visent le prix présent plus que la pérenisation du bien.
Le PELS visera certainement plus la classe sociale intermédiaire qui émergent depuis des années au maroc avec son émergeance économique. Classe nouvelle qui devra elle s’endetter pour avoir un petit chez soit.
Maintenant vu le niveau des salaires au maroc et face au crédit, financer un bien représente une quasi impossibilité pour beaucoup sans un apport conséquent. Les vraiment trés bas socialement parlant ne peuvent accéder à des achats de logement, il faut aussi des conditions de garantie en échange et pour rappel les gens officiellement déclarés au niveau professionnel sont trés peu, un peu plus de 2 millions de gens sont déclarés à la CNSS (caisse de sécurité sociale) sur 36 millions d’habitants…
Pour rappel aussi au maroc il n’y a pas de grands ensembles géréer de manière locative comme HLM, la location reste chère pour les travailleurs s’ils désirent avoir un logement digne, souvent ils restent chez les parents ou alors par force et éloignement s’aglutines dans des pièces parfois délabrée dans les villes ou les vielles médinas.
La location est à risque au maroc pour les marocains, les propriétaires préférents des étrangers afin de mieux garantir le paiement.
LEs banques ont privilégié aussi les promoteurs immobiliers depuis des années alors qu’il manquait 1.000.000 de logement sociaux (prévu pour les 10 années qui arrivent), mais désormais elle privilégie les prêts afin aussi de répondre aux besoins nouveaux des promoteurs, qui depuis deux ans et aprés négociation avec l’état abandonne les logements de standings pour trangers depuis la crise de 2008…. les étrangers ne veulent plus acheter aussi cher qu’en france pour des produits de mauvaise qualité, malgré une demande encore trés forte…
Salutations
PH