GAZA, sous les feux de TSAHAL.

Depuis quatre semaines, du sang et des larmes.

Rien que du sang et des larmes, qu’ISRAEL déverse sur un peuple, au nom de la paix, un « Shalom » selon les sionistes.

Près de 1500 victimes décédées, plus de 7000 blessés, des milliers de réfugiés, et des villes entières détruites à jamais.

GAZA agressée, GAZA humiliée, GAZA ensanglantée, mais GAZA toujours digne… et debout.

 

***

 

 

 

 

 

 

Le monde regarde, et les palestiniens meurt.

Ils meurent en martyrs sous le feu d’un état sioniste qui extermine la population d’une Palestine qu’il a pourtant déjà tant bafouée.

L’esprit de Théodore Herzl hante le gouvernement israélien qui a décidé, par tous les moyens, d’exterminer la population de GAZA.

Et pourtant, ce peuple fait de courage et de résistance, trouve encore la bravoure de supporter, l’énergie de se défendre, et la force de résister, même si le monde a déjà scellé son destin, même si le monde l’a déjà condamné, ce peuple reste là, blessé mais debout, anéanti mais digne, devant un monde qui ne respectent plus rien.

 

Pas plus qu’ISRAEL d’ailleurs.

Il est des choses sacrées auxquelles on ne touche pas, il est des lieux que même les armes savent parfois épargner.

Mais pas les armes de TSAHAL.

Pas les armes d’un gouvernement génocidaire soutenu par ses complices de l’ONU.

 

Il est un crime pire que tout, c’est le crime contre ceux qui ne peuvent ni se défendre, ni fuir, ceux qui pensent que certains lieux sont des lieux bénis et sécurisés.

Ces lieux, ont pourtant été, de manière infâme, profanés.

Des lieux qui abritaient des blessés, des réfugiés, uniquement des civils palestiniens… car à GAZA, pour ceux qui l’ignorent encore, il n’y a qu’une population de civils.

 

En une semaine, deux écoles de l’ONU servant de refuges aux palestiniens, et l’hôpital de GAZA, ont été volontairement ciblés et détruits.

La centrale électrique, fournissant – outre de l’électricité aux palestiniens – une électricité absolument indispensable aux soins de l’hôpital, pour sauver les blessés de TSAHAL, a été détruite.

Et depuis le début de l’agression, plusieurs mosquées réduites à néant, cibles d’un régime israélien islamophobe.

Et maintenant, que pourraient-ils faire de pire.

 

Peut-être ce qu’ils ont fait ce mercredi 30 juillet, simuler un cessez-le-feu, pour faire sortir une population palestinienne confiante et se croyant en sécurité, pour la frapper encore plus lâchement, encore plus meurtrièrement, toujours plus efficacement.

Car GAZA n’est plus seulement un ghetto, comme pouvait l’être le ghetto de Varsovie.

GAZA est devenu un camp d’extermination du peuple palestinien.

 

Appâter les palestiniens, les faire sortir de leurs abris, en toute confiance, pour les mener sur le marché, comme jadis les nazis menaient les juifs à la douche, pour les massacrer en masse, c’est un procédé qu’à Nuremberg les complices d’aujourd’hui, avaient pourtant qualifié de Crime contre l’Humanité.

C’est ce qu’a commis Israël aujourd’hui, en prétextant un prétendu cessez-le-feu, sur le marché de Chajaya.

Et, à deux reprises, à vingt minutes d’intervalle, TSAHAL a bombardé un peuple, qui une fois de plus, avait cru, avec cette innocence propre aux martyrs, à une trêve, à juste un peu de paix.

 

Et le monde regarde toujours.

Depuis quatre semaines, le monde des grandes démocraties impérialistes et pro-sionistes regarde, et comptabilise les mécontents dans leur opinion publique, en attendant d’agir.

Finalement, ce Mercredi Noir, aura peut-être servi à faire réagir pour la première fois, WASHIGTON et PARIS, communication oblige.

Les pro-sionistes se voient forcés d’agir, malgré eux.

C’est la raison pour laquelle, leur réaction est si ambiguë et inconséquente.

 

Leur demande superficielle est à la hauteur de l’importance de leur soutien à ISRAEL : une demande de cessez-le-feu pro-forma que TSAHAL ne respectera pas, et la condamnation « obligée du bombardement de l’école de l’UNRWA, parce que c’est une école de l’ONU, tout simplement… mais pas une condamnation pour le carnage du marché de Chajaya.

Et toujours pas de condamnation pour Israël, toujours pas de résolution à l’ONU, toujours aucune intervention de l’OTAN, pourtant si réactive et vivace lorsqu’il s’agit de s’en prendre à des tyrannies qui n’existent pas dans des pays si pleins de pétrole.

 

 

A chaque minute, le sang coule d’avantage, à chaque heure, les tombes se creusent jusqu’aux entrailles de GAZA… mais toujours aucune condamnation d’ISRAEL à l’ONU.

L’extermination de GAZA arrive à sa phase finale.

ISRAEL évoque des caches d’armes pour justifier son crime contre l’humanité, et le monde regarde et accepte.

ISRAEL perpétue le plus grand génocide depuis la seconde guerre mondiale, et pourtant, le monde se dit impuissant.

Impuissant face à un camp d’extermination sioniste, qui en rappelle d’autres dans l’histoire.

Impuissant face un camp d’extermination, qui demain, laissera lui aussi, des traces dans l’histoire.