C’est le journal « MonFinancier.com»  citant des sources de "AlloFinance" en date du 24 janvier 2012, qui utilise ce terme et cela n’est pas exagéré !Le livret A est représenté  comme le livre rouge de Mao: c’est bien trouvé!

 En effet, les chiffres sont tout simplement incroyables : Les Français ont plébiscité le livret A. En 2011, les Français ont déposé plus de 17 milliards d’euros sur  60 millions de livret A pour 65 millions d’habitants en France. Qui dit mieux ? Il a dépassé les 210 milliards d’euros et s’approche des 300 milliards d’euros si on y ajoute l’ex CODEVI," le livret de développement durable" !

Rappelons que le montant de la dette Française est de 1700 milliards d’euros : Soit la somme du montant des assurances vies (1400 milliards) et du montant des livrets (300 milliards).

François Hollande propose de doubler le plafond du livret A. Certes, c’est un avantage pour les Français qui veulent un placement sans risque et pour la construction des logements sociaux mais cela pose un problème de taille qui est d’actualité ! 

 Qui va financer la dette de la France ?

Tout le monde est d’accord pour que la dette de la France ne soit pas détenue par des pays ou des institutions étrangers afin d’être souverain dans nos décisions économiques!

Tout le monde est d’accord pour que la dette de la France soit détenue par le peuple Français et ces institutions comme pour le Japon par exemple ! 

Mais comment faire si les financiers qui détiennent 60% de la dette, sont les ennemis de la France et que les autres Français qui détiennent  40%, mettent leur économie dans le livret A :

 IL VA FALLOIR TROUVER UN AUTRE MOYEN POUR FINANCER LA DETTE !

« De plus, qui va financer les entreprises si tout l’argent va vers les livrets A… ? On parle de Nicolas Sarkozy comme un président du CAC 40 ! François Hollande serais le président du Livret A ! » (AlloFinance).

Le livret A est  un excellent placement qui a l’avantage de financer les logements sociaux mais qui détourne l’argent du financement des entreprises. Comme d’habitude, toutes mesures à ces avantages et inconvénients, il s’agit de trouver un équilibre ou des mesures corrigeant ces inconvénients. Il ne s’agit surtout pas , de faire des mesures contradictoires annulant les bénéfices voulus par une décision politique sur l’économie.