Le Grand Paris Express sera numérique ou ne sera pas

La Société Grand Paris, en charge du développement du futur métro francilien, qui traversera le Grand Paris, a relancé ce jeudi 5 décembre son appel à manifestations d’intérêt pour la branche numérique des travaux. Pour répondre aux attentes des voyageurs franciliens, le Grand Paris Express ne veut pas passer à côté de la révolution numérique. Parce que le monde va vite, le métro accélère.

 

 

Un appel à manifestations d’intérêt

Le Grand Paris Express, c’est plus de 200 kilomètres de métro et 72 gares, connectées à presque 80 % du réseau de transports en commun déjà existant, mais c’est avant tout un projet numérique d’envergure.

Une chose est aujourd’hui sûre : le métro du Grand Paris Express ne veut pas rater le « rendez-vous du numérique », a affirmé Etienne Guyot, président du directoire de la Société Grand Paris (SGP), à l’occasion de nouvel appel à manifestations d’intérêt pour le volet numérique du projet. Si l’objectif premier de ce métro reste l’accès au Grand Paris pour tous, le numérique prend une place importance dans les travaux. 

Les raisons sont simples : la société civile se numérise et il est important pour le Grand Paris Express de répondre aux attentes des Parisiens, voire de les anticiper. Les voyageurs sont de plus en plus connectés. L’arrivée d’outils comme la tablette numérique dans le métro a été fulgurante. En quelques années, de nouvelles technologies peuvent encore apparaître et le métro devra s’y être préparé.

Les entreprises, très intéressées

Dans une interview pour La Tribune, Etienne Guyot nous donne un petit aperçu de ce que l’on pourra trouver dans ces gares du futur. Des boutiques virtuelles sous la forme de vitrine équipée de codes à scanner aux applications permettant aux voyageurs de faire leurs courses depuis leur mobile pour les recevoir à la fin de leur trajet, certaines idées sont pour le moins surprenantes.

La Société Grand Paris examinerait même l’opportunité d’installer des « data centers », centres de données, dans les gares. Une initiative qui permettrait aux Très Petites Entreprises (TPE) et aux Petites et Moyennes entreprises (PME) de se doter de services jusque-là réservés aux grandes entreprises.

Par cette annonce, c’est tous les acteurs du Cloud Computing qui gardent les yeux rivés sur les avancées des travaux. Orange, Bull, Landcloud ou encore Completel, chacune de ses entreprises spécialisées dans le Cloud et les data centers espèrent voir un nouveau marché s’ouvrir. Il en est de même du côté des opérateurs.

Avec un réseau très haut débit mobile qui devrait être déployé dans l’intégralité des 72 gares ainsi qu’à l’intérieur des rames de métro, il y a en effet d’importantes cartes à jouer pour certaines entreprises. Ne pas rater le Grand Paris Express, tel est le nouveau défi des entreprises du numérique françaises aujourd’hui.

Une réflexion sur « Le Grand Paris Express sera numérique ou ne sera pas »

  1. les monorails suspendus sont 30 à 40% plus économiques

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    … et ne détruisent pas la circulation actuelle
    en prime les passagers admirent le paysage !

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