L'Union européenne n'a jamais revu à la hausse les quotas laitiers, et ceux-ci, liés à un prix du lait en baisse continuelle, ont incité nombre d'éleveurs à abandonner le métier. C'était sans compter sans la hausse de la consommation dans les pays émergents et sans l'offre sans cesse croissante de produits dérivés, ce qui eut pour effet de doper la demande.

Résultat : les prix du lait s'envolent. Actuellement, la demande est si forte que les stocks mondiaux ne sont plus assez importants pour la satisfaire ! Pour réagir à cette situation que les technocrates n'avaient pas prévue, le gouvernement français envisage d'augmenter les quotas laitiers pour relancer la production. Hélas, vu l'effet de latence, les augmentations de production pourraient arriver trop tard.

En effet, si les prix augmentent trop, la demande va diminuer, et la protection risque, à nouveau, d'être trop importante. Ce qui entraînera une nouvelle réduction des quotas. Quoi qu'il en soit, pour l'instant, ne vous étonnez pas si le prix de votre litre de lait n'a plus rien d'écrémé !