Le FMI, ce machin là comme disait de Gaulle pour la société des nations,

ne cesse de nous montrer son incompétence.

 

Tout d’abord le FMI est un truc qui pense à droite, mais qui pense mal. On peut être de droite et être intelligent, mais c’est loin d’être le cas du FMI et de tous ces économistes que l’on invite à la télé et qui ne cessent de vous rabâcher la même chose, réduire les dépenses par des réformes structurelles, c’est à dire pour ce qui nous concerne réduire les avantages sociaux qui nous furent accordés mais qui pèsent lourds sur les charges patronales. J’ai envie de répondre heureusement qu’il y a ces charges, sans elles les Français seraient dans une misère encore plus grande! Mais aussi, ces économistes oublient un paramètre important, la majorité parlementaire n’est que de deux voix pour les socialistes et apparentés. Pour réformer, il faut faire des lois, il faut donc que la situation qui, résultant des urnes donne une bonne majorité, c’est loin d’être le cas. C’est à croire qu’ils sont aveugles.

À l’Assemblée nationale nombre de députés de gauche sont opposés aux réformes structurelles, et ils voudraient dépenser plus. Quant au Sénat les socialistes n’ont pas de majorité. Alors clamer qu’il faut faire des réformes structurelles à longueur d’années est impossible au delà du raisonnable, et ce qui est impossible ne peut être appliqué. En réalité le FMI et les économistes oublient tout simplement le vote des Français. Voir aussi, Quand la droite clame qu’il y a trop d’impôts, elle oublie qu’elle les augmenta.

De plus, donner des conseils lorsque l’on n’est pas responsable tout le monde sait faire ! Par exemple sur qu’elles charges le FMI veut-il faire porter les réductions des dépenses ? Les salaires sont bloqués depuis plusieurs années, les salariés qui partent en retraite reçoivent une allocation qui ne cesse de se réduire, les retraites sont augmentées au minimum et bientôt leurs allocations seront gelées pour que les caisses récupèrent du cash flow. Les services de l’État ne sont plus que des peaux de chagrin, dans les hôpitaux c’est la misère, l’insécurité grandissante exige des forces de polices toujours plus nombreuses, l’éducation nationale enseigne de moins en moins, et le chômage ne cesse d’augmenter. On va réduire nos forces armées par la réduction de 34.000 postes sur les six prochaines années. On tire de partout, les salaires des ministres et du président furent réduit, ainsi que les dépenses des ministères et de l’Élysée.

La question est sur quoi le FMI veut-il faire porter la réduction des dépenses plutôt que sur les hausses d’impôts ?

Il est aisé de dire que pour rétablir la confiance il faut faire une pause fiscale dans une recommandation du 05 août au gouvernement. Le FMI irait vers un infléchissement de l’austérité souhaitée par le gouvernement, alors que, jusqu’à présent, que ce soit en Grèce ou ailleurs il n’a fait que pousser pour la réduction des dépenses créant ainsi de l’austérité sur de l’austérité. Une forme d’incompétence en bande organisée. Si les Français d’en bas n’ont plus rien, ils n’achètent plus, ne consomment plus, c’est simple, pas besoin d’être directrice générale du FMI pour le comprendre. Mais ce que le FMI ne tient pas compte c’est que les plus grandes fortunes n’ont cessées de croître et là, ce machin ne dit rien et ne fait rien ! Selon Challenges la fortune totale des 500 plus gros contribuables augmenta de 25 % en un an passant de 194 à 241 milliards de d’euros !

La question que l’on peut se poser, a-t-on besoin du FMI pour gouverner eu égard aux erreurs de ses recommandations ? Rappelez-vous l’erreur dans le modèle mathématique avouée de deux experts économistes du FMI Olivier Blanchard et Daniel Leigth qui se rendirent compte que, plus la réduction des dépenses appliquées aux réformes structurelles par les gouvernements du Sud de l’Europe, plus la croissance se faisait attendre et plus la misère augmentait, un encéphalogramme plat n’en donne pas ? Voir FMI, la forte contrainte de réduction du déficit est une erreur de calcul dans le modèle mathématique !

Extraordinaire quant on lit dans le Monde.fr ce que préconise le FMI, c’est grosso modo un cocktail d’austérité qui serait composé pour 70 % d’économies budgétaires et pour 30 % de réduction d’impôts ! Mais cela n’est-il pas contraire à ce que reconnaissent comme erreur ces deux économistes du FMI ? On voit bien que le FMI ne sait pas ou il en est. À force de clamer la même chose et son contraire le FMI perd ainsi toute crédibilité d’autant qu’il ne prend pas en compte, dans son raisonnement, la boite à outils contre le chômage que s’efforce de promouvoir François Hollande. Attitude pour le moins curieuse puisque, même si ces emplois aidés ne sont pas la conséquence de la croissance, ils participent à la réduction du chômage et par voie de conséquence à la consommation et apportent des rentrées fiscales pour la sécurité sociale.

Pourquoi le FMI assouplie sa position à l’égard de la France et de l’Europe, mais tout simplement par ce que cette organisation à droite n’avait qu’un but réduire le social au profit des entreprises. Les salariés, il s’en fout. Il se rend compte qu’il ne peut plus tenir ses recommandations depuis 2010 visant à réduire les déficits publics en Europe, décide, cinq ans après le début de la crise, de revoir les politiques économiques. En préconisant des réformes structurelles particulièrement dans la fonction publique, mais aussi concernant les recettes fiscales, il faisait croire à une relance de la croissance ou du moins une stagnation du déficit, ni ni !

Ces recommandations montrèrent donc leurs limites, mais surtout leur inefficacité, car après plusieurs plans de redressement, la Grèce reste dans une situation tendue et le déficit ne parvient que très lentement à se résorber dans une misère accrue. Même scénario pour l’Italie, l’Espagne et le Portugal, où les taux de chômage ont dépassé les 20%, et visant les 45 % pour les jeunes.

Nous avons un président qui courre la France prêchant la bonne parole pour la réduction du chômage, vantant sa boite à outils, et d’un autre coté des économistes qui ne cessent de clamer qu’il n’y arrivera pas !

Il est seul contre tous ces démolisseurs de confiance.

Si encore dans leur raisonnement, on sentait un raisonnement qui tient la route, mais à chaque fois que je les écoute, je me dis et ça et ça, pourquoi n’en tiennent-ils pas compte ! Pour Ed Gardner chef de mission au FMI,

«il y a eu des doutes sur la direction prise au début du gouvernement Ayrault par la politique économique de la France qui ont pu affecter la confiance. Une clarification fiscale serait l’un des éléments qui permettrait de la restaurer. Les entreprises seront sensibles notamment à un effort fait sur les dépenses plutôt que sur les impôts».

Encore un rigolo, pour ne pas dire "con" qui ne tient pas compte de l’héritage Sarkoziste sur l’augmentation de plus de 600 milliards de notre dette souveraine, et du chômage qu’il laissa à son successeur. Il oublie que nous payons en remboursement de notre dette 50 milliards par an !

De Gaulle serait présent, il dirait le FMI, qu’est-ce que c’est ce machin là !

 

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