Deep Labyrinth est passé inaperçu lors de sa sortie en 2006 et pourtant, ce jeu aurait mérité un meilleur accueil. En effet, cette aventure mélange avec brio FPS et Donjon-RPG. Etonnant n’est-ce pas ? Y’a-t-il un scénario digne de ce nom ? Car, malgré l’inventivité de n’importe quel jeu, force est de constater que je préfère, de loin, ceux qui m’offrent une histoire qui tienne la route. Une intrigue qui nous saisit aux tripes pour ne plus nous lâcher durant tout le jeu.
Et bien, dans Deep Labyrinth, nous n’avons pas un mais deux histoires ! Et oui. Au début, nous serons amenés à incarner un très jeune garçon qui se retrouve aspiré par un drôle de tourbillon en voulant retrouver ses parents. Le voilà donc propulsé dans un drôle de labyrinthe aussi énigmatique que dangereux. Aidé par son chien Ace, il devra survivre dans ce milieu très hostile et éprouvant. Car, bientôt, des tas de créatures vont venir à sa rencontre et il sera amené à se défendre de toutes ses forces pour survivre.
Cette première aventure est magique à souhaits et nous transporte dans un univers fantastique baigné d’un zeste d’heroic fantasy. Pour nous défendre, nous devrons faire jouer du stylet et taper sur toutes les vilaines bestioles qui se dresseront devant notre chemin. Cela n’a donc rien de bien compliqué.
C’est à la seconde aventure que cela se gâte, car cette fois-ci, nous sommes dans la peau d’un jeune homme tourmenté par une douloureuse perte. Lui aussi est au sein du labyrinthe… mais les créatures qui viennent à lui ont une apparence humaine.
Vous l’aurez sans doute compris, ce sont deux ambiances très différentes qui se dégagent de ce jeu vidéo. Personnellement, ma préférence va à la deuxième aventure car je l’ai trouvé plus tourmenté et plus mature que la première. En tout cas, je me suis bien amusée avec Deep Labyrinth.
Si vous voulez essayer quelque chose de différent, alors ce jeu pourrait vous convenir. En plus, la bande sonore est carrément jouissive et envoûtante. Alors, qu’attendez-vous pour pénétrer dans le labyrinthe des tourmentes ?
