Selon une étude de l’American Association of University Women, la moitié des étudiants américains du collège à la terminale déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel par leurs camarades.
L’étude définit le harcèlement sexuel comme «un comportement violent avec des connotations sexuelles, qui peuvent prendre place dans l’environnement virtuel». Une enquête a été faite sur un échantillon de 1965 adolescents des États-Unis. Les résultats montrent que les filles sont plus souvent victimes de harcèlement (60% d’entre elles ont avoué qu’elles avaient de tels problèmes, comparé à 40% des garçons), de même que les enfants issus de familles à faible revenus.
Environ 48% des étudiants interrogés disent qu’ils ont été agressés sexuellement dans l’année scolaire 2010-2011, 44% disent qu’ils sont victimes des connotations sexuelles, des blagues et des commentaires à leur sujet. Ces jeunes affirment également avoir reçu des photos et vidéo obscènes par message ou sur des réseaux sociaux.
‘Il m’appelle ‘la prostituée’ parce que j’ai beaucoup d’amis garçons’, dit une jeune fille de la classe de seconde. ‘Ils ont répandu des rumeurs disant que je suis gay tout ça parce que je fais partie de l’équipe de basket’ a déclaré un jeune garçon de quatrième.
Holly Kearl, auteur de l’étude citée, assure que ce sont des défis auxquels les étudiants sont confrontés quotidiennement. «Cette étude a été faite pour les écoles, afin qu’on se rappelle du fait que les étudiants sont souvent soumis à des agressions sexuelles. Nous voulons que chacun sache qu’un tel comportement est illégal », explique Kearl.
Les garçons qui ont été interrogés disent que ce qui leur fait le plus mal c’est quand leur camarades leur disent qu’ils sont gay. Pour les filles, les commentaires et blagues à connotation sexuelle sont plus communes. Environ 37% des filles disent que le harcèlement sexuel ne leur donne plus envie de retourner à l’école et 22% d’entre elles ont dit qu’elles avaient du mal à dormir à cause des problèmes rencontrés à l’école.
Les élèves disent que les gens sont harcelés le plus sont les garçons plus efféminés, les filles qui se sont développées plus jeunes, les filles moins attirantes. La moitié des personnes victimes d’intimidation disent qu’ils n’ont rien fait pour se défendre.
Le sondage demandait aux élèves de réfléchir sur l’année scolaire 2010-11, dans le but de voir jusqu’où va ce type de comportement, quels effets il a sur les victimes et quelles sont les raisons des agresseurs d’agir de la sorte. Dans une lutte générale contre les harcèlements de toutes sortes dans les écoles américaines, l’étude tente de mettre en lumière les effets négatifs des commentaires inappropriés, du fait de répandre des rumeurs sur internet et des messages ou des photos postées sur des sites de réseaux sociaux.
je pense que c’est surtout sur internet,qui n’a ni foi ni loi qu’on voit le mieux le harcèlement sexuel,c’est plus facile)
Forcément, si vous considérez une blague de mauvais goût comme du harcèlement sexuel…
Pourquoi Poisson rouge,vous trouvez cela plaisant,le harcèlement sexuel?
Plaisant, je n’en sais rien, n’ayant pas d’expérience personelle là-dedans.
Je disais simplement que si vous comptez comme harcèlement sexuel la moindre blague un peu osée, alors, forcément, vous arrivez à 60% de filles « harcelées à l’école ». 60%, rendez-vous compte ! Plus de la moitié ! C’est n’importe quoi comme statistique.
La seule chose que l’on peut déduire de cette étude, c’est que ces timbrés de puritains ont progressé en Amérique et que la moindre allusion au sexe, même lointaine est perçue comme du harcèlement.
Que pensez-vous du dialogue suivant :
La fille : Je vais m’allonger !
Le garçon : Oh ! Ça peut être intéressant !
Harcèlement ?
Pour moi certainement pas. Peut-être que le mec en question n’a pas sorti la blague du siècle, et qu’il aurait mieux fait d’en trouver une autre, mais, à moins que ce genre d’allusion ne se répète toute la journée sur la même fille, on ne peut pas sérieusement parler de harcèlement.
Si on adopte une définition plus raisonnable dans le cadre de laquelle le harcèlement reste quelque chose de grave et d’exceptionnel, le chiffre serait nettement moindre. Je ne dis pas que ça n’existe pas, mais certainement pas dans des proportions pareilles.
[quote]Pour moi certainement pas. Peut-être que le mec en question n’a pas sorti la blague du siècle, et qu’il aurait mieux fait d’en trouver une autre, mais, à moins que ce genre d’allusion ne se répète toute la journée sur la même fille, on ne peut pas sérieusement parler de harcèlement.[/quote]
ce n’est pas ce harcèlement là dont je parle mais c’est tout ce qui détruit une fille ou un garçon dans le domaine de la sexualité!
Le harcèlement sexuel existe partout. Et les blagues graveleuses à répétitions ne sont pas les seuls problèmes.
Moi qui travaille dans une grande entreprise, je peux vous dire que les femmes sont l’objet, très souvent, de commentaires déplacés et vulgaires. Et si je pouvais dire ou répéter tout ce que j’entends sur elles, alors j’aurais de quoi écrire un livre de 300 pages au moins…
On peut parler de sexe sans être vulgaire ou grossier. Il suffit de savoir doser sans choquer. Le respect, vous connaissez ?
Alors, Messieurs, les femmes le mérite bien. Non ?
Mozarine,
Fort heureusement, 60% des filles et 40% des garçons ne sont pas détruits dans le domaine de la sexualité…