et l’internet.
Entre le livre papier et le livre numérique il y a une frontière infranchissable par le numérique, c’est l’amour du livre en papier, le culte de l’objet par sa beauté et par son histoire, celui que l’on chérit et que l’on garde sa vie durant. Celui que nos ancêtres nous ont laissé, et qui vaut plus que tout. C’est celui de la culture du monde qui s’est perpétuée au cours du temps. Il apparaît après l’écriture en Mésopotamie à la fin du IVème siècle av J.C., l’écriture étant la consistance du texte, un livre ne peut être autre chose qu’écritures traduisant la pensée. Les premiers instruments de l’écriture avant la découverte de l’imprimerie par Gutemberg vers le 1395- 1468, furent les tablettes d’argile premiers support au IIIème millénaire av J.C. L’instrument d’écriture aurait été le calame, instrument en forme de triangle, qui sert à imprimer des caractères dans l’argile encore molle. C’est l’écriture des Assyriens et des Sumériens, en forme de coins, d’où le nom d’écriture cunéiforme. À Ninive, 22 000 tablettes ont été retrouvées, datant du VIIe siècle av. J.-C., c’est la bibliothèque des rois d’Assyrie, qui disposaient d’ateliers de copistes et de lieux de conservation. Puis la soie en Chine fut un autre support sur lequel on écrivait a l’aide des pinceaux, encore aujourd’hui d’ailleurs. Puis vînt le papyrus sous forme de rouleaux. Progressivement le parchemin remplace le papyrus. La légende attribue son invention à Eumène II, roi de Pergame, ancienne ville d’Asie mineure en Mysie, Turquie province d’Izmir, d’où le nom de pergamineum qui a donné parchemin. Sa production commence vers le IIIème siècle av. J.-C. Puis vînt le codex à la fin de l’Antiquité II et IVème siècles qui remplaça le volumen. Le codex est un livre manuscrit du même format que celui utilisé pour les livres modernes. Cette invention qui est romaine a remplacé le rouleau de parchemin et est la première forme de livre de toutes les cultures d’Eurasie.
L’élaboration des techniques de l’imprimerie par Gutenberg vers 1450 marqua ce qu’on a considéré comme une véritable révolution du livre, qui est désormais reproduit à de nombreux exemplaires, mais reste à l’échelle artisanale. L’introduction, un peu après 1820, de presses à imprimer fonctionnant à la vapeur, et ensuite les nouveaux moulins à papier, fonctionnant aussi à la vapeur, constituèrent les seules innovations majeures depuis le XVème siècle.
Le virage apparaît vers le XVIème siècle avec l’ordinateur. Le premier fut la machine d’Alain Turing, un ensemble mécanique de calcul de concepts d’algorithmes. Les premiers ordinateurs sont mécaniques conçus avec des pignons d’horlogerie pour des opérations simples. C’est donc par le calcul que l’écriture numérique est apparue. Charles Babbage mathématicien Anglais est l’un des précurseurs de l’informatique. Il conçoit la machine à différences, une machine encore mécanique qu’il présente en 1821 à la Société Royal d’Astronomie. Elle sert à calculer les polynômes en utilisant une méthode différentielle. Cette machine analytique n’est toutefois pas l’ancêtre de l’ordinateur actuel qui lui intègre la notion de programmes. Cette notion arrive avec l’algèbre de Boole du nom de son inventeur George Boole qui pourtant était son contemporain. La carte perforée dite Herman Hollerith qui fut le créateur d’IBM en 1896 construisit la machine à statistiques à cartes perforées. Il est à l’origine de l’industrie mécanographique. Au XIXème et XXème siècles l’électricité modernise les ordinateurs mécaniques en remplaçant les mécanismes par l’électromécanique. L’ère des ordinateurs modernes commença avec la seconde guerre mondiale. Les circuits électroniques, tubes à vide, condensateurs et relais remplacèrent leurs équivalents mécaniques et le calcul numérique remplaça le calcul analogique. Les ordinateurs conçus à cette époque forment la première génération d’ordinateurs. Vers 1954 apparaissent les premières mémoires magnétiques tores de ferrite pour la mémoire vive, bandes, puis disques pour la mémoire de masse. IBM lance ses premiers ordinateurs, en 1952 l’IBM 701, puis en 1953 l’IBM 650, en 1955 l’IBM 704 premier ordinateur commercial. Il pouvait exécuter 40.000 opérations par seconde, c’était des ordinateurs lourds gros consommateurs d’énergie plusieurs centaines de kw. L’apparition du transistor en 1947 modifie complètement la donne, ils sont à la base de l’ordinateur moderne. En 1960 IBM lance le premier ordinateur transistorisé le 7.000. Puis viennent ceux de la troisième génération à circuit intégrés, les minis ordinateurs à partir de 1973, la quatrième génération de 1971 à la fin de 1980 par l’apparition du microprocesseur par Marcian Hoff, puis viennent les supers ordinateurs en 1976 le Cray-1 à structure vectorielle. En 1984 Apple lance le Macintosh premier ordinateur graphique utilisant une souris et une interface graphique. La cinquième génération est l’interface graphique et les réseaux, c’est la créations d’images, de vidéos de sons, avec différents périphériques associés souris, scanners, télévision, et les logiciels Window professionnel, Vista, MacOS, IRIS, Gnu/Linus. Les textes, les images fixes et images animées et les sons sont une invention sans doute aussi considérable que celle de l’écriture. Enfin, l’Internet réseau informatique mondial utilisant le protocole de communication IP, internet protocol, permettant la transmission du courrier électronique, la messagerie instantanée, et le World Wide Web, «la toile d’araignée», qui est système hypertexte public permet de consulter, avec un navigateur, des pages accessibles sur des sites. Les communications sont, soit filaires, ADSL téléphoniques ou fibres optiques, soit sans fil WiMAX internet par satellite. Quel chemin depuis la fin du Moyen Âge.
Nous voici arrivés à l’informatique moyenne d’écriture numérique aux multiples applications qui modifient le livre, le vrai celui qui ne s’efface pas. C’est un peu comme la montre à encre après celle à cylindre et le pendule et l’horloge, objets de culte puits de savoirs et d’arts. Comparés aux montres numériques solaires quintessences actuelles de notre technologie mais sans amour par ce que le travail est caché dans cette électronique miniaturisée inaccessible à notre imagination. Le livre se garde la montre se porte. Mais dans notre monde de consommation ou la valeur travail n’est plus, remplacée par le vite, le commode que procure un livre numérique ou sont mémorisés, dans un format de poche, des millions de pages, on emporte sa bibliothèque dans sa poche. En fait qu’est-ce qu’un livre, travail d’imprimerie ou travail électronique, il faudrait redéfinir ce qu’il représente.
Un livre c’est une œuvre de la pensée de celui qui l’écrit comme celui qui écrit cet article, quelle différence dans le fait d’écrire. L’un le fait sur le papier et moi sur mon ordinateur.
«L’illustre philosophe Emmanuel Kant «distingue nettement l’exemplaire, l’objet concret, l’opus mecanicum qu’est le livre, qui peut devenir la propriété privée de n’importe qui, et, par ailleurs, les idées, le discours qui s’inscrit sur les pages, expressions d’une pensée originale, originelle, personnelle, qui ne saurait être vendue, aliénée, et qui confère à celui qui l’a écrit un droit imprescriptible sur les éditions variées et les variantes qui ne manqueront pas d’être publiées ici ou là. Il fait clairement primer la propriété individuelle du créateur, tout en concédant que l’expression publique des pensées privées, ce que sont les Lumières selon lui, ne sauraient se passer de support matériel. Roger Chartier pour ouvrir son discours au Collège de France a choisi Kant, c’est d’abord parce que ce dernier lui en a fourni le titre, «Qu’est-ce qu’un livre ?». C’est aussi parce que le philosophe de Königsberg représente la pointe avancée de tout un mouvement né dans le milieu des libraires Londoniens du début du 18ème siècle, amplifié par les Lumières Françaises, Diderot, et Allemandes Fichte, qui par-delà leurs nuances insistent tous sur la nécessaire reconnaissance du geste inaugural, de cette part de vie intime, «la meilleure» dit Diderot qui fait de l’auteur moderne une autorité. La route est droite qui mène au Sacre de l’écrivain mis en lumière par Bénichou , mais aussi à nos propres conceptions du droit d’auteur», de Jorge Louis Borge , Le livre.
Le livre apporte la lecture, le succès reconnu de la réflexion de l’auteur sur un fait, une histoire, il est brandit comme un savoir, le livre numérique n’est qu’une application moderne de sa transcription, c’est un outil seulement un outil rechargeable à volonté par l’introduction de disquettes dans lesquelles sont mémorisées les livres à lire. Il apporte une forme moderne de développement qui détruit la symbolique du papier. Les deux formes sont complémentaires mais l’une n’est que la copie de l’autre, elle est de second ordre et ne peut supplanter l’original.
Quel avenir pour le livre numérique, il est encore trop tôt pour se prononcer. Son prix de l’ordre de 300 euros est dissuasif, mais il peut largement baisser en fonction du marché s’il progresse. Par rapport au livre papier dont le coup moyen est d’environ 11 euros, c’est en rapport avec ce que peut dépenser le consommateur. La transition livre papier mettra du temps par le fait que c’est tout un pan de l’industrie de livre papier qui s’écroule, cela peut être comparable à ce qui s’est passé pour la photographie ou le numérique a supplanté l’analogique créant des pertes d’emplois. L’usage du Web constitue un élément favorable au développement du livre numérique certainement prisé par les jeunes beaucoup plus que les plus âgés. Le livre numérique comme périphérique d’un ordinateur permettant une lecture sur un écran plus grand est un facteur positif à son développement. Il offre ainsi plusieurs possibilités, lecture sur grand écran et lecture de poche. L’intérêt est aussi pour les bibliothécaires, il offre des possibilités dans la gestion des livres conduisant à moins de place pour plus de possibilités de lecture. On voit que ses possibilités d’applications sont larges, elles peuvent aller même jusqu’au fait que l’auteur puisse programmer de lui même son livre et le vendre sous forme d’une disquette. C’est donc une révolution qui s’annonce. Le problème reste les droits d’auteur, il pourrait être copié, l’électronique n’a pas de limites pour son extension.
A la découverte de l’Ipad
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Bonjour Anidom,
Superbe article! Merci pour cette tranche d’histoire, cette rétrospective de l’évolution « littéraire ».
Pour ma part, j’aime trop le contact et l’odeur du papier pour devenir « moderne »…
Et j’espère que mes enfants et futurs petits enfants auront le bonheur de posséder de « véritables » livres.
En tout cas, bravo pour cet article!
Ange
[b]Ange 78 [/b]bonjour,
Merci à vous pour vos compliments.
Non pas que je ne sois pas moderne, mais il faut que soient dites les vérités, le livre restera le livre rien ne pourra le remplacer.
Le moderne détruit dans le moins beau, le sans valeur. Il apporte autre chose, le pratique, le facile, mais l’art n’y est plus.
Quand on voit un microprocesseur, on cherche sa beauté, sa valeur est grande, elle est dedans, mais elle nous échappe par ce qu’elle peut être reproduite des millions de fois.
Ce n’est donc plus une valeur, mais un objet.
Bien à vous,
Anido
Bonsoir Anidom,
Merci pour cette rétrospective de l’écriture . Article très intéressant. Comme tous les vôtres d’ailleurs.
Bien amicalement.
[quote]‘illustre philosophe Emmanuel Kant «distingue nettement l’exemplaire, l’objet concret, l’opus mecanicum qu’est le livre, qui peut devenir la propriété privée de n’importe qui, et, par ailleurs, les idées, le discours qui s’inscrit sur les pages, expressions d’une pensée originale, originelle, personnelle, qui ne saurait être vendue, aliénée, et qui confère à celui qui l’a écrit un droit imprescriptible sur les éditions variées et les variantes qui ne manqueront pas d’être publiées ici ou là. Il fait clairement primer la propriété individuelle du créateur, tout en concédant que l’expression publique des pensées privées, ce que sont les Lumières selon lui, ne sauraient se passer de support matériel[/quote]
Bravo Anido,le livre ne peut mourir…c’est aussi une valeur « sentimentale » « personnelle » ce que la machine ne pourra JAMAIS faire!Heureusement!!
[b]eleina piter[/b] bonsoir,
Vous êtes toujours très gentille avec moi, merci.
Bien à vous,
Anido
[b]Mozarine[/b] bonsoir,
Le livre ne peut mourir.
Le livre fait parti de nous, c’est notre chevet, c’est le geste de retourner les pages, c’est celui dans lequel on note ses observations, enfin c’est le livre, pas celui de la boite certes utile, mais immatériel et virtuel.
Bien à vous,
Anido
Le livre papier devient de plus en plus chèr par rapport au livre numérique .Le problème est que tout homme n’a pas accès à l’internet pour consulter un livre numérique .Les consommateurs du savoir sont obligés de s’adapter aux nouveaux défis de la nouvelle technologie .
MUSOKO MBUYI PATRICE
PRESIDENT
ASSOCIATION DES CONSOMMATEURS DES PRODUITS VIVRIERS .
[b]MUSOKO MBUYI PATRICE[/b] bonjour,
Il ne faut pas exagérer, Un livre papier neuf coûte de 18 à 21 euros, et il y en a d’occasion à moitié prix. C’est quand même bien moins cher qu’un livre numérique même s’il peut numériser plusieurs livres papier
Bien à vous,
Anido
ANIDO, Bonjour;
Comment allez -vous ?
Merçi pour votre prise de position sur le livre papier.Mais, je dirai simplement sur le livre papier comme le livre numérique ce qui suit : chaque d’un a des avantages et des inconvemients .
MUSOKO MBUYI PATRICE
anidom nidolga,
L’avantage du livre numérique, c’est qu’on peut mettre dessus plus de livre qu’on ne pourra jamais lire.
Cela dit, le prix de 300€ est dissuasif, vous avez raison de le souligner.
Et en plus de cela, il n’y a plus le geste de tourner les pages.
L’objet a beau être pratique, il n’intéressera qu’une minorité : les amateurs de gadgets, et ceux qui en ont vraiment l’utilité (je pense à ceux qui voyagent beaucoup et qui ne peuvent emporter 50 livres dans leur sac).
Cet exemplaire-là n’a donc aucune chance de remplacer le livre traditionnel.
Mais, dans les prochaines années, vous aurez des livres électroniques où il y aura le geste de tourner les pages…
Si vous avez un peu d’imagination, vous voyez sans doute un peu comment ça peut se présenter…
Il est clair qu’à plus ou moins long terme, les écrans remplaceront le papier.
[b]MUSOKO MBUYI PATRICE[/b] bonsoir,
Je vais bien merci.
Le livre numérique est complémentaire au livre papier.
Par ses multiples applications, le livre numérique risque de supplanter le ivre papier, à mon grand regret.
Bien à vous,
Anido
[b]poissonrouge[/b] bonsoir,
Effectivement le livre numérique possède de multiples avantages qui risquent de lui faire supplanter à terme, le livre papier.
N’est-ce pas ce que j’ai écrit dans la conclusion de l’article.
Bien à vous,
Anido
Je pense que Internet, en particulier le livre numérique, seront, [i]et c’est un bien manifeste[/i], la cause de la mort annoncée de l’édition à compte d’auteur !
Bien sur, le livre papier sera toujours là…
Mais, vu les progrès de l’Informatique, les éditeurs, je le pense, verront leurs frais d’impression amoindris !
Mais, qu’en est-il de l’autoédition ?
Bonjour,
Merci à Anido pour cet article d’histoire du livre. Je suis d’accord, livre papier et livre numérique ne s’opposent pas, ils se complètent. J’ai un réel attachement pour le livre papier, pour ma part.
Dominique, désolé de te contredire quelque peu, mais concernant la disparition du compte d’auteur, je ne serais pas aussi catégorique. Le catalogne BN OPALE PLUS (sur le site Web de la Bibliothèque François Mitterrand) donne des chiffres significatifs : 248 notices pour les éditions Baudelaire, 398 notices pour les éditions Bénévent, et ce pour l’année 2009. Rappelons qu’il s’agit de firmes pratiquant le compte d’auteur. Bien sûr, cela peut surprendre, compte tenu des nombreux moyens d’information actuels sur ce sujet : nous ne sommes plus à l’époque des années 70 où des poètes dénoncaient « le Racket de l’édition » dans de modestes publications à l’audience ultra-confidentielle, et dont j’ai naguère relaté le combat dans ma thèse de doctorat.
Concernant l’autoédition, c’est le système dit d’autoédition « assistée » qui connaît un certain succès ces temps-ci, exemple : Lulu.com, Book on Demand, etc.
Bon week-end,
Amicalement,
Frédéric.
[quote][i][b]… Dominique, désolé de te contredire quelque peu, mais concernant la disparition du compte d’auteur, je ne serais pas aussi catégorique. Le catalogne BN OPALE PLUS (sur le site Web de la Bibliothèque François Mitterrand) donne des chiffres significatifs : 248 notices pour les éditions Baudelaire, 398 notices pour les éditions Bénévent, et ce pour l’année 2009. Rappelons qu’il s’agit de firmes pratiquant le compte d’auteur. Bien sûr, cela peut surprendre, compte tenu des nombreux moyens d’information actuels sur ce sujet : nous ne sommes plus à l’époque des années 70 où des poètes dénonçaient « le Racket de l’édition » dans de modestes publications à l’audience ultra-confidentielle, et dont j’ai naguère relaté le combat dans ma thèse de doctorat…[/b][/i][/quote]
[u][b]Frédéric[/b], il est vraiment dommage que ces progrès réalisés par le livre numérique et par Internet ne prononcent pas, [i]selon toi[/i], la mort de [b]l’édition « à compte d’auteur »[/b][/u] : [i]en effet,[/i] et je m’en suis déjà expliqué avec toi lors de nos conversations[i], je suis toujours opposé à l'[b]édition « à compte d’auteur »[/b], que je considère comme une véritable Escroquerie ![/i]
[quote][i][b]… Concernant l’autoédition, c’est le système dit d’autoédition « assistée » qui connaît un certain succès ces temps-ci, exemple : Lulu.com, Book on Demand, etc…[/b][/i][/quote]
[b]Frédéric[/b], un auteur, peut-il gagner beaucoup d’argent en s’autoéditant lui-même ?
Bon week-end
Amicalement,
[b]Dominique[/b]
Rebonjour Dominique,
Un auteur peut effectivement gagner de l’argent en autoéditant son livre ; beaucoup d’argent, ça, c’est autre chose ! Et si il ne parvient pas à écouler suffisamment de livres pour couvrir les frais d’impression, on peut dire qu’il est perdant.
J’ai rencontré des auteurs autoédités qui m’avaient affirmé vivre de leurs ouvrages. C’est possible, même si je n’ai pas les moyens de le vérifier. Si ce sont des livres qui touchent un public précis, qui se fidélise ouvrage après ouvrage, l’auteur autoédité peut se débrouiller, en effet. Exemple : André Figueras (ancien résistant et membre fondateur de l’Association des Auteurs Autoédités, décédé en mars 2002)s’était constitué un lectorat pour ses ouvrages portant notamment sur la Résistance et ses aspects controversés (rôle des communistes, affaire Jean Moulin, mystères autour de Klaus Barbie, etc.).
Bonne soirée,
Frédéric.
[b]Dominique[/b] bonsoir,
Je ne vois pas pourquoi les livres à comptes d’auteur disparaitraient.
Les éditions à compte d’auteur ne sont pas vraiment des maisons d’éditions, mais plutôt des sociétés de service. [b]C’est l’auteur qui paie pour sa propre publication,[/b] et les tarifs sont élevés.
Les éditions qui publient à compte d’auteur proposent des services en plus de l’impression des ouvrages : correction des manuscrits, diffusion et distribution.
Dans ce cas pourquoi disparaitraient-elles ?
L’auteur a toujours besoin d’une correction, de plus, il lui faudrait transcrire son ouvrage en numérique pour le télécharger sous forme d’un livre et avoir l’expérience, ce n’est pas son métier.
Il est encore trop tôt pour statuer sur l’évolution de livre numérique, une chose est néanmoins certaine, il va bouleverser en profondeur le livre papier comme le numérique a bouleverser l’analogique dans la photographie.
Bien à toi,
Anido
[b]Frédéric Valandré[/b] bonsoir,
Nous sommes d’accord, ils se complètent.
Je viens de répondre à Dominique pour lui dire que je ne vois pas pourquoi le compte d’auteur disparaîtrait.
Bien à vous,
Anido
[b]Dominique[/b],
[b]un auteur, peut-il gagner beaucoup d’argent en s’autoéditant lui-même ?
[/b]
C’est le problème. Pour mon compte je pense que non, le support d’une maison d’édition est primordial pour la vente d’un livre, même si, Frédéric Valandré connait des auteurs qui peuvent vivre en s’autoédifiant.
Tu en as l’expérience.
Il s’agit de savoir ce que signifie vivre ?
De plus là, il s’agit de transcrire son livre en numérique et de l’éditer.
Ce n’est pas une mince opération, ne faut-il pas pour cela avoir l’ouverture de mémoriser son livre dans ce book numérique ?
Bien à toi,
Anido
certes, Anidom Nidolga,
Mais j’ai simplement eu l’intuition que, pour vous, seul le prix était dissuasif.
Intuition fausse, puisque vous avez parlé du geste de tourner les pages, qui est aussi d’une importance capitale.
La disparition du livre physique repose une nouvelle fois le problème des droits d’auteur. Car il est évident que, comme les autres contenus numériques seront piratés.
Aussi, les auteurs n’ont peut-être pas intérêt à ce que la seule solution viable à ce problème n’aie été adoptée, à savoir une licence globale, payée avec la connexion internet.
[b]poissonrouge[/b] bonsoir,
Une licence globale payée avec la connexion internet.
Pour ceux qui utilisent le livre numérique s’entend !
Bien à vous,
Anido
Non, je veux dire une licence globale pour tous et pour tout contenu numérique. Logiciels, films, musique, jeux vidéos, et donc également e-books.
C’est le seul moyen de mettre définitivement fin à ce problème de droits d’auteur.
[b]poissonrouge[/b] bonsoir,
Cela résoudrait en effet apporterait une réponse à ce problème, mais ne résoudrait pas tout.
Comment résoudre les textes copiés, les photos et images copiés ou les droits d’auteur sont exigés.
Ce serait toute l’informatique qu’il faudrait taxer, ou est la liberté ?
De plus, en France nous serions taxés et pas dans les autres pays qui peuvent aussi pirater !
Si on veut conserver ses droits, et bien on reste chez soi, on ne va pas sur la toile !
Bien à vous,
Anido