Depuis le début de l’opération bordure protectrice lancée le 8 juillet 2014 par les forces israéliennes pour riposter aux lancers de roquettes du Hamas sur le territoire israélien, on ne cesse de compter les morts et cela surtout dans le camp palestinien. De nombreuses manifestations ainsi que, de nombreux appels à la mesure fusent de part et d’autre de la communauté internationale pour tenter de calmer les ardeurs d’Israël dont on connait la propension à recourir à la violence (la devise du MOSSAD une des agences du service de renseignement israélien,  »quand la violence fait défaut, le peuple tombe », est à ce titre assez évocatrice). Toutefois, si la riposte d’Israël peut sembler extrême, l’un des grands points d’interrogation de la crise actuelle reste la ligne de conduite de l’autre protagoniste, le HAMAS.

   En effet, depuis le début de la crise, le HAMAS bombarde le territoire israélien de roquettes sans prendre aucune mesure nécessaire pour protéger l’intégrité physique de la population palestinienne. Encore pire, lorsque les populations palestiniennes reçoivent les tracts de l’aviation de Tsahal,leur demandant de quitter les zones sur le point d’être bombardées, elles reçoivent dans la foulée des messages du HAMAS leur demandant de rester chez eux sans considérer les avertissements israélien. De plus, le HAMAS, ne semble montrer aucune disposition à un règlement pacifique de la situation, non pas qu’ Israël ait fait des efforts particuliers dans ce sens, mais le bilan du coté palestinien devrait interpeller les dirigeants du HAMAS qui devraient avant tout avoir à l’esprit d’éviter le massacre des populations palestiniennes. Face à Israël dont l’allié, le géant américain, ne tardera peut-être pas à entrer en action, le HAMAS devrait penser à protéger les palestiniens, ou du moins à le faire mieux, même si cela passe par un arrêt du bombardement d’Israël.