Le marché de l’occasion des jeux video : un fléau pour les éditeurs ?

Tout les joueurs le savent : acheter d’occasion est beaucoup plus avantageux d’un point de vue financier.

Cela fait déjà longtemps que les enseignes spécialisées s’y sont mis, chacune ayant son « argus » de reprise. Ajoutés à internet et ses nombreuses boutiques, on obtient un marché de l’occasion très fourni et facilement accessible.

Mais les éditeurs ne voient pas ces reventes de jeu d’un bon oeil (en effet, ils ne touchent pas de commission sur ces ventes), et chacun tente de trouver la bonne méthode pour pousser les consommateurs a acheter « neuf »

Petite présentation de ces différentes méthodes


  1. Le DRM

Les DRM ou Digital Rights Management (comprenez par la Gestion Des Droits Numériques) sont l’une des plus anciennes méthodes.

Mise en place pour endiguer le piratage, ces DRM sont aussi très contraignant pour le marché de l’occasion. En effet, lorsqu’un jeu est lié à un compte, il devient impossible à revendre ! Ces DRM sont souvent très handicapants pour le joueur ! Ubisoft a mis en place un système qui oblige le joueur à conserver une connexion internet pour pouvoir jouer ! Imaginez, vous êtes en pleine partie D’Assassin’s Creed 2 quand vous perdez votre connexion internet : vous voilà reparti au début de la mission…

 

  1. Le jeu en ligne

De nos jours, de plus en plus de jeux proposent un mode multijoueurs. C’est souvent ce mode qui fait une grande partie de la durée de vie du jeux et il est donc normal qu’il soit très prisé par les joueurs.

Pour endiguer ce « fléau » qu’est l’occasion sur ce terrain, c’est Electronic Arts qui a ouvert le bal. En effet, tout les jeux EA Sports 2011 (FIFA 11, Tiger Wood’s 2011…) Seront munis d’un code a usage unique permettant de déverrouiller le mode en ligne.

Ainsi, si le jeu est vendu et que le code a été utilisé par l’ancien propriétaire, il faut de nouveau ouvrir le porte monnaie pour en obtenir un nouveau (ils seront vendus à environ 10€ l’unité)

 

  1. Les contenus téléchargeables

C’est à la mode en ce moment : les éditeurs vendent des jeux non terminés et proposent par la suite des DLC (Downloadable Content = Contenu Téléchargeable)

Le but : consommer encore une fois… Je prends l’exemple de Prince Of Persia, l’opus sortit en 2008. Le jeu était vendu sans « fin » a proprement parlé et quelques mois plus tard, un épilogue était proposé au prix de 10€! Vous êtes donc obligés d’acheter ce contenu si vous voulez savoir le fin mot de l’histoire, que vous l’ayez acheté neuf, qu’on vous l’ai prêté ou bien que vous l’ayez acheté d’occasion !

 

  1. Les contenus exclusifs

Proposer des contenus exclusifs est très populaire chez les éditeurs. En effet, si vous réservez un jeux, vous avez le droit a une nouvelle arme ou encore a une tenue exclusive… Par exemple, si on precommande le prochain « Medal Of Honor » d’EA, on obtient une occasion de jouer au jeux en avant première ! Astucieux non ?

Autre exemple, qui combine deux méthode : si on achète Alan Wake, le titre de Microsoft, neuf on trouve un petit coupon permettant de télécharger le premier DLC gratuitement.

Ainsi, vous achetez le jeu neuf, vous avez un morceau du jeu en plus gratuitement. Vous avez acheté le jeu d’occasion, vous devez repasser à la caisse pour obtenir ce DLC…

 

    Conclusion

Je viens de vous présenter quatre des principaux moyen mis en œuvre par les éditeurs de jeux vidéo pour engranger un maximum d’argent ! Vous vous demandez donc si ce marché « parrallèle » est voué à disparaître ? Eh bien je pense que non… Tant que les joueurs achètent en occasion et refusent de télécharger les DLC vendus au prix fort par les editeurs le marché de l’occasion persistera !

Et vous, qu’en pensez vous ?!

6 réflexions sur « Le marché de l’occasion des jeux video : un fléau pour les éditeurs ? »

  1. Les éditeurs de jeux ont du soucis à ce faire, surtout que les jeux téléchargeables sont de plus en plus exploitables !
    Il suffit de cracker sa console et le tour est joué, les jeux sont gratuits …
    Qui ne le fait plus ?

  2. V14 vous rendez-vous compte combien ce que vous dîtes est choquant?
    Donc vous êtes pour le piratage.
    Vous êtes pour que des équipes de plus de 100 personnes se tuent à la tâche pendant des semaines, travaillant de 7 h à 22 h, pour qu’au final les gens piratent les jeux et que leur travail ne soit pas rémunéré. Belle mentalité. En piratant les jeux vous incitez donc à l’exploitation et et l’esclavagisme car les éditeurs vont mettre encore plus de pression sur les développeurs afin de pouvoir payer les salaires. Mais, par pur égoïsme, vous vous en moquez tant que vous ne payez rien…

  3. enguy doucement mon gars tu c’est nous tout se que on voit c’est que avec tout les dlc que sorte tout c’est gros patron pourrie au lieux acheter un jeux a 70 euros en faite sa te reviens plutôt a 85 euros alors les équipe de travail tu vois nous on en a rien a battre

  4. anti-EA> Il y a une solution très simple: il ne faut pas acheter les jeux qui sortent pas finis et qui proposent un contenu téléchargeable payant. Comme ça les éditeurs comprendront qu’un jeu doit sortir avec un contenu suffisant et non minimaliste.
    J’achète très peu de jeux car:
    1) déjà 95 % des jeux qui sortent sont soit à destination des petits, soit débiles
    2) le rapport qualité/prix ne m’intéresse pas

    Cela ne m’empêche pas pour autant de jouer à énormément de jeux, souvent des jeux anciens que je n’avais pas pu faire à l’époque de leur sortie.
    Rien à foutre des graphismes en HD ou autre si, au final, le jeu est vide et cher!

  5. Le fléau c’est les jeux eux même, le nom jeux déjà à la base amen les enfants a faire qu’une chose dans leur vie jouer jouer jouer, j’imagine moi et ma campagne travaillant dans mon domicile et mes enfants sur une playstation devant la télé, c’est un truc que je réalise jamais et qui ne se réalisera jamais, je vais vexé certain mais beaucoup de parents croient ou on leur fait croire que de rendre heureux un enfants c’est de lui offrir ce genre de plaisir mais c’est complètement faux et déstructisse de vie et d’avenir, car le mot jeux est l’inverses de responsabilité et ne peut préparer un enfant a vivre la vie si difficile si on l’instruit dans un seul monde de jeu !!!

  6. Le jeu fait partie de cette distraction offerte à l’homme pour le détourner de sa [u]réelle participation[/u] à la Vie. Nous sommes envahis par le « distrayant » par l’offre sans limite de loisirs. Je préfère quant à moi prendre mes petits enfants et partir en balade avec eux, leur montrer la nature, discuter avec eux que de les voir assis les yeux scotchés sur un écran.

    En tant que grand-mère je sais que jamais je n’achèterai le moindre jeu qu’il soit neuf ou d’occasion. S’ils s’ennuient après l’école, on peut les inscrire dans un club sportif ou autres activités où ils pourront partager avec leurs semblables. L’écran isole on doit absolument combattre cette forme d’aliénation.

    On peut aussi apprendre à nos enfants à apprécier les livres. C’est notre responsabilité en tant que parents. Bientôt on intégrera les jeux directement dans les cerveaux et on ne trouvera personne pour s’en offusquer.

    Dom22

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