Le grand emprunt français lancé par Nicolas Sarkozy va-t-il relancer l’économie ou au contraire va-t-il aggraver la dette du pays ? Une grande question dont l’opposition a déjà formulé sa réponse et dont l’inquiétude n’a fait qu’accentuer les rangs du Sénat.

       

        Pour relancer un pouvoir d’achat en berne, mieux soutenir les petites entreprises à maintenir le cap devant lesturbulences d’une crise planétaire, l’emprunt n’était peut-être pas la solution à adopter en premier recours.

        Par contre, l’abandon du bouclier fiscalet des niches fiscales permettaient de libérer tout simplement plus de 50 milliards de recettes par an.

 

Les français quant à eux restent dubitatifs, comprenant mal comment un emprunt de 35 milliards va apporter la solution au déclin économique du pays en sachant qu’il a vu sa dette passer de 21 % du PIB en 1981 à 77 % en 2009. En tout cas, on se pose bien des questions dans de nombreux foyers interprétant mal l’arrivée de ce nouvel emprunt alors que la Cour des Comptes note dans un rapport que les allègements fiscaux ainsi que la réduction de leurs impôts ont enrichi les grandes entreprises et leurs dirigeants.

Le grand emprunt n’est pourtant pas un label de qualité déposé par Nicolas Sarkozy. Par le passé, ces prédécesseurs ont déjà tenté au moyen d’un grand emprunt un sauvetage hasardeux pour sortir la France hors de l’eau sans pourtant de résultat probant. Dans les années 50, Raymond Barre a vidé par unemprunt les caisses de l’Etat. En 1973, Valéry Giscard d’Estaing en empruntant a fait perdre à la France 90 milliards de Francs. Il en est de même pour Edouard Balladur qui en empruntant en 1993 près de 110 millions de francs a fait perdre entre trois et quatre milliards de francs.

 

Pour la classe moyenne, les grands axes déterminés par le chef de l’Etat comme la recherche et le numérique n’est qu’une fois un beau discours qui n’amèneront pas de solution miraculeuse à l’état actuel de la France.