C’est un sujet d’actualité défendu ces derniers jours, par certains responsables politiques français qui suscite quelques réflexions dans le contexte économique de mondialisation dans lequel nous vivons et par rapport à la crise économique qui sévit depuis quelques années.

 

 

Parler du « made in France », cela nous ramène quelques décennies en arrière où l’on était très fier de produire avec un certain savoir faire des produits de qualité très largement prisés dans le monde entier.

 

Mais tout cela a désormais bien changé, nous vivons une autre époque et nous sommes désormais envahis par des produits de moins bonne qualité relativement bon marché, qui viennent des différents coins de la planète. Il est difficile à l’heure actuelle de s’y retrouver et de savoir vraiment ce qui est  produit en France.

Car cette notion « made in France » est vraiment très floue dans l’esprit des consommateurs,  cette mention n’est nullement obligatoire en France sur les différents produits et cela à la différence d’autres pays comme la Chine, le Japon ou les Etats-Unis.

 

Et puis à l’heure actuelle, de nombreux produits sont assemblés en France avec des composants fabriqués dans différents pays. Comment peut-on vraiment s’y retrouver ?

Nous faisons partie de l’Europe et ce type de mention « made in France » est considéré comme une entrave à la libre circulation des marchandises. C’est bien ce que reprochent certains responsables européens au Ministre du redressement productif français, Arnaud de Montebourg, qui s’inscrit actuellement comme le défenseur du « made in France ».

 

Pourquoi vouloir se démarquer d’autres produits européens et vouloir taxer les importations massives de produits made in China, ou venant d’autre horizons, ce serait faire du protectionnisme et cela irait à l’encontre de la théorie du libre échange.

 

Si le fait de revendiquer le « made in France », et de dire qu’il faut en tant que consommateur changer nos habitudes, vient essentiellement du fait que de trop nombreuses françaises disparaissent progressivement dans l’hexagone, je pense qu’il est un peu tard pour réagir.