Le maïs pour faire de l’essence: Mauvaise idée

Comme nous pouvons le constater, notre environnement est en grand danger. Plusieurs pensent que ce n’est pas alarmant, d’autres pensent qu’il faut agir maintenant ou la situation va être sans retour. L’un des gros facteurs de la pollution est le CO2  qu’on produit avec nos consommations d’essence. Le pétrole est une source épuisable et qui pollue grandement.

Alors certains experts se sont penchés sur ce problème. Ils ont essayé de trouver une source pour fabriquer de l’essence non polluant. Ils ont trouvé que le maïs serait une bonne solution pour fabriquer de l’essence. À première vue, tout porte à croire que c’est une solution miracle, mais ce n’est malheureusement pas ça. Si nous prenons le maïs pour l’essence, alors il va y en avoir moins pour le domaine de l’alimentation.

Vous vous dites sûrement que nous avons qu’à prendre le surplus pour combler les besoins de nos voitures. Et bien non! Le surplus que le Canada produit va dans les pays en voie de développement. Ce qui veut dire que ceux qui n’ont pas de nourriture et qui attendent après nous pour manger en ont vivement besoin.

Dans les pays pauvres, comme le Mexique, certaines familles n’ont plus les moyens de manger ce qu’ils mangeaient autrefois, car le maïs est rendu trop cher. C’est triste de voir à quel point les gens peuvent subir de graves conséquences à cause de nos caprices.

La vie des gens dans le besoin dépend de nos besoins superficiels comme l’automobile. Je crois que les gens du Canada devraient penser à réduire leurs émissions de CO2 et partout dans le monde. La population est endormie, les gens ne prennent pas les choses en main pour essayer d’améliorer notre environnement. C’est urgent!!

Bref, lorsque vous avez le choix entre marcher 15 minutes ou prendre l’auto, j’espère que vous allez y penser plus qu’une fois.

 

3 réflexions sur « Le maïs pour faire de l’essence: Mauvaise idée »

  1. Jean Ziegler et ce qu’il appelle les nécrocarburants!
    A 70 ans passés, Jean Ziegler Rapporteur spécial sur le droit à l’’alimentation à l’’ONU sait que ses jours dans la fonction son comptés. Le 25 octobre, dans ce qui sera sans doute l’’un des derniers discours devant la prestigieuse assemblée, il a choisi ses mots pour dénoncer, encore et toujours, cette planète à deux vitesses. Cette terre susceptible de nourrir 12 milliards d’’individus mais qui recense 854 millions d’’affamés pour une population globale de seulement 6 milliards. Une tendance que la que la production massive de biocarburants comme l’’éthanol aggrave encore en diminuant les surfaces agricoles consacrées aux cultures vivrières.

    Alors que la question de sa succession est déjà posée, Jean Ziegler aime à rappeler qu’’en 2000 lorsque la charge de Rapporteur spécial sur le droit à l’’alimentation lui échoue, le secrétaire général de l’’ONU était à la recherche d’’une personne capable d’’affronter le scepticisme de l’’Occident.

    Ce “croisé” de la noble cause, il la trouve dans la personne de ce suisse atypique, ancien professeur de sociologie à l’’Université de Genève et premier dirigeant de la communauté d’’Emmaüs genèvoise, engagé dans la vie politique suisse sous l’’étiquette socialiste. Son ennemi est clairement identifié, le couple infernal libéralisme débridé-faim dans le monde. Faute de réels moyens, Jean Ziegler s’’est forgé ses propres armes : activisme, ministère de la parole et médiatisation. C’’est donc avec elles qu’’il a depuis le siège de l’’ONU à New York, le 25 octobre, envoyé sa dernière salve.

    Jean Ziegler, a dit craindre que le premier Objectif du Millénaire pour le développement (OMD), la réduction de l’’extrême pauvreté et de la faim, ne soit pas atteint à l’’échéance de 2015. Le Rapporteur spécial a rappelé que le nombre de personnes souffrant de la faim et de la malnutrition a augmenté tous les ans depuis 1996. Selon les estimations de l’’ONU, six millions d’’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année dans le monde à cause de la malnutrition et des maladies associées.

    Au-delà du constat dramatique, Jean Ziegler s’’est fait procureur. Jean Ziegler a mis en cause en particulier les subventions agricoles européennes qui permettent d’’inonder les marchés africains à prix bradés et qui entraînent la ruine des agriculteurs locaux. Selon lui, « l’’Union européenne crée de la faim en Afrique par son dumping agricole ». Mais surtout, Il n’’a pas hésité à parler d’’un “crime contre l’’humanité qui est commis lorsque l’’on convertit un sol productif pour l’’alimentation en terre à produire du biocarburant”. Il a appelé à un moratoire de cinq ans, le temps nécessaire, a-t-il espéré, pour que la recherche trouve le moyen de tirer de l’’éthanol des déchets agricoles, essentiellement des parties non comestibles de plantes comme le maïs ou le blé. « Il est légitime de vouloir fabriquer des biocarburants mais le résultat va être désastreux dans l’’immédiat », a-t-il déclaré.

    Sur un terrain plus politique, le Rapporteur spécial s’’est déclaré alarmé par l’’augmentation des « réfugiés de la faim » qui tentent de gagner l’’Europe et l’’Amérique du Nord pour survivre et qui sont considérés comme des délinquants lorsqu’’ils arrivent à destination quand ils ont la chance de ne pas mourir en chemin. Il a estimé qu’il est grand temps de renforcer les mécanismes de protection nationaux et internationaux en réaffirmant concrètement « le droit de se nourrir ». Les droits de l’’homme ne sont pas uniquement politiques et civiques, a-–t-il souligné, mais ils touchent aussi à l’’économique, au social et à la culture. Jean Ziegler a estimé que l’’Europe doit trouver une réponse autre que militaire pour repousser les miséreux à ses frontières. Il a proposé de créer un nouveau droit de l’’homme –le droit d’’accueil provisoire– qui protégerait les réfugiés de la faim », dont l’’existence n’’est actuellement pas reconnue dans les conventions internationales.

    La position de Jean Ziegler sur les biocarburants, rebaptisés par les opposants agrocarburants ou nécrocarburants, s’’inscrit dans une vague mondiale de contestation à leur égard. Achim Steiner le directeur du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) lui-même déclarait dernièrement que les biocarburants, et en particulier l’éthanol, pourraient constituer une menace pour la chaîne alimentaire et les pays pauvres, les risques encourus pouvant être plus importants que les bénéfices retirés.

  2. C’est encourangeant tout de même
    Je suis contente d’apprendre qu’il y a des gens comme Jean Ziegler qui s’intéresse à se sujet. Tout de fois, il y a encore bien des gens qui pensent encore que c’est la solution. Ils ne pensent qu’à eux et ne voient pas plus loin qu’eux. Juste a parler avec les personnes dans la rue qui possede une voiture et elles vont vous répondre que sa serait une bonne solution sans se demander quelles conséquences en résulteraient.

  3. l’exemple brésilien
    Rappelons l’exemple brésilien,les Brésiliens ont développé l’exploitation de la canne et du soja au détriment de la forêt amazonienne.Mais la pauvreté est loin d’être endiguée…

    « …..La deuxième génération

    Dans son rapport, Jean Ziegler souligne aussi la nécessité d’accélérer les recherches en vue de la mise au point de biocarburants de deuxième génération, synthétisés à partir de résidus de plantes non vivrières et d’autres déchets de l’industrie agricole. Là aussi, le gouvernement brésilien estime aller dans la bonne direction.

    Petrobras – la société pétrolière nationale – mène en effet des recherches dans ce domaine. «Le résidu de canne à sucre sert de base à cette recherche. Ce résidu, disponible en grandes quantités au Brésil, est aujourd’hui jeté ou sous-utilisé», affirme Carlos Frage, directeur exécutif du Centre de recherches et de développement de Petrobras.

    Ziegler soutenu par les ONG

    Rejetées par le gouvernement, les remarques de Jean Ziegler ont en revanche été bien accueillies par les organisations actives dans le domaine social et environnemental.

    Directeur du département politique de Greenpeace Brésil, Sérgio Leitão affirme que «les biocarburants sont peut-être une bonne solution pour les questions liées à l’énergie et au réchauffement global, mais que leur expansion doit tenir compte des aspects environnementaux et sociaux.»

    Or le gouvernement brésilien «a été ambigu et a fait des concessions dangereuses» aux secteurs liés à l’agro-business, estime Sérgio Leitão.

    «Malgré ses discours, il est en train de transmettre au Congrès un projet de loi qui réduit les réserves légales en Amazonie. S’il y parvient, cela va faciliter l’arrivée de plantes à palme et même de canne à sucre. Le gouvernement tente de limiter l’expansion de la canne a sucre, mais il n’y parvient pas», avertit l’écologiste.

    Ce dernier cite l’exemple de villes comme Rio Verde, Dourados, Sacramento ou Uberaba qui ont déjà adopté – ou sont en train de le faire – des lois qui limitent la culture de la canne à sucre à un pourcentage de leur territoire.

    «Uberaba, qui est historiquement liée à l’élevage et qui est connue comme la terre du bœuf zébu, est prise par la canne à sucre, illustre Sérgio Leitão. Ce bétail a maintenant été déplacé vers la région du Centre-Ouest, où il a un fort impact sur l’environnement.»

    http://www.swissinfo.ch/fre/Sept_jours_en_Suisse/detail/Jean_Ziegler_au_coeu

    swissinfo, Maurício Thuswohl, Rio de Janeiro
    (Traduction du portugais: Olivier Pauchard)

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