Avec l’ère du numérique, l’accès à la culture et notamment aux livres, a changé. Le livre-papier est annoncé en danger face au développement du livre sur support numérique plus connu sous le nom de "e-book".
Avec le numérique, les tablettes et autres gadgets High-tech, le rapport au volume (nombre de pages) et à la matière a évolué. Sur ces appareils on peut stocker beaucoup de volume et on gagne sur le côté pratique car on peut les emmener avec soi dans les transports en commun…Puis, il y a aussi l’intérêt face à une nouvelle technologie, une nouvelle façon d’accéder aux contenus littéraires, que ce soient des romans ou des ouvrages universitaires, du savoir.
On retiendra aussi l’aspect économique intéressant avec un accès à ces contenus pour un coût moindre que par le livre papier.
Bref, des avantages, il y en a, des inconvénients aussi !
Pour évoquer ce qui pose problème dans cette nouvelle diffusion littéraire, je vais commencer par les plus "symboliques" quoique ! Par inconvénient symbolique je pense à tous ceux qui ont peur que le livre-papier disparaisse et avec sa disparition aussi le rapport très traditionnel, personnel, culturel que les gens peuvent avoir pour le livre. Les amoureux du livre qui aiment l’objet en lui-même avec ce rapport très particulier, presque intime.
Mais il y a d’autres problèmes très concrets qui risquent de naître avec le développement du numérique…
Les libraires commencent à être inquiets de voir les ventes de livres en train de diminuer, même sur un petit pourcentage. Car, il faut savoir que même si l’influence du numérique est encore relativement modeste, la plupart des libraires ont des marges très étroites et que beaucoup déjà ont du fermer leur librairie.
Ce sera d’ailleurs tout un pan de l’économie culturelle qu’il faudra modifier en profondeur pour s’adapter à ces changements, à cette révolution de l’accès à la culture.
En effet, autour du livre, les professionnels d’autres secteurs vont être touchés; les éditeurs (la plupart proposent déjà dans leurs collections les deux types de support, papier et numérique), les réseaux commerciaux, les représentants, les diffuseurs…
Mais on ne va quand même pas oublier un des acteurs centraux de ces industries culturelles; l’écrivain ! Comment va -t-il s’adapter à ces changements, que vont devenir les séances de dédicaces , les représentations publiques et autour de quel objet culturel ?
En tous cas, les libraires font entendre leurs voix et défendent ardemment le livre-papier tout comme les lecteurs très attachés à cet objet traditionnel qui a traversé les siècles.
Pour l’instant, le livre numérique, ainsi que son accès n’est pas encore un réel danger pour le livre papier, d’ailleurs l’ensemble des titres et collections trouvés dans les bibliothèques numériques est encore assez limité.
Il faut envisager le livre numérique comme un moyen d’accès à la culture complémentaire du livre-papier et aujourd’hui les professionnels du livre, les lecteurs, et même beaucoup d’écrivains ne veulent retenir que cette hypothèse.
Pourtant, avec ce qu’on appelle le "progrès", il se pourrait que le numérique supplante totalement le livre-papier et la culture diffusée ainsi annihilerait le lien précieux qui unit les lecteurs à l’ancestral livre imprimé.
J’ai appris à aimer ma tablette quand j’ai déménagé d’une maison de plus de 300m² vers un appart de 45,5m² et que j’ai dû laisser des centaines de bouquins dans des cartons dans un grenier humide…
Au moins avec ma tablette, le problème de stockage ne se pose pas.
Et mon portefeuille me dit merci : pour l’instant, je suis en train de lire la collection complète de Pau Féval (père) pour pas un centime (enfin, ça me coûte le prix de l’électricité et de ma connexion internet, mais, bon, la connexion, je la paie quand même, tablette ou pas tablette…
Bon, maintenant, c’est vrai que c’est peut-être dommage pour les librairies, mais celles-ci étaient déjà en danger depuis que les grandes surfaces ont commencé à vendre des bouquins.
Et puis, bin, oui, il existe quelque chose qui s’appelle le progrès qui fait que, probablement dans les quelques dizaines d’années à venir, il n’y aura plus de libraires du tout…
Le même progrès qui a fait remplacer les appareils photos argentiques par des appareils photos numériques … mais il n’empêche qu’on admire toujours les photos faites avec un bon vieil appareil d’il y a vingt ans, et que quelques personnes en utilisent encore…
Probablement qu’on admirera encore dans cent ans les beaux livres d’il y a deux ou trois siècles… Même s’il n’y a plus de librairies.
Oui bien sûr, le contact d’avec le livre n’y est plus, tout comme l’odeur de l’encre, mais une fois que l’on est entrée dans l’histoire, ça fait… pschitt ! Facile, easy !
Évidemment, fini les beaux rayons de livres, les bibliothèques familiales… Moi je suis comme [b]EricPomme[/b], je n’ai pas de place et j’aime beaucoup lire, donc la modernité me convient…