L’idée de Grand Paris ou de Paris-Métropole vient d’être l’objet de deux rapports, celui du sénateur-maire UMP des Pavillons-sous-Bois, Philippe Dallier, et celui d’une commission du Conseil régional d’Ile-de-France.

Ces deux rapports donnent deux visions très différentes de ce que pourrait être le Grand Paris. D’un côté, une solution très pragmatique de fusion des départements de Paris et de la petite couronne avec quelques compétences précises; de l’autre côté, la poursuite du mécano complexe actuel où chacun tire la couverture pour soi. Ajoutons à ces deux scénarios, l’idée du syndicat mixte proposée par Roger Karoutchi ou les pétales de grandes intercommunalités défendue par Patrick Braouezec.

Pour ma part, l’enjeu du Grand Paris est à plusieurs échelles: locale afin de résoudre les problèmes de transports, de logement, de développement économique et de sécurité; régionale car on ne peut exclure l’agglomération de son bassin; nationale car d’une part, les évolutions institutionnelles peuvent servir d’exemple pour simplifier le mille-feuille institutionnel et d’autre part, le développement de la région-capitale est essentielle à celui du pays; et enfin, européen, sinon mondial, dans le cadre de la "banane bleue".

Dès lors, je trouve intéressant le débat qui commence à se faire jour sur le Grand Paris. De plus, il sort quelque peu des clivages habituels droite-gauche. Mais, je trouve consternant qu’il devienne un instrument de lutte politicienne dans une sorte de combat de coqs.

La solution qui me convient le mieux, à défaut de me satisfaire pleinement est celle préconisée par Philippe Dallier. D’une part, elle dote le coeur de l’agglomération d’une institution pleine et entière sans rajouter une énième couche au mille-feuille.

Ensuite, il faudra permettre par référendum local aux villes en dehors de ce coeur d’agglomération de rejoindre le Grand Paris. Il faudra également réfléchir aux relations entre Grand Paris et région, Grand Paris et communes qui la compose, à la gouvernance.

Ce sujet sera, je crois, un sujet majeur des élections régionales en Ile-de-France, énimemment politique, et j’espère qu’il ne sera pas politicien.

Jérôme Charré

L’idée de Grand Paris ou de Paris-Métropole vient d’être l’objet de deux rapports, celui du sénateur-maire UMP des Pavillons-sous-Bois, Philippe Dallier, et celui d’une commission du Conseil régional d’Ile-de-France.

Ces deux rapports donnent deux visions très différentes de ce que pourrait être le Grand Paris. D’un côté, une solution très pragmatique de fusion des départements de Paris et de la petite couronne avec quelques compétences précises; de l’autre côté, la poursuite du mécano complexe actuel où chacun tire la couverture pour soi. Ajoutons à ces deux scénarios, l’idée du syndicat mixte proposée par Roger Karoutchi ou les pétales de grandes intercommunalités défendue par Patrick Braouezec.

Pour ma part, l’enjeu du Grand Paris est à plusieurs échelles: locale afin de résoudre les problèmes de transports, de logement, de développement économique et de sécurité; régionale car on ne peut exclure l’agglomération de son bassin; nationale car d’une part, les évolutions institutionnelles peuvent servir d’exemple pour simplifier le mille-feuille institutionnel et d’autre part, le développement de la région-capitale est essentielle à celui du pays; et enfin, européen, sinon mondial, dans le cadre de la "banane bleue".

Dès lors, je trouve intéressant le débat qui commence à se faire jour sur le Grand Paris. De plus, il sort quelque peu des clivages habituels droite-gauche. Mais, je trouve consternant qu’il devienne un instrument de lutte politicienne dans une sorte de combat de coqs.

La solution qui me convient le mieux, à défaut de me satisfaire pleinement est celle préconisée par Philippe Dallier. D’une part, elle dote le coeur de l’agglomération d’une institution pleine et entière sans rajouter une énième couche au mille-feuille.

Ensuite, il faudra permettre par référendum local aux villes en dehors de ce coeur d’agglomération de rejoindre le Grand Paris. Il faudra également réfléchir aux relations entre Grand Paris et région, Grand Paris et communes qui la compose, à la gouvernance.

Ce sujet sera, je crois, un sujet majeur des élections régionales en Ile-de-France, énimemment politique, et j’espère qu’il ne sera pas politicien.

Jérôme Charré

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