Hier, jeudi 15 novembre 2012, était décerné le prix Goncourt des lycéens, pour la vingt-cinquième années consécutives. En effet, créé en 1988 à l’initiative du Ministère de l’éducation nationale et en collaboration avec la Fnac, chaque année, près de deux mille lycéens sont sélectionnés afin d’élire le nouveau Goncourt de l’année. C’est donc parmi les premiers romans sélectionnés par l’Académie Goncourt (une douzaine) que les élèves doivent trancher. Ils disposent de deux mois afin de faire lire l’ensemble des romans et de faire leur sélection.
C’est toujours avec un grand intérêt que je suis l’élection du Goncourt des lycéens y ayant moi même participé en 2002 avec ma classe de première L. Cette année là, nous avions élu Laurent Gaudé pour son roman, "La mort du Roi Tsongor".
Cette année, l’heureux lauréat n’est autre que Joël Dicker, pour son roman, "La vérité sur l’affaire Harry Quebert". L’annonce a été faite à Rennes, ville emblématique du Goncourt des lycéens. Déjà lauréat du Grand Prix du roman de l’Académie Française, le jeune auteur de vingt-sept ans est relativement fier d’avoir obtenu cette distinction puisqu’il se sent très proche des lycéens, ayant quitté le lycée il y a près de huit ans. Une reconnaissance inter générationnelle étant donné que les deux prix qui lui ont été décernés viennent pour l’un d’un public très jeune et pour l’autre d’un public bien plus âgé.
Son roman est considéré par bien des lecteurs comme un très grand roman nourrit d’une grande réflexion sur l’Amérique et sa société, ainsi que la littérature, la justice et les médias. Un roman complexe et accessible à tous. Un roman de sept cents pages qui se lisent avec une facilité déconcertante. "La vérité sur l’affaire Harry Quebert n’a pas fait l’unanimité, mais il remporte le prix avec une bonne majorité, neuf voix contre quatre.
C’est donc ce soir même que le trophée sera remis à Joël Dicker par le Ministre de l’Education Nationale à Paris. Il faut savoir que c’est la première fois que l’on couronne un auteur déjà lauréat du grand prix du roman de l’Académie Française. La renommée du jeune homme est assurée ! Dix-huit pays ont déjà signé pour la traduction et quinze autres sont encore en pour-parler.
Toutes mes félicitations à Joël Dicker, un auteur montant au talent sans conteste et qui n’a pas fini de faire parler de lui !