Par : Khadija El Issaoui

Nombreux sont les pays en développement dont l’attitude à l’égard des investisseurs étrangers a longtemps été marquée par une grande méfiance. À partir des années 90, une tendance nouvelle s’est annoncée en faveur des stratégies d’accueil des capitaux étrangers. Ce changement radical est au c?ur de la problématique de l’attractivité. Il coïncide avec l’apparition d’une guerre acharnée entre les pays pour attirer le capital étranger. Comment séduire les firmes multinationales est devenue une question centrale dans les politiques économiques des pays en développement. Pourquoi ces pays s’efforcent-ils d’attirer les entreprises étrangères ? D’une manière générale, l’arrivée massive du capital étranger est considérée comme une solution efficace des pays ayant des difficultés macro-économiques telles qu’une large insuffisance de l’épargne intérieure, des taux de chômage élevés, une grande pauvreté et une incapacité d’acquisition des nouvelles technologies.

Dans le cas marocain, la contribution des Investissements Directs Etrangers (IDE) à l’investissement global s’est améliorée, passant d’une moyenne annuelle de 1,36% entre 1970 et 1990 à 12,39% entre 1991 et 2005. Quant à la part des IDE dans la richesse nationale, le Maroc a réalisé une progression importante entre 1990 et 2006. Le stock d’IDE accueillis par le Maroc rapporté au PIB s’élevait en 2006 à 52% contre seulement 9,7 % en 1990. De ce point de vue, si le Maroc dépasse largement l’Algérie (8,9% du PIB) et l’Egypte (36,4 % du PIB), il souffre encore d’un certain retard face à des pays comme la Tunisie (71% du PIB). En effet, il semble que le capital étranger demeure insuffisant pour soutenir la croissance et la diversification nécessaire de l’économie marocaine comme le confirme l’examen de la politique de l’investissement au Maroc élaboré par la CNUCED en 2007. D’où la nécessité de s’interroger sur les caractéristiques des facteurs d’attractivité de l’économie marocaine ainsi que sur les recommandations nécessaires pour attirer durablement l’investisseur étranger.

Par : Khadija El Issaoui

Nombreux sont les pays en développement dont l’attitude à l’égard des investisseurs étrangers a longtemps été marquée par une grande méfiance. À partir des années 90, une tendance nouvelle s’est annoncée en faveur des stratégies d’accueil des capitaux étrangers. Ce changement radical est au c?ur de la problématique de l’attractivité. Il coïncide avec l’apparition d’une guerre acharnée entre les pays pour attirer le capital étranger. Comment séduire les firmes multinationales est devenue une question centrale dans les politiques économiques des pays en développement. Pourquoi ces pays s’efforcent-ils d’attirer les entreprises étrangères ? D’une manière générale, l’arrivée massive du capital étranger est considérée comme une solution efficace des pays ayant des difficultés macro-économiques telles qu’une large insuffisance de l’épargne intérieure, des taux de chômage élevés, une grande pauvreté et une incapacité d’acquisition des nouvelles technologies.

Dans le cas marocain, la contribution des Investissements Directs Etrangers (IDE) à l’investissement global s’est améliorée, passant d’une moyenne annuelle de 1,36% entre 1970 et 1990 à 12,39% entre 1991 et 2005. Quant à la part des IDE dans la richesse nationale, le Maroc a réalisé une progression importante entre 1990 et 2006. Le stock d’IDE accueillis par le Maroc rapporté au PIB s’élevait en 2006 à 52% contre seulement 9,7 % en 1990. De ce point de vue, si le Maroc dépasse largement l’Algérie (8,9% du PIB) et l’Egypte (36,4 % du PIB), il souffre encore d’un certain retard face à des pays comme la Tunisie (71% du PIB). En effet, il semble que le capital étranger demeure insuffisant pour soutenir la croissance et la diversification nécessaire de l’économie marocaine comme le confirme l’examen de la politique de l’investissement au Maroc élaboré par la CNUCED en 2007. D’où la nécessité de s’interroger sur les caractéristiques des facteurs d’attractivité de l’économie marocaine ainsi que sur les recommandations nécessaires pour attirer durablement l’investisseur étranger.

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