La santé est un sujet qui revient régulièrement au premier plan de l’actualité. On apprenait ainsi récemment que de nombreux médicaments étaient inutiles. Parmi ceux-là, certains sont même dangereux. Un livre écrit par les professeurs Philippe Even et Robert Debré vient donc de sortir. Il représente une sorte de guide des médicaments véritablement utiles et de ceux qui ne le sont pas. Il met évidemment en garde sur les médicaments dangereux. Ce livre est l’occasion pour moi de rappeler ce qui relève désormais d’une banalité : la santé est un business très lucratif. Le livre soulève plusieurs choses. Il nous éclaire un peu plus sur la manière dont nous sommes matraqués de médicaments, moins destinés à nous soigner qu’à faire prospérer les grands groupes de l’industrie pharmaceutiques. Il nous indique cependant aussi que le business autour de la santé se nourrit autant de l’illusion de l’effet des produits, que des tentatives de mise en garde contre l’industrie pharmaceutique.
Le Nouvel Obs a en effet mis à l’honneur à la fois le livre, symbole du devoir d’information de la population sur la santé, et les réactions vis-à-vis de sa sortie. Celle de Philippe Costes, un simple citoyen amené à donner son avis m’a paru tout à fait pertinente. Pour lui, les deux professeurs n’ont eu de cesse de profiter du scandale du Médiator pour se présenter comme des symboles de la dénonciation à l’égard de l’industrie pharmaceutique. Un point de vue qui se discute évidemment, mais il se questionne, à juste titre je trouve, sur le pourquoi d’un livre, payant, alors qu’un rapport public aurait pu être émis. Pas bête. On nous trimballe de part en part au travers des questions de santé publique et même si le livre est d’un intérêt capital pour faire la lumière sur ce problème, l’information qui nous parvient souffre toujours d’un biais plus que gênant. On se rappelle de l’effort de Madame Bachelot pour nous vacciner contre la grippe A, elle qui à travaillé dans l’univers de l’industrie pharmaceutique et qui a dépensé, avec des fonds publics, plus qu’il n’en fallait pour vacciner les français. Le pouvoir politique et les médias divers devraient logiquement nous protéger de tous ces biais, mais les intérêts économiques semblent toujours l’emporter. A chacun donc de trier les informations pertinentes, et d’avoir la vivacité d’esprit nécessaire pour prendre la mesure des intérêts qui les entourent.
http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-06/cout-de-la-grippe-bachelot-fait-ses-comptes-5871027.html
Je n’ai pas lu le livre, mais ça fait une bonne demi-douzaine d’années que je suis harcelé parce que j’ai osé, avant les profs Debré et Éven, affirmer que « la santé est un business très lucratif ».
Je l’avais dit de manière un peu plus … percutante, en ces termes : « Je trouve criminel de la part des laboratoires pharmaceutiques de s’intéresser plus à la santé de leur portefeuille qu’à la santé des patients ».
Ce qui est scandaleux est ce retard de prise de conscience des ces gens à tous les niveaux qui se disent des scientifiques.
L’organisme en France chargé de donner le feux vert à la commercialisation des médicaments est lui-même irresponsable ou responsable de cet état de fait comme du trou de la sécurité sociale.
Exemple un médicament avec une même molécule vendus 10 euros, le même du même laboratoire sous un autre nom vendu à 33 euros, et tous les deux remboursés par la sécu…
Autre exemple, un tube de crème ou un bidon de savon désinfectant, le modèle géant remboursé le eptit ne l’est pas, alors que les produits finissent à la poubelle ensuite.
Faut-il parler aussi du conditionnement des produits et des tonnes inutiles chaque année qui finissent à la benne… les africains ne récupérent plus grand chose, les labos sont arrivés depuis un moment sur ce marché…
A force de prendre conscience de ces scandales divers ne pas s’étonner que plus personne ne soit collectivement solidaire en france devant ceux qui devraient gérer les intérêts du peuple.
Ce livre à plus de chance de faire parler de lui qu’un simple dossiers remis à un ministre au passage… dommage que la famille Debré bien placé n’ait parlé de cela bien avant… mais la famille est une autre histoire…
PH
[b]autre exemple la cordaronne médicament contre l’arythmie cardiaque en hôpital ne contient pas d’iode alors que celle vendu en pharmacie en contient.
bien d’autres exemple de produits contenant des molécules allergènes sont mises sur le marché pour des raison de coût qui rapporte gros aux laboratoires pharmaceutiques.
L’argent a plus de valeur que la vie. [/b]